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Route 66

Route 66

Prenez vos bécanes pour aller au cinéma, voir des pièces de théâtre, admirer des expositions...

Publié le par Hélène
Publié dans : #expos

L'exposition Gallen-Kallela (1865-1931) présente près de soixante-dix œuvres issues de collections publiques et privées, comptant notamment des prêts exceptionnels du Musée Gallen-Kallela d’Espoo, de ce peintre que les français ont pu découvrir lors d'une rétrospective au musée d'Orsay en 2012...

Homme au tempérament audacieux, disciple d'Edelfelt (exposé en ce moment au Petit Palais), figure cosmopolite, Gallen-Kallela a exploré une diversité de thèmes, de techniques et de supports à travers une double thématique : le mythe et la nature !

Évoluant du naturalisme au symbolisme en passant par l'expressionnisme, le peintre se confronte à la fin de sa vie au fauvisme qui inspire son tableau Les skieurs

Tournant le dos à la modernité urbaine, il a ancré son œuvre dans une nature sauvage d’une beauté majestueuse, en prenant pour motif les denses forêts et les innombrables lacs finlandais qui semblent habités de forces ancestrales, mythologiques et sacrées.

La construction de sa maison atelier Kalela en 1894, à deux-cents kilomètres au nord d'Helsinki, occupe une place centrale dans la définition tant artistique que conceptuelle du rôle de l’artiste dans la nature.

Deux films documentaires complètent l'exposition

A voir jusqu'au 25 juillet

Atelier Kalela : automne, hiver, porche et printemps
Atelier Kalela : automne, hiver, porche et printemps
Atelier Kalela : automne, hiver, porche et printemps
Atelier Kalela : automne, hiver, porche et printemps

Atelier Kalela : automne, hiver, porche et printemps

Paysages de forêts et lacs finlandais
Paysages de forêts et lacs finlandais
Paysages de forêts et lacs finlandais
Paysages de forêts et lacs finlandais
Paysages de forêts et lacs finlandais
Paysages de forêts et lacs finlandais
Paysages de forêts et lacs finlandais

Paysages de forêts et lacs finlandais

Oeuvre mystique : Ad Astra - oeuvre mythologique : La légende d'Aïno - oeuvre patriotique : vitrail Finlande lève toi
Oeuvre mystique : Ad Astra - oeuvre mythologique : La légende d'Aïno - oeuvre patriotique : vitrail Finlande lève toi
Oeuvre mystique : Ad Astra - oeuvre mythologique : La légende d'Aïno - oeuvre patriotique : vitrail Finlande lève toi

Oeuvre mystique : Ad Astra - oeuvre mythologique : La légende d'Aïno - oeuvre patriotique : vitrail Finlande lève toi

Autoportrait au chevalet, Les skieurs avec son fils - portraits de sa femme et d'une jeune fille dans le vent
Autoportrait au chevalet, Les skieurs avec son fils - portraits de sa femme et d'une jeune fille dans le vent
Autoportrait au chevalet, Les skieurs avec son fils - portraits de sa femme et d'une jeune fille dans le vent
Autoportrait au chevalet, Les skieurs avec son fils - portraits de sa femme et d'une jeune fille dans le vent

Autoportrait au chevalet, Les skieurs avec son fils - portraits de sa femme et d'une jeune fille dans le vent

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Publié le par Hélène
Publié dans : #cinéma

Après Senses, Asako I et II, Drive my car, Ryusuke Hamaguchi poursuit son exploration de la psyché féminine japonaise...

Avec ce film dont le titre original traduit serait Hasard et Imagination, le réalisateur japonais oscarisé nous offre les trois premiers contes, à la façon d'Eric Rohmer, d'une série de sept...

Trois contes, cinq femmes qui se racontent, partagent leurs sentiments amoureux, parlent de leurs fantasmes, jouent sur les quiproquos et se répondent à travers leurs histoires de vie...

Dans "Magie ?" le premier des trois contes, Tsugumi (Hyunri), une jeune femme souriante parle à son amie d'une conversation excitante qu'elle a eu avec un homme : "c'est comme si on s'était explorés avec des mots" - c'est pas un peu cochon ?" lui demande Meiko (Kotone Furukawa) en plaisantant...

