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Route 66

Route 66

Prenez vos bécanes pour aller au cinéma, voir des pièces de théâtre, admirer des expositions...

Publié le par Hélène
Publié dans : #cinéma
"Le loup de Wall Street" : à voir si vous aimez Leonardo di Caprio

Le dernier film de Martin Scorsese est le biopic de Jordan Belfort, authentique trader de Wall Street !

Les acteurs sont excellents mais il est difficile de se passionner pour le héros Jordan (Leonardo Di Caprio), monstre de vulgarité et d'avidité, sinon de bêtise et ses complices tel celui interprété par son faire-valoir Jonah Hill !

Que dire devant l’écœurement que l'on ressent devant ces jeunes mâles cocaïnés et en rut perpétuel qui, "motivés" par leur patron, transforment leur vie professionnelle en une succession d'épisodes orgiaques !

Ce qui fait froid dans le dos, c'est que finalement rattrapé par le FBI, Jordan dénonce ses associés pour sauver sa peau et devient consultant à succès après trois petites années de prison où il fait beaucoup de sport !

A vous dégoûter à tout jamais du monde de la finance débridée et surpuissante !

Le film est certes un bel exercice de style certes mais il signe la faillite d'un système qui ne se régule plus !

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Publié le par Hélène
Publié dans : #cinéma
"Tel père tel fils" : un très joli film sur la difficulté de devenir le père de son enfant

Le film de Hirokazu Kore-Eda n'a rien à voir avec "La vie est un long fleuve tranquille" d'Etienne Chatiliez même si l'idée de départ est la même !

Deux bébés ont été intervertis à la maternité. Les familles : l'une riche et un peu coincée et l'autre pauvre et un peu bohème l'apprennent six ans après !

Le cinéaste nous montre avec tendresse et sans démonstration les conséquences psychologiques de cette révélation pour les deux couples et leurs enfants

Ryota architecte surbooké (interprété par la star Masaharu Fukuyama) a beaucoup de mal à aimer son petit garçon Keïta car il ne lui ressemble pas assez à son goût ?!

Ainsi lorsqu'il apprend la nouvelle, il est certes en colère mais il semble dans un premier temps presque soulagé : "tout s'explique donc" dit-il à sa douce épouse qui reçoit un second coup de poignard !

Les deux couples font connaissance, tentent de trouver une solution, les mères se rapprochent dans leur douleur, les pères en viennent presque aux mains ; quant aux enfants, ils constituent très vite une joyeuse bande façon famille recomposée...

La situation se corse lorsqu'ils décident de procéder à l'échange des deux petits garçons...

La mère de Keïta tangue du désespoir qu'elle n'arrive pas à faire partager à son mari...

Le père de Keïta se voit confronté à un petit garçon qui, au contraire de Keïta s'affirme, mais pour lequel il ne ressent rien, alors qu'il est la chair de sa chair !

Le couple de quincailliers accueille Keïta au milieu du capharnaüm chaleureux qui leur tient lieu de maison et le petit garçon trouve refuge sur les genoux du papa bricoleur !

Chaque scène nous parle joliment des parents que nous sommes ou que nous tentons plus ou moins maladroitement d'être car la vie de famille est une alchimie complexe qui marque à jamais enfants, mère et père dans une combinaison unique et mystérieuse !

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Publié le par Hélène
Publié dans : #cinéma
"2 automnes 3 hivers" : préférez le printemps !

Le réalisateur Sébastien Betbeder nous livre dans ce film une vision très négative des trentenaires...

Après de longues études ou non, ils cuvent leur déprime post diplôme, si si !!!

Ils ne font rien de leur vie, se regardent le nombril, ont des histoires d'amour tirées par les cheveux et s'ils ne prennent pas un coup de couteau dans le ventre, ils sont victimes d'un AVC, si si !!!

Le film entièrement en voix off est consternant de lieux communs ou autres invraisemblances

A fuir donc !!! car les trentenaires sont autrement formidables !

