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J'ai découvert Sally Hepworth dans ce roman qui vient de paraître et je vous recommande chaudement la lecture de ce suspense psychologique !
Après avoir vécu au Canada, au Royaume Uni et à Singapour, Sally Hepworth s'est installée avec son mari et leurs trois enfants à Melbourne pour se consacrer à l'écriture
"La belle-mère" est son 5ème livre mais seuls deux de ses ouvrages sont traduits en français : celui-ci et "Mères et filles" (Belfond, 2015)
A l'instar de Liane Moriarty, auteur que j'apprécie également, Sally Hepworth sait nous parler des femmes et plus particulièrement de la relation entre une belle-mère et sa belle- fille...
Savamment tricoté entre présent et passé mais sans que l'on si perde, le récit nous fait peu à peu découvrir la relation si particulière qui lie ces deux femmes au-delà des conventionnels conflits qui généralement caractérisent la relation belle-mère, belle-fille !
Avocate appréciée pour son dévouement, Diana se bat pour améliorer le sort des réfugiés et plus particulièrement des jeunes mères... Paradoxalement, elle se montre froide, distante voire blessante envers sa propre famille et plus spécifiquement envers Lucy, sa belle-fille qui rêverait de trouver en elle une mère de substitution...
Quand Diana meurt soudainement, la police entre dans la danse et soupçonne très vite son entourage... Diana se serait suicidée mais l'autopsie révèle qu'elle ne souffrait pas du cancer dont elle avait parlé aux siens... Qui découvrent qu'elle avait complètement modifié son testament peu de temps avant sa mort...
L'intrigue rebondit au fil des révélations par petites touches et nous font pénétrer dans la famille de Diana, en apparence si banale : un couple d'âge mûr et leurs deux enfants adultes (frère et soeur)...
L'actualité des réfugiés et les difficultés liées à l’entreprenariat sous-tendent ce roman complètement ancré dans son temps : le nôtre !
A lire pour oublier la pluie et le couvre-feu !