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Route 66

Route 66

Prenez vos bécanes pour aller au cinéma, voir des pièces de théâtre, admirer des expositions...

livres

Publié le par Hélène
Publié dans : #livres

Dans son magnifique et poignant roman qui a été récompensé par le Grand Prix RTL Lire 2023, Gaëlle Nohant nous raconte l'histoire d'Irène, une française, jeune mariée à un allemand, trouve en 1990 un emploi dans un obscur bureau où elle est accueillie par une femme sévère à l'accent polonais et au regard intimidant...

Quand elle comprend la vocation de ce bureau : créé en 1948 dans la ville hessoise de Bad Arolsen en Allemagne, l’International Tracing Service, renommé Arolsen Archives en 2019, est le plus grand centre de documentation, d’information et de recherche sur la persécution national-socialiste, le travail forcé et la Shoah... elle n'ose pas en parler à son mari...

Rapidement passionnée par son travail d'investigation, elle a du mal à trouver du temps pour elle et pour son fils... qu'elle élève seule après un rapide divorce...
A l'automne 2016, Irène se voit confier une mission inédite : restituer les milliers d’objets dont le centre a hérité à la libération des camps : un Pierrot de tissu terni, un médaillon, un mouchoir brodé… Pour chaque objet même modeste, il lui incombe de retrouver la trace de son propriétaire déporté, afin de remettre à ses descendants le souvenir de leur parent.
Au fil de ses enquêtes qui la mènent de Varsovie à Paris et Berlin, en passant par Thessalonique et l'Argentine, Irène multiplie les rencontres, se heurte à son propre passé et perce le mystère des errements du bureau.

Véritable page turner, le livre ne nous lâche plus, nous livrant au fil des pages le récit d'exactions quasiment insoutenables perpétrées par le régime nazi à l'encontre d'individus qui ont eu le malheur d'être happés par la "logique" infernale de la solution finale - et nous faisant témoins de moments magiques perlés d'humanité qui ignorent les frontières et constituent la mémoire collective de l'Europe...

"Le Bureau d'éclaircissement des destins" vient compléter la fresque du "récit de l'indicible" qu'ont tenté d'écrire les grands témoins comme Anne Franck, Primo Levi, Robert Antelme, Elie Wiesel, Simone Veil... ou plus littérairement le romancier Jonathan Littell... et c'est passionnant !

 

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Publié le par Hélène
Publié dans : #livres

Dans un phrasé suave et singulier, la romancière mauricienne évoque avec pudeur l'histoire de sa famille, les Pathareddy-Appanah, des engagés indiens de la fin du XIXe siècle...

Née le 24 mai 1973 à Mahébourg, elle passe les cinq premières années de son enfance dans le Nord de l'île Maurice, à Piton.

Après de premiers essais littéraires à l'île Maurice, elle vient s'installer en France fin 1998,  où elle écrit son premier roman, "Les Rochers de Poudre d'Or".

Dans "La Mémoire délavée", le récit s'ouvre sur un vol d'étourneaux dont le murmure dans une langue secrète fait écho à toutes les migrations et surtout à celle d'aïeux, partis d'un village d'Inde en 1872 pour rejoindre l'île Maurice.

Ces coolies venaient remplacer les esclaves noirs et étaient affublés d'un numéro en arrivant à Port-Louis, premier signe d'une terrible déshumanisation dont l'auteur décrit avec précision chaque détail.

Pour sauver la mémoire de ses ancêtres, laboureurs analphabètes dans des domaines sucriers, pour qu'elle cesse de se délaver de génération en génération, elle interroge les vivants et tente de retisser la trame de leurs vies...

Et s'attarde sur le portrait de ses grands parents : son grand-père à la taille altière qui n'hésite pas à se battre contre l'injustice, sa grand-mère toute menue qui aurait eu 13 ou 15 enfants et dont la détermination a sauvé son fils (le père de Nathacha) de la terrible épidémie de poliomyélite qui a touché l'île en 1948...