Les acteurs Vncent Macaigne (Arman), Maud Wyler (Amélie), Bastien Bouillon (Benjamin) et Audrey Bastien (Katia) font ce qu'ils peuvent pour avoir l'air modernes : ils portent des tenues cool, une barbe de trois jours, ils boivent des bières mais leurs histoires nous laissent complètement indifférents ! Si au moins ils cherchaient du boulot !

Il ne suffit pas de filmer pour ressembler à Rohmer !

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Publié le par Hélène
Publié dans : #théâtre
"Nos femmes" : un moment de joyeuse communion avec les acteurs

La pièce d'Eric Assous connait un grand succès tout à fait mérité ; dépêchez-vous d'aller la voir car les représentations s'arrêtent le 21 janvier !

Nous passons un très bon moment avec deux acteurs Richard Berry et Daniel Auteuil qui font partie de notre vie de cinéphiles et nous font partager la leur, de fiction en tout cas...

C'est l'histoire de trois amis Max, Paul et Simon (Didier Flamanc) qui se retrouvent souvent tous les trois pour jouer aux cartes et parler de leurs femmes...

Paul, rhumatologue, est l'heureux mari de Carine et de deux enfants adolescents... enfin c'est ce qu'il raconte !

Max, radiologue, passe de femme en femme et hésite à vivre avec Magali...

Tous les deux attendent Simon qui est en retard.. puis finit par les rejoindre complètement ivre en leur avouant qu'il vient de tuer sa femme Estelle !

L'amitié de ces trois-là va être soumise à rude épreuve car Simon leur demande de faire un faux témoignage ! L'un se récuse, l'autre tergiverse !

Les deux acteurs visiblement complices s'amusent comme des fous, en rajoutant un peu de temps en temps mais pour le plus grand plaisir du public qui jubile.. car cette pièce nous parle de nous, de la difficulté d^être deux, de l'usure du couple, de la solitude en famille, de l'image que l'on veut donner à ses amis...

Les masques vont tomber un court moment... mais comme dans la vraie vie, les trois personnages renforcés par l'amitié, vont repartir du bon pied pour un nouvel épisode de leurs histoires de couples fragiles et structurantes !

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Publié le par Hélène
Publié dans : #cinéma
"Suzanne" nous entraîne dans son histoire d'amour

Sara Forestier, interprète du rôle titre, est tout à fait magique en amoureuse farouche et fragile dans le film de Katell Quillevéré...

C'est l'histoire d'une famille qui vit dans le sud de la France, sur un quart de siècle...

Le père, Nicolas (excellent François Damiens), routier au volant d'un énorme camion, veille, malgré ses nombreuses absences, sur ses deux filles qu'il élève seul depuis le décès de leur mère, comme un matou jaloux : Suzanne et sa sœur Maria (ravissante Adèle Haenel - césarisée dans la catégorie second rôle féminin) grandissent côte à côte, inséparables...

Fille mère à 17 ans, Suzanne est une jeune femme toujours un peu "ailleurs" qui a du mal à trouver sa place dans la société... Elle saisit toutes les occasions pour s'évader et tombe raide dingue amoureuse d'un petit malfrat Julien (Paul Hamy) ... qu'elle va bientôt suivre dans sa cavale, abandonnant son fils à sa sœur cadette qui devient insensiblement le second pilier de la famille...

La caméra a l'originalité de s'attacher à ceux qui restent et dont la vie est comme suspendue à l'attente du retour de Suzanne ! Puis à sa sortie de prison... où elle suit à nouveau Julien et lui fait un enfant...

Car Suzanne et Julien s'aiment comme si chacun était pour l'autre source de vie...

Je vous recommande ce film pour sa petite musique, ses acteurs qui sont tous excellents et sa fin magnifique... où Suzanne devient enfin mère dans une scène que je vous laisse découvrir !

