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Route 66

Route 66

Prenez vos bécanes pour aller au cinéma, voir des pièces de théâtre, admirer des expositions...

Publié le par Hélène
Publié dans : #cinéma

Karin Viard nous épate dans ce thriller adapté d'un polar suédois de Karin Alvtegen...

Marc Fitoussi a transposé l'intrigue à Vienne dans le petit milieu des expats français pour nous raconter cette histoire fascinante : le film dure 1h50 mais on aurait aimé qu'il soit plus long tant l'héroïne Eve Monlibert (Karin Viard) nous fascine !

Le ton est donné dès les premières images lorsque Eve raccompagne sa mère qui représente le passé qu'elle veut oublier, à l'aéroport...

Eve (autrefois Evelyne mais Eve c'est tellement plus chic), a une vie parfaite : un mari Henri chef d'orchestre réputé (Benjamin Biolay), un petit garçon Malo adopté au Guatemala, des amis grands bourgeois telle Clémence (Pascale Arbillot parfaite) avec lesquels elle partage dîners, confidences et séances chez le coiffeur...

Lorsqu'elle découvre qu'Henri la trompe avec la maîtresse de son fils (Laetitia Dosch formidable dans un rôle d'aventurière prête à tout), Eve noie son malheur dans un bar où elle rencontre Jonas (Lucas Englander), un jeune autrichien marginal au parcours trouble...

Elle passe la nuit avec lui et organise sa vengeance par internet en pillant le portable de son mari...

Jusqu'ici rien que de très classique mais chaque protagoniste, tel une poupée russe, va révéler sa vraie nature et la conjonction de ces destins qui reposent sur les apparences va faire basculer l'intrigue dans le fait divers criminel...

Personnages principaux et secondaires sont tous croqués à merveille jusqu'au rôle pourtant apparemment insignifiant d'Evelyne Buyle qui fréquente assidûment la médiathèque que dirige Eve !

Un très bon divertissement pour cette rentrée morose !

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Publié le par Hélène
Publié dans : #expos

Découverte à la galerie de l'Infante à Saint Jean de Luz d'un peintre basque amoureux de la mer et de la lumière !

Thierry de Gorostarzu ne s'est autorisé à peindre qu'à l'âge de 37 ans et ses voyages l'ont emmené de la Bretagne (première exposition à Saint Lunaire en 2004) au pays basque où il expose chaque année depuis 2010, à Venise, à Beyrouth et même à Paris sur Seine !

A guetter lors de vos prochains déplacements !

Pays basque
Pays basque

Pays basque

Venise
Venise

Venise

Vues sur mer... et dune du Pyla
Vues sur mer... et dune du Pyla
Vues sur mer... et dune du Pyla
Vues sur mer... et dune du Pyla
Vues sur mer... et dune du Pyla

Vues sur mer... et dune du Pyla

Paris sur Seine

Paris sur Seine

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Publié le par Hélène
Publié dans : #expos

Produite en partenariat avec le musée départemental Albert-Kahn, cette exposition explore à travers l'image, le Paris de la Belle époque. À partir des autochromes et des films produits par les opérateurs des Archives de la Planète, l'exposition dresse un portrait de la ville et révèle le glissement d'une capitale intemporelle vers une métropole soucieuse de progrès et tournée vers l'avenir.

Cette exposition est l'occasion de porter un regard nouveau sur un fond d'images atypique au sein de la production visuelle des premières décennies du 20ème siècle : les autochromes, premier procédé de photographie en couleur, et les films pris à Paris par les opérateurs des Archives de la Planète.

Les plaques autochromes, constituées de grains de fécules de pomme de terre teintées pour capter la lumière, sont en verre. Du fait de la fragilité de ce support, ce sont 120 fac-similés, accompagnés de rétroéclairages, qui seront exposés au palais de Chaillot.

Les Archives de la Planète, vaste entreprise lancée et financée entre 1909 et 1931 par le banquier Albert Kahn (1860-1940),  mécène pacifiste, poursuivait l'ambition d'établir un dossier de l'humanité prise à un moment charnière de son histoire , à « l'heure critique » de changements aussi profonds qu'inéluctables pour reprendre les mots mêmes du géographe Jean Bruhnes, directeur scientifique du projet.