Dans le second "La porte ouverte", Nao (Katsuki Mori), une jeune femme libérée sexuellement, lit à haute voix à son auteur Segawa, professeur de français, dans son bureau dont la porte reste ouverte, un passage érotique de son dernier livre qui a reçu un prix...

Dans le troisième "Encore une fois" qui est particulièrement bouleversant, deux quadragénaires se retrouvent sur l'escalier mécanique d'une gare : persuadée de reconnaître son amoureuse du lycée, Natsuko (Fusako Urabe), suit Aya (Aoba Kawai) chez elle, brûlant du désir de lui avouer ce qu'elle n'a pas osé lui dire il y a 20 ans...

Deux heures pour écouter les confidences qui excitent, caressent, blessent ou soulagent, les mots mis en scène par les personnages féminins qui peuplent l'imaginaire d'Hamaguchi  !

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Publié le par Hélène
Publié dans : #cinéma

Eric Gravel a écrit ce scénario en se remémorant la solidarité entre les parisiens et les banlieusards lors des grandes grèves de transport en 1995...

Julie (Laure Calamy épatante dans ce rôle de super maman), élève seule ses deux enfants ; installée à la campagne pour leur bien être, elle doit tous les jours se rendre dans le centre de Paris où elle travaille comme première femme de chambre dans un palace...

Julie jongle entre son boulot, les enfants chez la nounou et la recherche d'un emploi correspondant à son niveau d'études...

Quand les grèves éclatent, le fragile équilibre de Julie explose...

La nounou renâcle à augmenter ses horaires de garde, la patronne de Julie admet de plus en plus difficilement ses retards et ses absences pour rendez-vous professionnels, ses collègues ne lui font pas de cadeau et son banquier la harcèle car son ex-mari injoignable a oublié de payer la pension...

Julie court donc après le temps et s'épuise à tenter de faire front à toutes ses obligations...

Le réalisateur dénonce la charge mentale des mamans solos (et c'est très bien)...  mais son film qui décrit une hebdomas (semaine) horribilis dans le quotidien de Julie s'apparente plus au documentaire qu'à la fiction !

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Publié le par Hélène
Publié dans : #cinéma

Dans son second long métrage, le réalisateur Diastème a voulu nous parler de la montée de l'extrême droite en France - en référence avec la montée du national socialisme dénoncée par Stefan Zweig dans son livre éponyme...

Nous sommes à l'Elysée (en réalité dans un château à Rambouillet et à la mairie de Rennes), aux côtés d'Elisabeth de Raincy (formidable Léa Drucker) qui termine un premier mandat et ne souhaite pas se représenter au grand dam de Franck, son secrétaire général (tout aussi formidable Denis Podalydès)...

Quand "Madame la Présidente" comprend que tout est perdu pour son camp politique : Gaucher son successeur désigné (Jacques Weber) est promis à un scandale sans précédent (il aurait touché de l'argent russe pour alimenter sa campagne) et les sondages secrets annoncent la victoire probable du candidat d'extrême droite Willem (Thierry Godard), elle ne sait plus qui écouter...

Son bras droit qui lui recommande un crime d'Etat pour éliminer la menace fasciste ou Didier, son premier ministre (Benjamin Biolay) qui lui suggère une manœuvre politique hasardeuse...

Ecrit avec l'aide des journalistes du Monde Fabrice Lhomme et Gérard Davet et de Christophe Honoré, le scénario hésite en permanence entre thriller politique et drame romanesque autour de la maladie de la présidente, des cauchemars de sa fille, de l'impossible amour de Franck à son égard, du dévouement de son garde du corps (Alban Lenoir)...

Dommage que l'action ne soit pas uniquement resserrée autour du suspens politique des trois derniers jours avant le scrutin , quand le destin de la France se joue dans ce palais crépusculaire où le téléphone ne cesse de sonner pour annoncer des catastrophes !

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Publié le par Hélène
Publié dans : #cinéma

En corps, je dirais plus volontiers en vie, en mouvement, en communion...

Cédric Klapisch nous raconte l'histoire d'Elise 26 ans, danseuse étoile qui se blesse et doit se réparer pour continuer à vivre selon son désir...