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Publié le par Hélène
Publié dans : #cinéma
"Le géant égoïste" ou le destin fracassé de deux gamins descendants des héros de Dickens

Le film de Clio Bernard nous emmène à Bradford au nord de l'Angleterre où les prairies mouillées regagnent du terrain sur les friches industrielles...

Les familles au chômage survivent misérablement grâce aux mères Courage qui ont beaucoup de mal à "tenir" leurs sauvageons de fils...

Le tableau économique et social fait froid dans le dos : nous sommes pourtant en Europe, au XXIe siècle comme l'attestent les portables !!!

"Le géant égoïste" au titre inspiré d'un ouvrage d'Oscar Wilde, c'est l'histoire de deux adolescents de 13 ans : le héros Arbor (Conner Chapman), gueule d'ange et tête malade... et le doux Swifty (Shaun Thomas), son fidèle complice et souffre douleur

Déscolarisés, les deux garçons traînent leur désœuvrement autour d'une centrale électrique désaffectée aux pylônes gigantesques qui se découpent dans le ciel noir étoilé, à la recherche de chutes de métaux qu'ils pourraient récupérer et vendre au ferrailleur du coin : Kitten (Sean Gilder) pour quelques livres...

Très débrouillard, Arbor est le cerveau du duo même si les crises dont il est victime lui font à chaque occasion commettre le geste qu'il ne faut pas, le privant ipso facto de l'affection qu'il quête maladroitement...

Séduit et lucide à la fois, Swifty accompagne Arbor dans sa quête d'affirmation tout en veillant fraternellement sur lui...

Swifty apprend à Arbor la douceur des chevaux... mais n'arrive pas à faire face à la folie d'Arbor dont chaque coup de tête le prend totalement au dépourvu...

Dans ce panorama de misère émergent toutefois de très belles images et quelques scènes poignantes ou saisissantes : Arbor réconforte et câline sa mère qui se lamente sur l'emprisonnement de son fils aîné junkie qui va jusqu'à voler les médicaments de son petit frère, une course de chevaux attelés sur l'autoroute à l'aube avant que les automobilistes ne l'empruntent...

Je ne vous dirai pas que le film est optimiste même si la fin laisse entrevoir, dans sa noirceur, un début de rédemption mais il vaut par son témoignage de notre époque qui ne cesse d'exclure la différence !

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Publié le par Hélène
Publié dans : #cinéma
"Le démantèlement" : le sacrifice d'un père Goriot dans la belle province

Sébastien Pilote filme ici les petits paysans québécois rattrapés par la crise économique...

La caméra s'attarde sur les paysages et sur les visages, les prairies vallonnées où paissent les moutons et le bleu des yeux fatigués par le labeur sans fin...

Gaby (formidable Gabriel Arcand) s'occupe seul de la bergerie dont il a hérité...

Tour à tour ses frères ont quitté la ferme puis sa femme est partie vivre à la ville voisine et enfin ses filles ont quitté la région pour s'installer à six heures de route à Montréal !

Son chien sur les talons, les journées du sexagénaire sont cadencées par l'alimentation du troupeau, les menus travaux pour consolider les enclos et les courses au village...

Malgré les belles images, le film est tout sauf bucolique car le vrai sujet est celui d'un homme qui a longtemps cru que ce qui était le plus important pour lui, c'était la ferme... mais la ferme lui a tout pris...

Et quand sa fille aînée Marie (Lucie Laurier) vient lui annoncer son divorce et ses soucis financiers, il tergiverse un peu mais se résout rapidement à vendre la terre, la ferme, le troupeau et la maison de ses ancêtres - renonçant ainsi à une fin de vie digne mais permettant à sa fille d'élever dignement ses propres enfants...

