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Route 66

Route 66

Prenez vos bécanes pour aller au cinéma, voir des pièces de théâtre, admirer des expositions...

Publié le par Hélène
Publié dans : #cinéma

Deux formidables acteurs interprètent cette histoire inspirée par Jacques Le Fataliste et son maître de Diderot...

Emmanuel Mouret s'essaie au film en costumes et confie à Cécile de France et Edouard Baer les rôles de Madame de la Pommeraye et du marquis des Arcis...

Alice Isaaz, qui n'apparaît qu'à la mi-temps du film, incarne Mademoiselle de Joncquières...

Cécile de France et Edouard Baer excellent dans l'art du marivaudage à la française : que notre langue est belle lorsqu'elle se glisse élégamment dans les jeux de la séduction !

Madame de la Pommeraye, jeune veuve retirée sur ses terres fait languir le libertin marquis des Arcis... avant de céder à ses promesses d'amour éternel...

Quand après quelques années de mariage, elle se rend compte que la marquis a fini par se lasser de sa compagnie, elle décide de se venger avec l'aide de Mademoiselle de Joncquières et de sa mère...

Autant la première partie est spirituelle et joliment surannée, autant la seconde paraît bâclée et peu crédible car Madame de la Pommeraye n'est pas Madame de Merteuil... ou en tout cas la cruauté ne sied pas à Cécile de France...

Quant à Alice Isaaz, son registre univoque et quasi mutique nous fait bailler d'ennui...

Dommage, dommage...

 

 

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Publié le par Hélène
Publié dans : #cinéma

Jacques Audiard a choisi d'adapter le roman du canadien Patrick deWitt  et de faire appel à 4 grands acteurs américains  pour mieux habiter son premier western...

Nous sommes en 1851...

Joaquin Phoenix et John C. Reilly interprètent Charlie et Eli, les deux frères Sisters qui sont des tueurs à gage sans états d'âme, au service du Commodore...

Riz Ahmed est Warm, un chercheur d'or traqué par Morris, un détective privé lettré et soigné interprété par Jake Gyllenhaal, qui travaille également pour le Commodore...

Morris doit soutirer à Warm son procédé chimique pour trouver les pépites d'or et attendre les frères Sisters chargés de l'assassiner...

Mais rien ne se passe comme prévu et le quatuor chemine  de concert de l'Oregon à la Californie dans une macabre ruée vers l'or...

Jacques Audiard, comme à son habitude,  tourne un film d'hommes où les femmes sont réduites aux rôles de transgenre, de putain au coeur sensible ou de Ma Dalton...

Le film est dédié à son frère aîné, disparu lorsque Jacques Audiard avait 25 ans et nous parle de fratrie où l'aîné refuse sa place pour mieux protéger son fou de frère cadet qui a hérité des gènes violents du père...

Tous les critiques ont crié au génie devant Les frères Sisters

Pour ma part, j'hésite encore à me prononcer car si j'ai trouvé que le scénario était effectivement très original, que les portraits d'hommes étaient bien brossés et tutoyaient l'universalité des relations masculines, j'ai été très gênée par l'apologie du parricide et de la violence et les dialogues souvent laborieux m'ont semblé agir comme des pavés rohmériens dans la progression du récit...

Les acteurs sont tous très bons mais je me suis bizarrement ennuyée...

En réalité, je pense avoir été déçue car j'en attendais trop ! 

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Publié le par Hélène
Publié dans : #cinéma

Après Hippocrate et Médecin de campagne, Thomas Lilti, médecin passé à la réalisation, a voulu nous montrer l'enfer compétitif du concours d'entrée en médecine... et nous faire implicitement comprendre comment le mode de sélection pouvait induire les difficultés rencontrées par les médecins français installés...

Le réalisateur s'est beaucoup appuyé sur son expérience et a décidé d'illustrer son propos en confiant son rôle à un duo d'amis que tout oppose... et plus particulièrement leur origine sociale...

Antoine (formidable Vincent Lacoste) veut absolument être médecin et triple sa première année...

Benjamin (William Lebghil crève l'écran) ne sait pas s'il veut exercer la médecine mais il est le fils d'un chirurgien connu...

Le film alterne avec brio les scènes "documentaires" très réalistes : amphis bondés, séances de bachotage, révisons à la BU, salle d'examens de Villepinte, véritable hangar où la vie des étudiants se joue en une journée... et les scènes plus intimistes où les deux jeunes gens apprennent à se connaître et à s'épauler...

Le film est fort, énergisant mais surtout dénonce l'absurdité d'un système appelé à disparaître ?

 

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Publié le par Hélène
Publié dans : #cinéma

Kevin MacDonald a voulu dans ce documentaire nous montrer la "vraie" Whitney Houston...

Alternant témoignages, interviews et images d'archives, le réalisateur nous fait revivre le parcours de cette diva à la voix à nulle autre pareille, qui a vendu 200 millions d'albums et dont la chanson I will always love you est encore aujourd'hui le single le plus vendu par une chanteuse !

Fille de Cissy Houston choriste renommée, Whitney a fait ses premières armes en chantant des gospels dans une église de Newark...

Propulsée au zénith par le film Bodyguard , Whitney a connu alors l'injonction de rester toujours au top...

Le montage nous plonge dans la vie intime de la star et nous raconte la vampirisation par ses proches, l'addiction aux drogues dures, la bisexualité, l'abus sexuel subi dans l'enfance, ses relations orageuses avec son mari Bobby Brown et le tragique destin de sa fille Bobbi Kristina...

Sa voix magnifique nous bouleverse toujours mais le film est long (2 heures), trop long, chronologiquement mal construit... 

Pour ma part, j'ai nettement préféré le documentaire sur Amy Winehouse dont le ton était plus sensible, moins distancié, plus "incarné" 

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