Dans une langue française délicate et goûteuse comme une mangue cueillie sur l'arbre, Nathacha Appanah se confie et nous émeut jusqu'aux dernières lignes de son roman !


 

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Publié le par Hélène
Publié dans : #livres

Octobre 2010. John Earle McLaren – " Whitey " – a soixante-sept ans. Homme blanc et puissant, père d'une famille de cinq enfants, il est connu comme l'ancien maire respecté de la petite ville de Hammond, dans l'État de New York. Alors quand il aperçoit un matin sur le bord de la chaussée un individu à la peau foncée brutalisé par des officiers de police, il fait de son intervention un devoir moral. Il tente de ramener les policiers à la raison, mais des coups de Taser l'envoient au sol, de violentes impulsions électriques auxquelles il ne survivra pas. Selon la version officielle, Whitey est décédé dans un accident de la route, des suites d'une crise cardiaque.

C'est le point de départ du récit du roman de Joyce Carol Oates (paru en 2020) : page après page, elle nous fait partager le deuil d'une famille anéantie par la mort du "pater familias"...

Le lecteur, fasciné par ce récit de 900 pages qui se lit comme un page turner, entre tour à tour dans la psyché de la femme de Whitey, la douce et dévouée Jessalyn, de son fils aîné Thom qui présente tous les signes de la réussite personnelle et professionnelle, de sa fille aînée Beverly dite Bev qui n'en peut plus d'être une desperate housewoman, de Lorene, la fille du milieu de la fratrie qui trouve son épanouissement dans ses responsabilités de proviseur de collège, de la petite dernière Sophia, la plus intelligente, qui hésite à entrer dans l'âge adulte et du petit dernier Virgil, le préféré de sa mère, qui a tourné le dos au modèle paternel en devenant hippie dans une communauté écolo...

Le texte brillamment construit nous donne à entendre ce que chacun pense, dit ou souhaiterait dire, fait ou souhaitait faire ; il nous parle du présent des membres de cette famille mais également de leur passé et nous suggère leur futur ; chacun est détruit par la mort du mari et du père et continue à s'"estimer" en fonction de ce qu'il aurait souhaité pour eux ; chacun imagine que l'autre ne peut pas réagir comme il le fait car leur père n'aurait pas encouragé cette attitude...

En filigrane mais sans complaisance l'auteur nous parle également des maux de la société américaine : son racisme, son puritanisme, son patriarcat assumé, son hypocrisie bien pensante, ses diktats de réussite, son capitalisme libéral ouvertement affiché et la violence de ses forces de l'ordre...

Au-delà de cette fascinante analyse, Joyce Carol Oates imagine un dénouement brillant qui rebat les cartes des caractères présupposés de chacun et révèle les forces cachées et les fissures de cette famille en apparence parfaite !

NB : le titre du livre fait référence à un poème de Walt Whitman

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Publié le par Hélène
Publié dans : #livres

Récompensé du Prix du Livre Inter, le dernier roman de Mathieu Belezi fascine dès les premières lignes : "j'ai pleuré, je n'ai pas pu m'empêcher de pleurer quand nous sommes arrivés et que nous avons vu la terre qu'il allait falloir travailler, sainte et sainte mère de Dieu"...

L'auteur qui s'est fait connaître par sa grande trilogie algérienne, publiée successivement aux éditions Albin Michel (C'était notre terre, 2008) et Flammarion (Les vieux Fous, 2011 ; Un faux pas dans la vie d'Emma Picard, 2015), nous raconte le destin d'une famille de colons et d'un soldat pris dans l'enfer oublié de la colonisation algérienne au dix-neuvième siècle...