Le film nous réserve quelques très jolies scènes comme celle entre Gaby et sa fille cadette Frédérique (ravissante Sophie Desmarais) qui s'est lancée dans une carrière théâtrale ; elle ne vient jamais le voir mais quand elle apprend par l'ami et comptable de son père Louis (Gilles Renaud) que son père a décidé de vendre, elle quitte tout pour être à ses côtés en ces moments qui signent la fin d'une époque...

Nostalgie, nostalgie ! mais aussi dévouement des nouveaux pères fragilisés par l'amour qu'ils portent à leurs filles! mais aussi solitude de ces derniers garants d'un certain équilibre écologique...

Un joli film, à la fois classique et moderne chez nos cousins de l'autre côté de l'Atlantique !

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Publié le par Hélène
Publié dans : #théâtre
"La chanson de l'éléphant" : un thriller en hôpital psychiatrique

De Nicolas Billon, un spectacle intelligent et délicieusement inquiétant au Petit Montparnasse !

Un thérapeute, le docteur Lawrence a disparu de l'hôpital canadien où il exerce sans laisser de trace... sa voiture n'est plus sur le parking et toute l'équipe s'émeut !

Le directeur de l'hôpital, le docteur Greenberg (superbement campé par Pierre Cassignard) veut faire la lumière sur cette affaire !

Il convoque donc, le soir de Noël alors qu'il a promis à sa femme de rentrer tôt, le dernier patient du docteur Lawrence, Michaël (excellent Jean Baptiste Maunier) !

L'infirmière Mademoiselle Peterson (Christine Bonnard plus vraie que nature) essaie mais en vain de mettre le directeur en garde : Michaël, jeune psychopathe de 28 ans est très intelligent, très manipulateur et donc très dangereux !

Elle lui apporte donc son dossier à la reliure rouge ! en lui demandant expressément de le lire, mais le docteur Greenberg n'en a cure : il veut aller vite et son seul désir est d'interroger Michaël sur ce qui s'est passé à la fin de sa séance...

Las !, le directeur comprend dès les premiers échanges avec le jeune homme que la vérité ne l'intéresse pas... A chacune de ces questions, Michaël l'interroge en retour sur sa connaissance de la vie des éléphants et en dernier recours se met à chanter d'une voix de fausset : un éléphant ça trompe, ça trompe...

Michaël aime avant tout jouer avec les gens et il va user dans l'heure qui suit de toutes les ficelles de son intelligence hors du commun !

Le directeur passe par toutes les émotions, alternant menaces, abattement, capitulations, recours multiples à Mademoiselle Peterson qui, malgré ses intuitions n'arrive pas à convaincre le docteur Greenberg de se méfier ni Michaël de renoncer à son petit jeu...

Au fil des échanges, Michaël confie au docteur Greenberg des vraies bribes de l'histoire de son enfance de mal aimé entre un père qui a pris la fuite et une mère cantatrice trop célèbre qui ne voulait pas s'encombrer d'un enfant... tout en lui faisant une psychanalyse sauvage sur ses rapports avec sa femme...

De mensonge en mensonge, négociation après négociation, Michaël va finir par révéler ce qu'est devenu le docteur Lawrence et nous comprenons dans les dernières minutes pourquoi il lui est si difficile d'en parler !

Un dialogue éblouissant entre un médecin qui a abandonné la pratique de son métier et un patient qui se vante d'être le cas le plus intéressant du docteur Lawrence !

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Publié le par Hélène
Publié dans : #cinéma
"The lunchbox" : à voir de toute urgence !

Le réalisateur indien Ritesh Batra signe son premier film et c'est avec impatience que nous attendons les suivants !

Sa petite musique, loin de Bollywood, nous parle de l'Inde et de la vie à Bombay, de la solitude des êtres au sein d'une foule affairée et bigarrée, de la difficulté d'être une femme libre quand la société vous cantonne dans votre rôle de mère au foyer...

Il était une fois une très jolie jeune femme Ila (Nimrat Kaur) délaissée par son mari...

