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Route 66

Route 66

Prenez vos bécanes pour aller au cinéma, voir des pièces de théâtre, admirer des expositions...

Publié le par Hélène
Publié dans : #expos

Initié très jeune à la peinture par son père artiste peintre, Christophe Ronel (né en 1964 à Rouen), manifeste un goût pour la matière, la transgression du sujet, le symbole et le signe, l’ethnographie, la littérature de voyage et le syncrétisme des cultures. Attiré par les cultures nomades et traditionnelles, il multiplie les voyages d’études en particulier en Afrique et en Asie.

Contrairement à la plupart des artistes contemporains qui s’inspirent des images du web, l'artiste glane ses idées sur le vif. Ces carnets de voyage rendent compte de la réalité foisonnante du monde tel qu’il est, avec ses paysages, ses visages, ses couleurs et ses croyances invisibles qui le doublent et l’épaississent. C’est une écriture à part, rapide, percutante. Une fois à l’atelier un autre travail commence. Un travail d’intériorisation où la réalité se transforme en poésie.

Sinuosités, hachures, inscriptions s’accordent aux lumières ocre, les rouges pourpres s’enflamment, les bleus reposent le regard. Les personnages, les paysages, les éléphants, les rhinocéros, les êtres fantastiques  vivent des aventures fabuleuses, dans des pays aux mille facettes.

Agrégé en arts plastiques, Christophe Ronel enseigne à l'Ecole Nationale Supérieure des Arts Appliqués et Métiers d'Arts Olivier de Serres à Paris à partir de 1990.
Depuis une trentaine d'années, plus de quatre-vingt expositions personnelles lui ont été consacrées, en France et à l'étranger, aussi bien dans les galeries qu'en centres culturels et musées.

Un univers à découvrir à la galerie Portal à Saint Jean de Luz jusqu'au 30 avril

Saint Jean de Luz / Ciboure et pays basque
Saint Jean de Luz / Ciboure et pays basque
Saint Jean de Luz / Ciboure et pays basque
Saint Jean de Luz / Ciboure et pays basque
Saint Jean de Luz / Ciboure et pays basque
Saint Jean de Luz / Ciboure et pays basque
Saint Jean de Luz / Ciboure et pays basque

Saint Jean de Luz / Ciboure et pays basque

Paysages d'Afrique, d'Asie et d'ailleurs
Paysages d'Afrique, d'Asie et d'ailleurs
Paysages d'Afrique, d'Asie et d'ailleurs
Paysages d'Afrique, d'Asie et d'ailleurs
Paysages d'Afrique, d'Asie et d'ailleurs
Paysages d'Afrique, d'Asie et d'ailleurs
Paysages d'Afrique, d'Asie et d'ailleurs
Paysages d'Afrique, d'Asie et d'ailleurs
Paysages d'Afrique, d'Asie et d'ailleurs
Paysages d'Afrique, d'Asie et d'ailleurs
Paysages d'Afrique, d'Asie et d'ailleurs
Paysages d'Afrique, d'Asie et d'ailleurs
Paysages d'Afrique, d'Asie et d'ailleurs
Paysages d'Afrique, d'Asie et d'ailleurs
Paysages d'Afrique, d'Asie et d'ailleurs
Paysages d'Afrique, d'Asie et d'ailleurs
Paysages d'Afrique, d'Asie et d'ailleurs
Paysages d'Afrique, d'Asie et d'ailleurs
Paysages d'Afrique, d'Asie et d'ailleurs
Paysages d'Afrique, d'Asie et d'ailleurs
Paysages d'Afrique, d'Asie et d'ailleurs
Paysages d'Afrique, d'Asie et d'ailleurs
Paysages d'Afrique, d'Asie et d'ailleurs
Paysages d'Afrique, d'Asie et d'ailleurs

Paysages d'Afrique, d'Asie et d'ailleurs

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Publié le par Hélène
Publié dans : #cinéma

John Madden adapte le livre de Ben Macintyre Opération Mincemeat - L'histoire d'espionnage qui changea le cours de la Seconde Guerre Mondiale et nous raconte l'élaboration d'un incroyable et formidable leurre monté par les services secrets anglais avec le plein accord de Churchill...