Avec près de 5 000 autochromes et 90 000 mètres de films, le fonds « Paris » des Archives de la Planète constitue l'un des plus importants fonds d'images photographiques, et cinématographiques du début du 20ème siècle consacré à la capitale. Resté relativement confidentiel en son temps et depuis, sa présentation dans le cadre de cette exposition n'en est que plus exceptionnelle.

On y découvre un Paris médiéval et populaire, la Seine en crue en 1910, la protection des monuments durant les bombardements de 1918, la construction des HBM (habitations bon marché), ancêtres des HLM, sur les vestiges de l'enceinte de Thiers démantelée entre 1919 et 1929, les façades des maisons closes, l'inauguration du Palais de Chaillot lors de l'exposition universelle en 1937, le percement du boulevard Haussmann achevé en 1925, et la réalité des friches aux portes de Paris où survivait le petit peuple des chiffonniers...

L'exposition nous permet également de visionner quelques films en couleur naturelle, rares témoignages de l’agitation des rues de Paris sur les Grands Boulevards ou la place de la Madeleine. Au milieu d’une circulation chaotique, chacun traverse comme il peut, jetant un regard intrigué à la caméra !

À noter que les 72 000 autochromes de la collection d’Albert Kahn sont déjà consultables en ligne en basse définition.

Une exposition rare à visiter en attendant la réouverture du musée en 2021 !

 

Photos de Paris et portrait d'Albert Kahn
Photos de Paris et portrait d'Albert Kahn
Photos de Paris et portrait d'Albert Kahn
Photos de Paris et portrait d'Albert Kahn
Photos de Paris et portrait d'Albert Kahn
Photos de Paris et portrait d'Albert Kahn
Photos de Paris et portrait d'Albert Kahn
Photos de Paris et portrait d'Albert Kahn
Photos de Paris et portrait d'Albert Kahn
Photos de Paris et portrait d'Albert Kahn
Photos de Paris et portrait d'Albert Kahn
Photos de Paris et portrait d'Albert Kahn
Photos de Paris et portrait d'Albert Kahn
Photos de Paris et portrait d'Albert Kahn
Photos de Paris et portrait d'Albert Kahn
Photos de Paris et portrait d'Albert Kahn
Photos de Paris et portrait d'Albert Kahn
Photos de Paris et portrait d'Albert Kahn
Photos de Paris et portrait d'Albert Kahn
Photos de Paris et portrait d'Albert Kahn
Photos de Paris et portrait d'Albert Kahn
Photos de Paris et portrait d'Albert Kahn
Photos de Paris et portrait d'Albert Kahn
Photos de Paris et portrait d'Albert Kahn

Photos de Paris et portrait d'Albert Kahn

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Publié le par Hélène
Publié dans : #cinéma

Emmanuel Mouret a réuni un casting vedette pour interpréter ces "histoires de sentiments" comme il se plaît à faire dire à l'un de ses héros...

Le film démarre entre les deux personnages centraux : Maxime (Niels Schneider) a été invité par son cousin François (Vincent Macaigne) à venir passer quelques jours dans sa villa provençale pour se remettre d'un chagrin d'amour et tenter d'écrire un premier roman ; il est accueilli par Daphné (Camilla Jordana), la femme de François enceinte de 3 mois puisque celui-ci a dû rentrer à Paris...

Obligés de cohabiter en attendant le retour de François, Maxime et Daphné décident de visiter la région et ne tardent pas à se raconter leurs histoires d'amour : autant de flash backs qui nous replongent dans les aventures récentes de ces trentenaires qui papillonnent d'un coeur à l'autre : Maxime et Victoire (Julia Piaton)... et Sandra (Jenna Thiam), Sandra et Maxime et Gaspard (Guillaume Bouix), François et Daphné et Louise (Emilie Dequenne)...

Tous ces bobos qui passent d'un appartement parisien à leur résidence secondaire parlent, parlent... d'eux mêmes et de leurs valses hésitations...

