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Route 66

Route 66

Prenez vos bécanes pour aller au cinéma, voir des pièces de théâtre, admirer des expositions...

Publié le par Hélène
Publié dans : #cinéma

Le premier bataillon de tirailleurs a été créé par décret impérial en juillet 1857. Ce corps de militaires a été constitué au sein de l’Empire colonial français et composé de soldats africains, du Maghreb à l’Afrique subsaharienne. Ils ont participé à des moments de gloire – la défense de Reims en 1918 ou la bataille de Bir Hakeim en 1940 – comme à des tragédies telles que les terribles massacres commis par la Wehrmacht à leur encontre lors de la campagne de France.
Quant aux tirailleurs dits « sénégalais » (venus du Sénégal mais aussi de toute l’Afrique), ils sont montés au front, aux côtés des poilus de métropole. Ils étaient près de 200 000 à combattre, 30 000 sont morts sur les champs de bataille de la Grande Guerre, beaucoup sont revenus blessés ou invalides. Près de 150 000 ont été mobilisés durant la Seconde Guerre mondiale (les chiffres varient selon les sources). Ce corps militaire a été dissous en 1960.
L'histoire des tirailleurs reste encore méconnue et souvent oubliée des manuels scolaires.

L’idée du film est née en 1998 chez le réalisateur Mathieu Vadepied, lors de la mort du dernier tirailleur sénégalais Abdoulaye Ndiaye, à l’âge de 104 ans : enrôlé de force en 1914, il est mort la veille du jour où il devait recevoir la légion d’honneur promise par le président de la République, Jacques Chirac.

Le comédien Omar Sy, qui a rencontré en 2011 Vadepied, alors directeur de la photographie sur le tournage d'Intouchables, n'a eu de cesse d'accompagner l'écriture de Tirailleurs tout au long de ses dix années de développement.

Si l'idée de dénoncer les "rafles" opérées par l'Armée française en Afrique en 1917 est belle et généreuse, on ne peut que regretter que le film ne soit pas à la hauteur : trop simplificateur et surtout trop long...

Les rôles des différents protagonistes sont caricaturaux : le général est  veule et vieillissant, le lieutenant (son fils) est exalté et "trompe la mort" pour impressionner son père, les tirailleurs sont soit "tire au flanc" soit très volontaristes à l'instar du fils d'Omar Sy, que ce dernier a volontairement suivi dans les tranchées pour le "protéger"...

Quant à Omar Sy, que je me réjouissais de revoir, il est tout simplement mauvais dans un jeu répétitif et prévisible...

Une recommandation négative !

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N
Je viens de lire "Frère d'âme", de David Diop, qui avait reçu en 2018 le Goncourt des lycéens... C'est à la fois âpre et très poétique, écrit dans une langue étrange... peut-être que ce film complètera ma lecture ?
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