Séraphine, jeune mère de famille française, nous fait partager le quotidien des premiers moments vécus sur cette terre hostile : les trois mois d'hiver enfermés dans une tente militaire partagée avec une autre famille, "terrés comme des porcs dans une auge"...  puis le bref éblouissement du printemps, auquel ont trop vite succédé un été torride et les ravages du choléra !

Les pages se succèdent comme un journal de bord, entrecoupés du récit d'un soldat qui colonise en mettant le feu aux villages, tranchant des têtes et violant des femmes ... "Nous ne sommes pas des anges " répète le capitaine qui "veille" au moral de ses troupes en leur autorisant toutes les exactions...

Un récit envoûtant de 150 pages qui dit la folie des hommes et la tragédie des femmes, aveuglés par les promesses de la conquête...

Un livre nécessaire !

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Publié le par Hélène
Publié dans : #livres

Pour écrire sa première fiction sur le pouvoir en Russie, le politologue Giuliano da Empoli s’est inspiré de Vladislav Sourkov, longtemps conseiller de Poutine.

C’est en effectuant des recherches pour Les ingénieurs du chaos (JC Lattès, 2019), un essai – traduit en douze langues – consacré aux conseillers des leaders populistes, qu’il s’est familiarisé avec la figure de Vladislav Sourkov, dont son protagoniste est librement inspiré.

Vladislav Sourkov n’est pas un inconnu sur la scène internationale. Cet idéologue ayant conceptualisé les notions de « verticale du pouvoir » et de « démocratie souveraine » a occupé plusieurs fonctions dans l’administration présidentielle russe depuis le début des années 2000.

Dans Le Mage du Kremlin, Giuliano da Empoli retrace fidèlement les grandes lignes de sa carrière politique, jusqu’au dossier ukrainien, dont il fut chargé quelques mois avant l'annexion de la Crimée par les Russes en mars 2014 et l'intervention militaire dans le Donbass...

Giuliano da Empoli, lui-même ancien conseiller de Matteo Renzi et excellent connaisseur de la Russie, mène une enquête imaginaire. Et « retrouve » l’ex-conseiller au fin fond de la campagne moscovite, dans une villa à la Tchekhov, pour une nuit de confession. Son Vadim Baranov est-il proche du modèle ? Qu’importe, la culture et l’intelligence du personnage séduisent. Giuliano da Empoli lui invente un grand-père fasciné par Custine, l’écrivain français qui avait écrit en 1839 un portrait à charge de la Russie...

Pour Baranov, le destin des Russes est d’être gouverné par les descendants d’Ivan le Terrible. Grâce à l’oligarque Boris Berezovsky, qui a pris, sous Eltsine, le contrôle de la télévision d’État, il a rencontré à Saint-Pétersbourg « un blond pâle aux traits décolorés, portant un costume en acrylique beige » : le chef du FSB (ex-KGB). Baranov le convainc que les Russes ont « un désir de verticalité ».

"Coaché" par Baranov, Poutine se métamorphose et enfle jusqu'à devenir «le Tsar», écarte les oligarques pour reprendre le contrôle des richesses du pays, galvanise le peuple en promettant de mettre fin à la désintégration de la Russie.

Peu à peu, le récit, aussi passionnant qu'un roman policier, nous dévoile les dessous de l'ère Poutine en nous faisant entrer dans la tête du Tsar, exaspéré par la condescendance américaine, la perte de la Crimée, siège de la flotte militaire russe, et la «révolution orange» qui menace, par contagion, son propre pouvoir…

Écrit avant l’invasion russe en Ukraine en février dernier, Le mage du Kremlin est tristement prémonitoire, énonçant que « la première règle du pouvoir est de persévérer dans les erreurs, de ne pas montrer la plus petite fissure dans le mur de l’autorité ». La fascination pour le chaos est omniprésente !

A lire pour mieux comprendre que les Russes ne sont pas gouvernés par l'esprit de raison occidental !