Le film s'inscrit dans la lignée de ceux de Rohmer mais Emmanuel Mouret n'est pas Rohmer et l'on s'ennuie un peu durant ces deux heures !

Les acteurs jouent tous très bien mais le scénario est trop léger, dommage !

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Publié le par Hélène
Publié dans : #cinéma

Caroline Vignal s'est inspirée d'une randonnée qu'elle a fait dans  les Cévennes avec un âne pour réaliser son second long métrage...

Elle a confié la vedette à Laure Calamy dont c'est le premier rôle principal... Vedette qu'Antoinette partage avec l'âne Patrick !

Antoinette qui est institutrice, est ravie de voir la fin d'année scolaire arriver :  son amant, père d'une de ses élèves lui a promis de passer une semaine de vacances avec elle...

Mais patatras, ce dernier lui annonce qu'il doit aller randonner dans les Cévennes avec son épouse et sa fille...

Antoinette décide alors sur un coup de tête de partir également sur le chemin de Stevenson !

L'histoire pourrait ressembler à un vaudeville mais le scénario est beaucoup plus subtil...

Nous suivons les tribulations d'Antoinette qui tente de faire avancer son âne Patrick dans les magnifiques paysages des Cévennes mais surtout nous assistons à la métamorphose de cette femme qui s'affirme peu à peu au hasard des péripéties et surtout des rencontres...

Antoinette fait ses confidences à Patrick qui s'attache à elle et quand elle croise le chemin de son amant Vladimir (Benjamin Lavernhe) et de son épouse Eléonore (Olivia Côte), elle n'est plus la petite amoureuse éconduite mais une femme courageuse que l'on voit s'affranchir de cette relation sans lendemain !

Laure Calamy, tour à tour puérile, tenace, sexy, exaspérée, charmeuse, gourmande, désespérée... crève l'écran  pour notre plus grand bonheur de spectateur !

Un film good movie !

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Publié le par Hélène
Publié dans : #cinéma

Wang Quan'an nous emmène en Mongolie extérieure dans des paysages grandioses où le ciel occupe les trois quarts de l'image...

Le scénario commence comme celui d'un polar à savoir la découverte du cadavre d'une femme nue au milieu de la steppe...

La suite appartient au royaume de l'étrange et tourne autour de Entkhtaivan Dulamjav, une vraie cow girl filmée par une caméra affectueuse...

Vivant seule dans une yourte sans électricité, elle se déplace à dos de chameau mongol et élève ses troupeaux loin de la compagnie des hommes qu'elle tient à distance respectueuse...

Ayant accepté de tenir compagnie à un jeune policier chargé de monter la garde auprès du corps, la jeune bergère solitaire s'adoucit peu à peu et trouve malicieusement une solution pour combler son désir d'enfant !

Un film qui fait la part belle à un beau personnage de femme atypique mais néanmoins universelle dans sa quête personnelle !

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Publié le par Hélène
Publié dans : #cinéma

Le réalisateur japonais Tatsushi Omori nous raconte le roman d'apprentissage de Noriko (Haru Kuroki), une jeune fille de 20 ans qui ne sait pas trop que faire de sa vie...

Entraînée par sa vive et charmante cousine Michiko, elle décide d'apprendre la cérémonie du thé auprès d'une méticuleuse maîtresse Madame Takeda (émouvante Kiki Kirin disparue peu après le tournage)...

Les saisons se succèdent dans l'élégante maison de thé traditionnelle et Noriko honore pendant 10 ans ses rendez-vous du samedi...

Elle semble ignorer pourquoi elle y va mais elle apprend peu à peu l'importance des petites choses de la vie, de la répétition des gestes qui rend les moments précieux, acquiert de la profondeur et s'ouvre aux autres...

Un joli film trait d'union entre le Japon d'aujourd'hui et le Japon éternel !

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Publié le par Hélène
Publié dans : #cinéma

Après Grâce à Dieu, François Ozon retrouve son penchant pour les récits d'apprentissage...

Eté 85 est adapté du roman d'Aiden Chambers La danse du coucou que le réalisateur a lu à 17 ans soit à l'âge de ses deux héros...