Elise est interprétée par une danseuse professionnelle Marion Barbeau qui crève l'écran : fraiche, vraie, elle est la révélation du film...

Autour d'elle, les autres danseuses classiques, sa famille composée de son père (interprété par Denis Podalydès) et ses sœurs, son masseur kinésithérapeute (François Civil un peu benêt dans ce rôle), et surtout la nouvelle troupe de danse contemporaine qu'elle rencontre lors d'un séjour en Bretagne dans une résidence pour artistes tenue par Muriel Robin, où elle aide une de ses amies qui tient un food truck avec son compagnon...

Cédric Klapisch filme avec talent le corps de ces danseurs classiques de l'Opéra de Paris et contemporains de la compagnie d'Hofesh Shechter qui occupent l'espace scénique qui  leur est offert ou qu'ils s'approprient...

Contrairement à Black Swan qui nous montrait les souffrances d'une danseuse, le réalisateur nous fait ici partager l'enthousiasme, la beauté, la force et la joie de ces jeunes danseurs qui trouvent leur raison d'être dans la pratique de leur art...

Un beau film sur la jeunesse, un peu long (2 heures), avec certains personnages un peu caricaturaux mais de très belles scènes de dialogue et de partage qui donnent une furieuse envie d'oser aller de l'avant !

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Publié le par Hélène
Publié dans : #expos

C’est une des plus fabuleuses collections d’art privée de Paris ! Créée par les Néerlandais Fris Lugt et sa femme Jacoba Lugt-Klever dans le discret hôtel Turgot rue de Lille, la Fondation Custodia abrite plus de 80 000 œuvres sur papier, peintures, lettres d'artistes…

Dans l'exposition qui s'est terminée le 3 avril, la Fondation a réuni plus de 150 études à l’huile pour montrer l’essor de la peinture de plein air en Europe entre 1780 et 1870.

À la croisée de la peinture et du dessin, ces études de petit format étaient généralement exécutées sur papier. Peintes rapidement sur le motif, elles avaient pour objectif d’exercer l’œil et la main à saisir les fugitifs effets de lumière et de couleur. Parfois terminées ultérieurement en atelier, elles n’étaient toutefois pas conçues comme des œuvres finies destinées à être exposées ou vendues et n’étaient connues que d’un cercle très restreint d’amis, de collègues ou d’élèves.

L’esquisse de plein air à l’huile, sur papier ou sur toile, fut adoptée par des artistes originaires de l’Europe entière, et au-delà : Camille Corot, Rosa Bonheur, John Constable, William Turner, et bien d’autres encore.

Le parcours n’est ni chronologique, ni organisé par écoles, mais se structure autour des motifs abordés : arbres, rochers, l’eau sous ses multiples formes, volcans, ciels, toits, Rome et la campagne romaine, Capri.

                                                                                     -/-

La seconde exposition était consacrée à Charles Donker,  artiste néerlandais, né en 1940 à Utrecht.

D’abord regarder revient ainsi sur cinquante années de travail de Charles Donker, de ses eaux-fortes des années 1960 à ses aquarelles réalisées plus récemment un peu partout (en France, en Espagne, en Équateur, au Pérou ou en Israël…). Beaucoup de gravures représentent le bois qui borde l’atelier de Donker à Rhijnauwen aux Pays-Bas. Donker saisit ses paysages avec un remarquable sens du détail qui témoigne d’une fine observation, et nous les retranscrit dans l’atmosphère si particulière créée par la technique de l’eau-forte.

Les aquarelles réalisées par l’artiste dans les années 1990-2000, contrastent par leurs couleurs avec les autres œuvres de l’exposition. Elles font voyager le visiteur au sommet des Pyrénées, dans plusieurs pays d’Amérique du Sud, mais surtout dans des paysages qui évoquent volontiers un monde imaginaire.