Désireuse de le reconquérir et aidée en cela par une vieille voisine avec laquelle elle échange par la fenêtre propos et ingrédients (on ne la verra jamais), décide de mettre dans la lunchbox de son mari des plats dignes du plus grand restaurant...

Accrochés au guidon d'un antique vélo, au milieu de la circulation abracadabrantesque de la ville tentaculaire, nous suivons le ballet de cette lunchbox qui bénéficie d'un système de livraison archaïque mais sans erreur qui traverse le tout Bombay (le système a été audité et a reçu l'imprimatur de Harvard !)...

Ila est désolée par la réaction de son mari qui ne lui parle de rien quand il rentre le soir et s'isole dans sa chambre avec son téléphone portable... Au bout de quelques jours, elle comprend que la boîte, malgré l'excellence du système, a dû atterrir sur le bureau d'un autre employé !

Ce quelqu'un d'autre c'est Saajan (Irrfan Khan), chef comptable proche de la retraite, qui tel Droopy traîne son ennui depuis la mort de son épouse... Il n'a plus goût à rien, mange tout seul à la cantine et fuit on jeune remplaçant Shaikh (Nawazuddin Siddiqui) qui en fait des tonnes pour lui plaire...

La scène de la première livraison de la lunchbox sur le bureau encombré de cet anonyme dans une salle à la Playtime vaut à elle seule le détour... sans parler de la première dégustation étonnée et ravie de son délicieux contenu...

La gamelle devient bientôt boîte aux lettres et les deux esseulés vont entamer une correspondance qui, à petites touches, va les transformer...

Ila sort du déni et comprend que son mari la trompe... Shaikh va doucement s'ouvrir à nouveau aux autres jusqu'à attendre les irruptions de son encombrant jeune collègue...

Nous suivons les personnages dans les trains surbondés dans lesquels s'asseoir est un exploit, dans leur intimité et leur nostalgie d'une Inde aujourd'hui en voie de disparition, dans les préparatifs d'un mariage tout en couleurs...

Le film est délicieux de bout en bout, un vrai régal... dommage que l'on ne puisse pas goûter les plats d'Ila !

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Publié le par Hélène
Publié dans : #cinéma
"Casse tête chinois" ou les tribulations d'une bande de quadragénaires à Chinatown

Nous retrouvons la bande de "L'auberge espagnole" au cœur de New York en plein quartier chinois... Erasmus s'exporte de l'autre côté de l'Atlantique !

Le film commence toutefois à Paris... Paris où l'histoire de Xavier (Romain Duris) et de Wendy (Kelly Reilly) se termine après dix ans de vie commune et deux enfants !

Wendy, qui a rencontré un riche géant américain, s'installe à Manhattan...

Xavier, romancier en panne, s'installe à Brooklyn chez son amie Isabelle (Cécile de France) pour se rapprocher de ses enfants... puis s'installe à Chinatown où il accueille pour une semaine son ex, Martine (Audrey Tautou) !

la caméra de Cédric Klapisch filme les jeunes quadras avec gourmandise, les précipitant dans des aventures qui les amènent à reconstituer plus ou moins l'appartement communautaire à géométrie variable de Barcelone !

Happés par la joyeuse effervescence de New York et le génie commercial des chinois, nos héros vivent pleinement leur époque, zigzaguant entre familles recomposées, homosexualité et désir d'enfant, mariage blanc et travail au noir, débrouille au ras du bitume et au sommet des gratte ciels...

Un petit film sans prétention mais à l'énergie contagieuse avec quelques jolis moments : le fils aîné de Xavier qui adopte spontanément la petite demi-sœur qu'il découvre, Audrey Tautou qui séduit les chinois dans leur langue, Hegel qui s'invite chez Xavier pour lui souffler la trame du roman de sa vie qu'il finit par écrire à la grande joie de son éditeur...

Pas étonnant que les jeunes français partent travailler ailleurs, là où demain peut encore s'inventer !

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