Le film commence par la fin puis revient aux premières heures de cette histoire qui n'a duré que 6 semaines, lorsque Alexis (formidable Félix Lefebvre), 16 ans mais à peine sorti des rondeurs de l'enfance, chavire à bord d'un voilier emprunté à un ami au large du Tréport...

Surgit alors David  (tout aussi formidable Benjamin Voisin), 18 ans et déjà très sûr de son sex appeal, qui le ramène au port puis à son domicile pour qu'il puisse enfiler des vêtements secs...

Les clés nous sont données dès les premières images et l'on comprend très vite qu'il va se passer quelque chose entre ces deux-là mais il est bien évidemment impossible d'imaginer toutes les répercussions de cette rencontre qui oppose deux univers : celui d'Alexis, fils de docker adoré et surprotégé par sa mère (excellente Isabelle Nanty) et celui de David dont la mère légèrement foutraque (Valeria Bruni Tedeschi très à l'aise dans ce rôle) possède un magasin d'articles de marine légué par son défunt mari...

Tous les thèmes d'Ozon sont au rendez-vous : la mer et ses dangers, la mort avec un scène de morgue glaçante, le travestissement, la fascination d'un professeur (Melvil Poupaud émouvant) pour ses jeunes élèves...

On se laisse séduire par cet excellent thriller psychologique même si les aller retour permanents entre le présent et le passé retiennent l'émotion et nous réduisent à notre rôle de spectateur d'une intrigue ancrée dans une époque déjà un peu révolue...

Un film à voir pour ses interprètes et pour le voyage au Tréport !

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Publié le par Hélène
Publié dans : #livres

L.J. Wagner voue une passion à la scène. Journaliste de formation, il écrit régulièrement des pièces de théâtre et a créé une société consacrée aux relations presse de spectacles vivants...

Il vient de publier son premier roman aux Editions Souffles Littéraires : Gangrène !

Un drôle de titre pour une histoire d'amour d'aujourd'hui...

Véritable thriller amoureux,  ce livre à l'écriture nerveuse nous raconte la rencontre de Chloé, jeune femme libre et moderne au tempérament de feu dont la conception toute personnelle de l'amour désarçonne son entourage... avec Colin, un charmant jeune homme au sourire désarmant...

Chloé qui travaille dans une grande enseigne culturelle pour gagner sa vie, papillonne d'homme en homme et tient surtout à ne pas s'engager...

Mais Colin n'est pas comme les autres et à son corps défendant, Chloé va tomber désespérément amoureuse jusqu'à en perdre la belle maîtrise d'elle-même qu'elle opposait à tous ceux qui voulaient l'approcher de trop près !

Mais qui est ce Colin qui parle beaucoup mais bientôt se dérobe ?

De rebondissement en rebondissement, nous suivons avec délectation ce roman acidulé qui fait la part belle aux femmes même si ces dernières sont beaucoup plus complexes que l'image qu'elles projettent !

Un séduisant page turner pour cet été post-confinement !

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Publié le par Hélène
Publié dans : #cinéma

Grégory Magne réalise son deuxième long métrage avec cette délicate comédie qui fait la part belle aux parfums...

Emmanuelle Devos interprète avec brio le personnage d'Anne Walberg, un "nez" qui, après avoir perdu l'odorat, se voit contrainte d'accepter les missions les moins valorisantes : reproduire l'odeur d'une grotte, masquer les relents nauséabonds d'une usine chimique...

Isolée chez elle, cette artiste narcissique et capricieuse fait appel à un chauffeur pour ses déplacements en province : quand elle rencontre Guillaume (formidable Grégory Montel), elle le traite comme tous les autres : mal !

Mais Guillaume qui  a besoin de son job pour obtenir la garde partagée de sa petite fille de 10 ans lui tient tête et l'on suit avec amusement et intérêt la relation d'affinité élective qui se tisse entre ces deux êtres que tout sépare ! En apparence bien évidemment !

Le film nous offre de très jolis moments (notamment entre le père et la fille) mais surtout nous fait toucher du doigt la puissance de la créativité dans l'affirmation de soi...

A voir pour ses acteurs mais pas que !

 

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