Entrevoyant l'idée d'un débarquement en Sicile, les Alliés décident en 1943 de faire croire aux Allemands que l'opération se déroulera en Grèce et non en Sicile ; le cadavre maquillé d'un pseudo officier britannique sera retrouvé dans la baie de Cadix, avec une sacoche contenant des documents secrets qui étayent la désinformation... Et la ruse sera gobée par les Allemands et permettra de sauver des milliers de vies !

Sur cette trame passionnante et avec des acteurs de talent tels Colin Firth, le réalisateur nous propose un film daté, mal fichu, dans lequel tout : scénario, personnages, décors, scènes... sonne terriblement faux ! Et c'est long : 2h07 !

Dommage...

 

 

 

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Publié le par Hélène
Publié dans : #cinéma

Quel plaisir de retrouver au cinéma les héros favoris de la séri sur grand écran...

Réalisé par Simon Curtis, ce deuxième opus dérivé de la triomphale série anglaise de Julian Fellowes, nous fait partager l'été 1928 de la famille Crawley...

Les uns restent à Downton pour  le tournage d'un film où Lady Mary, Mr Mosley et les domestiques vont se retrouver enrôlés pour d'amusantes et différentes raisons...

Quant à Lord et Lady Grantham, ils vont séjourner avec Tom Branson, sa nouvelle épouse et Mr Carson dans une magnifique villa sur la Riviera à Nice, qu'un mystérieux marquis de Montmirail vient de léguer à Violet, la comtesse douairière !

Outre le plaisir de revoir la so british Maggie Smith, les aficionados de la série vont se régaler des différentes anecdotes croisées qui vont illustrer cet été de tous les possibles !

Dommage que le personnage de la duchesse de Montmirail, incarné par Nathalie Baye, soit si caricatural...

A voir absolument pour vivre un vrai moment de cinéma !

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Publié le par Hélène
Publié dans : #cinéma

Je me suis demandée durant tout le film où voulait en venir la réalisatrice croate Antoneta Alamat Kusijanovic dans cet original premier long métrage ... à part sans doute dénoncer le patriarcat qui règne dans son pays....

Que veut-elle nous dire à travers le récit de ces quelques jours où le quotidien de Julija (intense Gracia Filipovic) et de ses parents, se trouve bouleversé par la venue de Javier (séduisant Cliff Curtis, acteur néozélandais qui parle anglais), un riche ami du passé de son père Ante (inquiétant Leon Lucey) et de sa mère Nela (ravissante Danica Curcic)...

Pour tromper son ennui dans cette petite île croate où rien ne se passe à part la survenue bruyante de riches touristes, la jeune fille de 17 ans a apprivoisé la mer adriatique en se consacrant à la nage, la plongée sous-marine et la pêche à la murène avec son père...

Très à l'aise dans l'eau, Julija l'est moins dans la vie entre son père à la violence difficilement contenue, et sa mère à qui elle reproche de s'être résignée à une vie sans perspective...

La venue de Javier offre une fenêtre d'espoir aux deux femmes et surtout à Julija qui se plait à rêver à un avenir où elle pourrait faire des études, vivre en Suisse...

Le film très ancré dans une nature minérale et aquatique et nourri de références symboliques (la murène), se laisse regarder mais n'a pas réussi à me" plonger" dans l'univers de la réalisatrice (dont la grand-mère habitait l'île en question) : trop caricatural ?, trop répétitif ?, trop rude ?...

A vous de voir !

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Publié le par Hélène
Publié dans : #cinéma

Dans la même veine qu' "Un Triomphe" sorti en 2021 (avec Kad Merad), le réalisateur Etienne Comar nous parle de musique, de chant, de tessiture de voix...

Mais contrairement au film d'Emmanuel Courcol, il n'est pas question ici d'une possible "rédemption" ou d'un "épanouissement"  : le propos est plus modeste...

Luc (Alex Lutz), un chanteur lyrique renommé mais "en panne" (nous apprendrons plus tard pourquoi), accepte d’animer un atelier de chant dans un centre de détention pour femmes...

Entre bonne conscience et quête personnelle, il va tenter d'offrir à ces femmes cabossées par la vie un semblant de liberté, une parenthèse enchantée dans leur quotidien...

