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"The Duke" est le premier long-métrage à revenir sur cette histoire hors du commun : le vol en 1961 du portrait du duc de Wellington peint par Goya et exposé à la National Gallery de Londres, par Kempton Bunton, un chauffeur de taxi sexagénaire. C’est la seule œuvre qui n’ait jamais été dérobée de la galerie depuis sa fondation en 1824.
Roger Michell s'est emparé joyeusement de cette histoire improbable et a fait appel pour les rôles du héros et de son épouse à deux grands comédiens : Jim Broadbent et Helen Mirren...
Tous les deux campent avec talent l'archétype du couple anglais : lui pince sans rire et pourfendeur des excès d'autoritarisme étatique, elle épouse discrète et parfaite qui fait vivre la maisonnée et tente de conserver son flegme malgré la décès de sa fille, les pitreries de son mari, la petite délinquance de son fils aîné et les rêves de son fils cadet...
Nous sommes à Newcastle, dans un environnement sociétal où chaque penny compte : Kempton qui s'est lancé dans une croisade pour faire exonérer de redevance télévisuelle les personnes âgées, décide d'emprunter le tableau et de ne le restituer que si le gouvernement accepte de rendre l’accès à la télévision gratuit pour la population qu'il représente...
Film d'époque autant que film de procès, "The Duke" se révèle malgré le talent des comédiens assez inégal, avec du coté positif les trésors humoristiques que constituent les discours de Kempton à la barre (qui sont d'authentiques retranscriptions), mais du côté négatif des scènes un peu interminables pour décrire la vie familiale de la famille Bunton...
A voir pour le plaisir d'écouter de l'humour anglais !