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Publié le par Hélène
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Note en dernière page du dernier ouvrage d'Eric Vuillard

"Du côté de la France et des Etats-Unis, il y eut en tout quatre cent mille morts, si l'on compte les tirailleurs, les supplétifs indochinois, troupes coloniales qui formaient l'essentiel de notre armée. Du côté vietnamien, la guerre fit au moins trois millions six cent mille morts. Dix fois plus. Cela fait autant que de Français et d'Allemands pendant la Première Guerre mondiale"

Quatre millions de morts en trente années de guerre, est-ce une sortie honorable ?

L'auteur nous fait revivre la séance du 19 octobre 1950 à l'Assemblée, au lendemain du désastre de Cao Bang,  où Pierre Mendès-France osa, à la stupeur de ses chenus collègues en pleine digestion, évoquer la possibilité de recherche d'"un accord politique, un accord, évidemment, avec ceux qui nous combattent"...

Nous invite à partager les dernières heures de la bataille de Dien Bien Phu (), où les combats sous le commandement du Général Christian de la Croix de Castries (photo de couverture), continuent au gré des revirements stratégiques du Général Henri Navarre commandant en chef des forces françaises en Indochine...

Nous fait pénétrer dans l'état d'esprit des protagonistes de l'époque, qu'il croque avec férocité, pour dénoncer avec brio les dessous nauséabonds de l'Histoire et plus particulièrement l'alliance délétère des pouvoirs économiques et politiques durant la guerre du Vietnam en France et aux Etats-Unis...

Sait-on par exemple que la guerre du Vietnam a considérablement enrichi la Banque d'Indochine qui s'était discrètement retirée du Vietnam dès 1949, bien avant la défaite de la France - et surtout ses puissants et consanguins actionnaires ?

Le texte entre en résonance avec l'extrême financiarisation actuelle du monde occidental et nous fait nous interroger sur le possible contre pouvoir des mots dans la littérature et dans la presse écrite, à une époque où les réseaux sociaux et leur déversement verbal en continu tiennent lieu d'informations et de vérités pour de nombreux citoyens ?

L'écrivain apporte sa pierre au débat qui fait rage sur le récit national du colonialisme et sa plume alerte et théâtrale nous séduit pour son engagement sans concession !

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Publié le par Hélène
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Avec ce nouveau roman, Karine Tuil nous fait partager le quotidien de juges d'instruction antiterroristes...

Mai 2016 : la juge Alma Revel est confrontée à une décision à nulle autre semblable en termes de responsabilité : comment se prononcer sur le sort d'un jeune homme de 23 ans suspecté d'avoir rejoint l'Etat islamique en Syrie ?

Doit-elle le libérer puisqu'il jure être parti pour des motifs humanitaires et être rentré en France dès qu'il a pris conscience de la terrible réalité des combattants de Daech ?

Doit-elle l'emprisonner alors qu'il n'a rien "fait" et qu'il n'a plus qu'un souhait : s'insérer dans la société et s'occuper de sa femme et de son fils qui l'attendent avec impatience ?

Confrontée à l'indicible, prise dans un tourbillon personnel émotionnel qui la fait se réfugier dans les bras d'un avocat qui représente le mis en examen, Alma tente de se raccrocher à la raison, à la recherche d'objectivité qui l'a menée jusqu'ici aux plus hautes fonctions de la magistrature...

Le roman se lit comme un thriller et nous interroge : les victimes, leurs parents et plus largement la société contemporaine réclament et à juste titre la condamnation de la violence terroriste mais où mettre la barre du curseur face à un présumé terroriste ?

Que ferions-nous à la place d'Alma Revel ?

Pour ceux qui ont des certitudes... et pour ceux qui n'en ont pas, je vous conseille la lecture de ce livre,  témoignage romancé sur un métier largement méconnu dont les décisions sont lourdes de conséquences !

 

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Publié le par Hélène
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Le premier roman de Alex Michaelides, scénariste britannique, est un coup de maître...