Dans cette prison modèle où la lumière entre à flots, le chanteur très vite confronté aux crises et aux jalousies du petit groupe, va  révéler sa dimension de coach... alors même que dans sa vie privée il a du mal à faire face à ses ombres personnelles et à ses obligations professionnelles.

Sur un répertoire allant de l'opéra à Jeanne Moreau, avec un casting mêlant comédiennes et non professionnelles, le film nous fait toucher du doigt et par petites touches successives, la fragilité des destins et l'empêchement de la culpabilité...

Aux côtés d'Axel Lutz, et dans un rôle de meurtrière endurcie, Agnès Jaoui impressionne par la justesse et l'intensité de son jeu...

L'ombre des filles" n'est pas un film facile mais il réussit à installer une attachante dynamique de groupe !

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Publié le par Hélène
Publié dans : #théâtre

La Première Guerre Mondiale fait rage. Dans le désert d’Arabie, à l’époque contrôlé par l’Empire Ottoman, allié de l’Allemagne, se joue l’avenir de tout le Moyen-Orient. Thomas Edward Lawrence, jeune et brillant archéologue anglais,  se révèle être un précieux atout pour l'armée britannique qui l'enrôle au sein des services de renseignement.

Passionné par la culture arabe dont il maîtrise la langue Lawrence gagne la confiance des Arabes, qui le considèrent désormais comme l’un des leurs.

Le succès de l’opération de sabotage du chemin de fer du Hejaz qui approvisionne Médine, menée par les tribus et commandée par Lawrence, rassure les dirigeants arabes sur l’engagement britannique à défendre la cause que l’Occident lui-même leur a suggérée : celle de la création d’une nation arabe unie et indépendante.

Mais ce que Lawrence ignore, c’est que les gouvernements français et anglais ont déjà secrètement signé l’accord Sykes-Picot, qui prévoit, une fois la guerre gagnée, le découpage de la région à leur seul profit…

Jusqu’où ira la loyauté de Lawrence à l’égard de ses frères d’armes quand il mesurera l’étendue du mensonge orchestré ?

Adapté et mis en scène par Eric Bouvron, le spectacle librement inspiré de la vie de T. E. Lawrence, est interprété par 8 excellents acteurs hommes qui interprètent plusieurs rôles (dont des rôles de femmes),  2 talentueux musiciens et une chanteuse / danseuse Cecilia Meltzer à la voix envoûtante...

Costumes, lumières et mise en scène non dénuée d'humour nous font revivre comme au cinéma l'épopée de ce héros hors du commun et de ses compagnons : la traversée du désert pour faire tomber la ville d'Aqaba (Jordanie) est particulièrement saisissante !

Nominée aux Molières, la pièce fait salle comble et séduit tous les âges !

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Publié le par Hélène
Publié dans : #expos

L’exposition itinérante « Tous à la plage ! Villes balnéaires du XVIIIe siècle à nos jours » produite par la Cité de l’Architecture & du Patrimoine prend ses quartiers à Rambouillet ! Elle présente la singularité de l’architecture et de l’urbanisme des bords de mer en France, du XVIIIe siècle au début du XXIe siècle, au regard de nombreux exemples étrangers.

Le littoral, autrefois hostile, devient l’objet romantique d’un « désir de rivage », avant d’être la destination privilégiée d’un tourisme de masse. La pratique du bain de mer répond à une demande sociale et culturelle régie par des règles financières, économiques et commerciales toujours en évolution.

Ces problématiques peuvent être mises en parallèle avec l’histoire de Rambouillet : son domaine forestier, l’arrivée du chemin de fer en 1849, son château, lui permit de devenir progressivement un lieu de villégiature pour l’aristocratie et la bourgeoisie d’affaire et industrielle, avant d’attirer les excursionnistes franciliens.