Peindre en plein air : Capri (anonyme), Lac de Garde (Bonington), Rome (Corot), Paris (Mozin), cour de ferme (Egg), cour en Italie (Granet)
Peindre en plein air : Capri (anonyme), Lac de Garde (Bonington), Rome (Corot), Paris (Mozin), cour de ferme (Egg), cour en Italie (Granet)
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Eaux fortes Charles Donker : autoportrait, chouette hulotte, Hêtre dénudé, Portraits de sa femme (2)
Eaux fortes Charles Donker : autoportrait, chouette hulotte, Hêtre dénudé, Portraits de sa femme (2)
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Eaux fortes Charles Donker : autoportrait, chouette hulotte, Hêtre dénudé, Portraits de sa femme (2)
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Eaux fortes Charles Donker : autoportrait, chouette hulotte, Hêtre dénudé, Portraits de sa femme (2)

Aquarelles Charles Donker : Pyrénées, Forêt de nuages, Etude de bromélia, Saule mort, Maisonnette pour chouettes effraies, Refuge, Derrière la digue
Aquarelles Charles Donker : Pyrénées, Forêt de nuages, Etude de bromélia, Saule mort, Maisonnette pour chouettes effraies, Refuge, Derrière la digue
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Publié le par Hélène
Publié dans : #cinéma

Qui est Lizzy ? Une aventurière, une femme enfant, une garce, une jeune fille sans défense, une menteuse, une délicieuse et ravissante créature, un Janus au féminin ???

C'est la question que se pose tout le long du film Jakob (Gus Naber), capitaine de cargos au long cours, en imaginant naïvement qu'un homme qui savait maîtriser les éléments marins, saurait "gérer" sa femme...

C'est sur le conseil de son fidèle cuisinier que Jakob décide de se marier et se met au défi d'épouser la première femme qui entre dans le restaurant où il partage un repas avec un de ses amis...

Et c'est ce qu'il fait ! A son grand étonnement la ravissante Française accepte sa demande et lui en tombe éperdument amoureux !

C'est sur cet improbable postulat que le film démarre et se poursuit durant 3 heures !

La réalisatrice hongroise Ildiko Enyedi  adapte le roman de Milan Füst paru en 1958 et situe le film dans la très photogénique Hambourg, ville portuaire par excellence...

Durant 7 chapitres, Jakob, loin de se résigner et de renoncer à la chimère d'un amour partagé, tente par tous les moyens de (re)conquérir Lizzy dont il découvre peu à peu l'indifférence et l'imperméabilité à l'égard de ses sentiments, sa passion se nourrissant de tous les obstacles qu'il rencontre et suscite. Ni les ententes momentanées ou la domination passagère, ni les ruses pas plus que les tromperies de sa femme, ne parviennent à éteindre, affaiblir ou seulement altérer cet amour qui survivra à la rupture du couple...

Une réflexion passionnante sur le rapport homme / femme...

L'histoire d'un homme qui ne comprend pas sa femme pas plus qu'il ne perçoit les non dits, les enjeux des relations humaines en dehors de sa sphère professionnelle...

Une belle histoire dans des décors classieux qui aurait gagné à être resserrée pour être complètement  séduisante !

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Publié le par Hélène
Publié dans : #expos

Après les expositions consacrées aux Suédois Carl Larrson et Anders Zorn, le musée du Petit Palais poursuit sa passionnante exploration des artistes nordistes du XIXe siècle

Établi à Paris à partir de 1874, Albert Edelfelt (1854-1905) était considéré comme « le plus parisien des Finlandais et le plus finlandais des Parisiens ». Premier artiste finlandais à entrer dans les collections publiques françaises, il devient célèbre en 1886 avec son magistral Portrait de Louis Pasteur.

À travers un ensemble exceptionnel d'une centaine d’œuvres, cette première monographie française consacrée à Albert Edelfelt nous fait découvrir cet artiste typiquement nordique et profondément européen, influencé par le naturalisme, l'impressionnisme et la peinture historique de sa terre natale.

Portraitiste familial et mondain, il a représenté les enfants du tsar Alexandre III, Louis Pasteur et sa famille et les parisiennes qui l'enchantaient...

Chaque été le peintre retournait en Finlande, dans une maison en pleine nature et peignait la luminosité exceptionnelle du ciel du Nord !

Un très intéressant petit film nous décrit la genèse d'un de ses très jolis tableaux : enfants et nannies au jardin du Luxembourg...

A voir jusqu'au 10 juillet...

Autoportrait, portraits de ses soeurs, portrait de sa femme, Louis Pasteur, femme de Louis Pasteur, parisiennes, Jardin du Luxembourg, Paysages finlandais
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