Né d'un père grec et d'une mère anglaise, Alex Michaelides a étudié la littérature anglaise à l'Université de Cambridge et est titulaire d'un M.A. en scénarisation à l'American Film Institute à Los Angeles.

"Dans son silence", l'auteur qui a également étudié la psychanalyse et a travaillé deux ans dans une clinique psychiatrique pour jeunes, nous plonge dans l'univers de Grove, un établissement menacé de fermeture...

Son héroïne Alice est une jeune peintre anglaise en vogue, vivant dans une superbe maison près de Londres avec son mari Gabriel, photographe de mode...

Quand elle est retrouvée chez elle hagarde et recouverte de sang devant le cadavre de son mari, la machine judiciaro-policière s'emballe...

Aussitôt arrêtée, Alicia ne dira plus un mot ;  jugée mentalement irresponsable, elle est internée à Grove où six ans plus tard, le jeune et ambitieux psychothérapeute Theo Faber, fascinée par cette femme qui se mure dans son silence,  réussit à se faire embaucher...

Mêlant habilement les flash backs pour nous faire découvrir peu à peu le parcours et la personnalité des différents personnages du roman, l'auteur nous invite dans les méandres d'une fascinante analyse psychanalytique et réussit à nous tenir en haleine jusqu'aux toutes dernières pages où s'esquisse sous nos yeux ce que nous n'avions pas voulu ou su voir !

"Dans son silence" nous parle d'enfance meurtrie, d'émotions non exprimées, de maladie mentale, mais également d'art, de philosophie et bien évidemment de psychanalyse !

Un vrai page turner !

 

 

 

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Publié le par Hélène
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Joyce Carol Oates, auteure américaine prolifique née en 1938, nous parle dans un de ses derniers romans paru en 2019, de Violet Rue Kerrigan, une jeune fille dont le destin va basculer à l'âge de 12 ans... 

Cadette d'une fratrie de sept enfants au sein d'une famille irlandaise ordinaire, Violet Rue va commettre l'irréparable en dénonçant pour meurtre ses deux frères ainés tortionnaires d'un jeune Africain-Américain...

Elle était la préférée de son père, elle est maintenant celle qui a "cafardé" et entraîné le déshonneur de la famille...

Exilée chez une tante loin du domicile familial, Violet Rue revient sur son passé et tente de faire face aux défis qui l'attendent dans l'Amérique sexiste des années 70 où la parole des hommes ne souffre aucune contestation...

Interrogeant les liens familiaux, questionnant la place des noirs,  dénonçant la difficile émancipation des femmes de milieu modeste, Joyce Carol Oates livre un roman bouleversant sur une enfance brisée qui tente de se reconstruire !

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Publié le par Hélène
Publié dans : #livres

Septième roman de Cécile Coulon, Une bête au Paradis a reçu le prix littéraire du Monde en 2019 !

Emilienne gère la ferme du Paradis d'une main de fer grâce au secours de Louis, garçon de ferme qu'elle a soustrait à ses parents violents et élève seule ses deux petits enfants Blanche et Gabriel suite au décès accidentel de leurs parents...

Intelligente et volontaire, Blanche grandit dans l'amour de la terre familiale dont elle s'occupe avec talent...

Son attirance pour Alexandre, camarade de classe qu'elle aide dans ses devoirs va bientôt se transformer en passion exclusive sous l’œil jaloux de Louis...

Quand Alexandre décide de partir à la ville pour poursuivre des études commerciales, Blanche sombre dans la dépression et se jette à corps perdu dans le travail...

L'écrivaine nous conte la terrible vengeance de Blanche envers Alexandre lorsque ce dernier revient au village après 12 ans d'absence...

Possédée par sa folie amoureuse, l'héroïne défend sa terre comme elle défendrait ses petits et laisse le lecteur hébété et vaguement écoeuré par le déchainement de cette violence primaire !

 

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