L’histoire du Palais du roi de Rome remonte à 1783, quand le roi Louis XVI fait l’acquisition du domaine de Rambouillet. Commencé dès 1784, l’hôtel destiné au logement du gouverneur du Domaine est élevé sur une partie des jardins du château. Un second hôtel du Gouvernement est reconstruit sous l’Empire, au même emplacement, à partir de 1807. En 1812, il est affecté au roi de Rome, fils de Napoléon Ier et de Marie-Louise d’Autriche. Ce magnifique hôtel particulier à la française, de style néo-classique, ne sera jamais utilisé sous l’Empire mais servira de logement aux gouverneurs de Rambouillet durant la Restauration.

En 1832, le domaine de Rambouillet sort de la liste des biens affectés à l’usage du roi Louis-Philippe et le « palais du roi de Rome » est vendu. Il est acheté en par un négociant rambolitain qui, entre 1836 et 1841, fait démolir la partie centrale du corps de logis, entraînant ainsi la destruction d’un merveilleux vestibule à l’italienne. Le pavillon occidental, acheté en 1989 par la ville de Rambouillet, a vu ses façades et toitures classées Monument historique en 1995, en tant que témoignage de l’influence de la Renaissance italienne dans l’art du début du 19ème siècle.

-/-

Et pourquoi ne pas coupler cette visite (gratuite) avec celle du château de Rambouillet qui, propriété du comte de Toulouse et de son fils au XVIIIe siècle, devient la propriété de Louis XVI qui l'acheta pour assouvir sa passion de la chasse.

Dès 1880, les présidents de la République reprennent cette tradition mais il faut attendre Félix Faure en 1896 pour que le château devienne résidence présidentielle (particulièrement appréciée par Giscard d'Estaing).

Durant les dernières décennies du XXe siècle, la demeure a également servi de lieu de rencontre internationale : signature de l'accord de paix pour le Kosovo en 1999.

La visite du château meublé permet de découvrir, entre autres pièces, la chambre et la salle de bains de Napoléon !

Dans le magnifique domaine de 150 hectares (d'accès libre) qui entoure le château, le visiteur peut admirer la Laiterie de la Reine que Louis XVI offrit à sa femme Marie Antoinette ainsi que la Chaumière aux coquillages qui fut édifiée à la demande du duc de Penthièvre dans les années 1770 pour sa belle fille, la princesse de Lamballe.

Une promenade culturelle et dépaysante à 45 km de Paris !

Palais du roi de Rome, réglementation des bains de mer et affiches
Palais du roi de Rome, réglementation des bains de mer et affiches
Palais du roi de Rome, réglementation des bains de mer et affiches
Palais du roi de Rome, réglementation des bains de mer et affiches

Palais du roi de Rome, réglementation des bains de mer et affiches

Château de Rambouillet : Chambre de Napoléon, salle de bain de Napoléon, chapelle, salle à manger, salon
Château de Rambouillet : Chambre de Napoléon, salle de bain de Napoléon, chapelle, salle à manger, salon
Château de Rambouillet : Chambre de Napoléon, salle de bain de Napoléon, chapelle, salle à manger, salon
Château de Rambouillet : Chambre de Napoléon, salle de bain de Napoléon, chapelle, salle à manger, salon
Château de Rambouillet : Chambre de Napoléon, salle de bain de Napoléon, chapelle, salle à manger, salon
Château de Rambouillet : Chambre de Napoléon, salle de bain de Napoléon, chapelle, salle à manger, salon
Château de Rambouillet : Chambre de Napoléon, salle de bain de Napoléon, chapelle, salle à manger, salon
Château de Rambouillet : Chambre de Napoléon, salle de bain de Napoléon, chapelle, salle à manger, salon

Château de Rambouillet : Chambre de Napoléon, salle de bain de Napoléon, chapelle, salle à manger, salon

Château et parc
Château et parc
Château et parc
Château et parc
Château et parc
Château et parc

Château et parc

Laiterie de la Reine, chaumière aux coquillages
Laiterie de la Reine, chaumière aux coquillages
Laiterie de la Reine, chaumière aux coquillages
Laiterie de la Reine, chaumière aux coquillages
Laiterie de la Reine, chaumière aux coquillages
Laiterie de la Reine, chaumière aux coquillages
Laiterie de la Reine, chaumière aux coquillages
Laiterie de la Reine, chaumière aux coquillages

Laiterie de la Reine, chaumière aux coquillages

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Publié le par Hélène
Publié dans : #expos

Le musée départemental Albert-Kahn a ouvert ses portes le 2 avril 2022 après cinq ans de travaux. Le public y découvre un site de 4 hectares restructuré, alliant nouveaux bâtiments et restaurations respectueuses de l’histoire du lieu, pour un établissement entièrement repensé : un musée d’images tourné vers les questions de société, au cœur d’un jardin qui met le monde à portée de main, à l’instar du projet de son créateur Albert Kahn. 

Le nouveau bâtiment dessiné par l’architecte Kengo Kuma s’inspire de la relation particulière d’Albert Kahn avec le Japon : le projet architectural met en scène le rapport de la ville, du musée et du jardin.

Le musée est consacré à la conservation, la diffusion et la valorisation de l’œuvre d’Albert Kahn (1860-1940), banquier philanthrope et humaniste, qui mit sa fortune au service de la connaissance, de l’entente entre les peuples et du progrès.

De cette œuvre foisonnante, le musée conserve des collections photographiques et cinématographiques uniques, Les archives de la Planète (1909-1931) - présentées de façon interactive grâce aux technologies numériques actuelles : cinéma, projections d’autochromes* et déambulations...

*Entre 1909 et 1931, une douzaine d'opérateurs, lourdement chargés de leurs malles cabines, sont partis en mission dans le monde avec une méthodologie commune définie par Albert Kahn et Jean Brunhes, géographe et directeur scientifique du projet. Dans l'espace La fabrique des images, le visiteur peut  s'informer sur les techniques de l'autochrome : procédé photographique en couleurs.

Dans la Salle des plaques (classées géographiquement dans des boîtes en bois), le public peut visionner les photos projetées par Albert Kahn à ses illustres invités.

Et le jardin est toujours aussi formidable !

Jardins Albert Kahn
Jardins Albert Kahn
Jardins Albert Kahn
Jardins Albert Kahn
Jardins Albert Kahn
Jardins Albert Kahn
Jardins Albert Kahn
Jardins Albert Kahn
Jardins Albert Kahn
Jardins Albert Kahn
Jardins Albert Kahn
Jardins Albert Kahn

Jardins Albert Kahn

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Publié le par Hélène
Publié dans : #expos

Soit c’est un génie soit c’est un fou, disait le directeur de son école d’architecture le jour de sa remise de diplôme…

Antoni Gaudí (1852-1926) est le grand invité du musée d’Orsay, avec cette exposition magistrale, la première qui lui soit consacrée depuis près de 50 ans. Alors évidemment, les édifices les plus extravagants de l’artiste catalan n’ont pas fait le déplacement jusqu’à Paris, mais le visiteur peut pénétrer pas à pas au cœur de son atelier, pour tenter de saisir ses méthodes de travail résolument innovantes, travaillant à partir de miroirs ou réalisant des maquettes inversées…

Près de 100 ans après sa disparition, l'exposition célèbre le génie créatif de Gaudí qui s’exprimait aussi bien dans les détails de son mobilier (ex les boiseries en chêne sculpté de la casa Milà, un hôtel particulier de Barcelone), qu’à l’échelle d’un projet architectural hors du commun.

À travers cette exposition d’envergure, le Musée d’Orsay dévoile le véritable visage de ce grand maître de l’Art Nouveau, resté peut-être trop longtemps dans l’ombre de la mythique et éternellement inachevée Sagrada Familia…

Des photographies précieuses, documents d’archives et d’époque, maquettes et autres vestiges de son passé viennent accompagner les quelques dessins subsistants de l’artiste...

Des vidéos comme autant de fenêtres détaillant les réalisations mythiques de l'artiste : palais Güell, cloitre du Collège des Thérésiennes, crypte de la colonie Güell (un complexe industriel avec des logements ouvriers créé par Eusebi Güell), parc Güell, Casa Batllo, Casa Milà, choeur de la cathédrale de Majorque et bien évidemment la Sagrada Familia !

Des panneaux informatifs pour tenter de comprendre les innovations architecturales de Gaudí : l'adoption de l'arc parabolique qui a pour avantage de répartir les charges de manière égale tout en créant une atmosphère enveloppante, l'élévation des voûtes très en hauteur sur des colonnes inclinées sans recourir à des arc-boutants ni à des contreforts extérieurs, la maquette "polyfuniculaire" qui constituée de chaînes et de sachets de plomb permet de restituer le report des charges, la "pierre artificielle" qui permet de travailler l'espace intérieur comme un plan libre dégagé de tout support  ...

Mon seul regret : qu'il n'y ait pas eu plus de photos rétrospectives montrant l'évolution du chantier de la Sagrada Familia !

A voir absolument jusqu'au 17 juillet !

Mobilier Casa Milà
Mobilier Casa Milà
Mobilier Casa Milà
Mobilier Casa Milà
Mobilier Casa Milà
Mobilier Casa Milà
Mobilier Casa Milà

Mobilier Casa Milà

Projets et détails
Projets et détails
Projets et détails
Projets et détails
Projets et détails
Projets et détails

Projets et détails

Maquettes Sagrada Familia et photos parc Güell
Maquettes Sagrada Familia et photos parc Güell
Maquettes Sagrada Familia et photos parc Güell
Maquettes Sagrada Familia et photos parc Güell

Maquettes Sagrada Familia et photos parc Güell

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Publié le par Hélène
Publié dans : #expos
Durant les années folles, les femmes changent d'allure et troquent les corsets étouffants contre des cheveux courts. Dès 1920, Coco Chanel fait de la Parisienne une garçonne qui montre ses jambes. Les femmes révèlent leur corps musclé et bronzé, parce que pour la première fois elles font du sport, ou bronzent à la plage. La chanteuse Joséphine Baker a des cachets supérieurs à ceux des hommes. Ces femmes affichent également leur liberté sexuelle.
 
Le musée du Luxembourg continue son programme culturel axé sur les femmes artistes qui rêvent d'égalité avec les hommes. Pendant la Première guerre mondiale, elles ont remplacé les hommes à l'arrière. Après la guerre, les femmes artistes d'avant-garde veulent conserver la parité : aucun domaine artistique n'a été négligé par ces femmes aux multiples talents, qui n'ont pas hésité à s'affranchir des normes de l'époque pour innover.

À travers la présentation de peintures, sculptures, photographies, films, œuvres textiles et littéraires, l'exposition propose de mettre en avant le rôle primordial des femmes françaises mais également européennes et américaines, dans le développement des grands mouvements artistiques de la modernité. Ces pionnières, comme Tamara de Lempicka, Sonia Delaunay, Tarsila do Amaral ou encore Chana Orloff, nées à la fin du XIXe ou au tout début du XXe siècle, accèdent enfin aux grandes écoles d’art jusqu’alors réservées aux hommes.

Au cours de ces éphémères années folles, beaucoup d’entre elles séjournent à Paris, pendant quelques semaines ou quelques années. Ces “femmes nouvelles” sont les premières à pouvoir être reconnues comme des artistes, posséder un atelier, une galerie ou une maison d’édition, diriger des ateliers dans des écoles d’art, représenter des corps nus, qu’ils soient masculins ou féminins. Ce sont les premières à avoir la possibilité de s’habiller comme elles l’entendent, de vivre leur sexualité quelle qu’elle soit, de choisir leur époux ou de ne pas se marier. Leur vie et leur corps, dont elles sont les premières à revendiquer l’entière propriété, sont les outils de leur travail, qu’elles réinventent dans tous les matériaux, sur tous les supports. L’interdisciplinarité et la performativité de leur création ont influencé des générations entières d’artistes et continuent d’influencer encore aujourd’hui.

Très fréquentée par des femmes mais également par des hommes, l'exposition propose plusieurs vidéos témoignages du foisonnement socio-culturel de cette époque : femmes travaillant dans les usines d'armement, Joséphine Baker en spectacle, Suzanne Lenglen sur un court de tennis...

Anna Beothy Steiner (2), Franciska Clausen, Marcelle Khan, Marie Laurencin (2), Tamara de Lempicka (4), Garda Wegener, Romaine Brooks (2), Tarsila Do Amaral (3), Juliette Roche, Lucie Cousturier, Rita Kernn Larsen, Claude Cahun (2 autoportraits), )
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