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Route 66

Route 66

Prenez vos bécanes pour aller au cinéma, voir des pièces de théâtre, admirer des expositions...

Publié le par Hélène
Publié dans : #cinéma
"Un château en Italie", un film bancal et attachant

Tout comme sa réalisatrice qui est décrite ainsi par Louis Garrel son (ex) compagnon à la ville et dans le film : Valeria Bruni Tedeschi se tord constamment les chevilles sur ses talons aiguilles et c'est agaçant !

Valeria se met en scène pour la troisième fois : elle est Federica, pauvre petite fille riche dans "Il est plus facile pour un chameau", Marcelline, la comédienne en déroute d'"Actrices" et ici Louise, l'héritière sans travail, sans homme et sans enfant !

Je ne sais pas si elle aussi paumée dans la vie que dans ses scénarios mais elle ne donne pas envie d'être riche !!!

"Un château en Italie" c'est l'Italie décadente d'aujourd'hui avec ses anciens riches obligés de vendre leurs Brueghel et leurs châteaux, entourés par des serviteurs trop lucides pour les aimer, dont les fils meurent du sida et les filles n'arrivent pas à avoir d'enfant !

Valeria Bruni Tedeschi est égale à elle-même : c'est une femme défaite, déjantée, dépassée... qui n'a plus que très rarement des moments de grâce... où sa beauté éclipsait celle de sa célèbre sœur...

Louis Garrel est égal à lui-même, sombre, boudeur avec son œil charbonneux et sa barbe de trois jours !

La mère de Valeria, Marisa Borini, qui joue son propre rôle est plus une grande pianiste qu'une actrice ! A noter que la bande son vaut le déplacement...

Le film a été tourné à la mémoire du frère de Valeria et de Carla mort du sida et l'acteur qui l'incarne Filippo Timi est tout simplement magique ! En effet si la vie se retire en lui, il n'en reste pas moins la figure masculine qui aide les femmes de sa famille à tenir debout...

Un film à voir ne serait-ce que pour la scène magnifique où le fils fait danser dans sa chambre d'hôpital, la jeune femme qu'il vient d'épouser, sa mère et sa sœur !

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Publié le par Hélène
Publié dans : #cinéma
Voir ou ne pas voir "Prisoners" that is the question !

Et je n'ai pas la réponse !

Convaincue par une amie, je suis allée voir le film du canadien Denis Villeneuve tourné dans une bourgade américaine moyenne...

Des allées qui n'en finissent plus... bordées de maisons individuelles à bardeaux plus ou moins défraîchis... et devant chaque maison des pick ups boueux...

Nous sommes dans "le trou du cul" de l'Amérique avec ses personnages poisseux, bruts de décoffrage...

Un père revient en voiture de la chasse avec son fils... son fils vient de tuer un chamois à la grande fierté de son père... son père en profite pour lui livrer sa philosophie de la vie, héritée de son propre père gardien de prison... le ton est donné car ce père va être le "héros" de la suite de l'histoire mais il ne le sait pas encore...

Retour à la vie de famille... le père : Keller (saisissant Hugh Jackman) se rend avec sa famille chez des voisins à l'autre bout de la rue pour fêter Thanksgiving...

L'ambiance est joyeuse... les deux petites filles des deux couples : Anna la blonde et Joy la black échappent à la surveillance de leurs parents... et disparaissent !

Fascinant d'observer la réaction des quatre parents : le père d'Anna, Keller, se situe tout de suite dans l'agressivité, quant à sa mère elle ne pense qu'à dormir pour oublier, gavée d'anxiolytiques...

Les parents de Joy sont moins manichéens : en effet si son père se révèle très vite veule et mou, sa mère ne cesse de nous étonner par son sang froid !

Le jeune inspecteur qui mène l'enquête (avisé Jake Gyllenhall) essaie de faire face à l'absence d'indices, à la fureur de Keller et à la solitude dans laquelle le laisse son chef ! Inquiétant portrait de la police américaine !

Rien n'a été remarqué de suspect ce jour-là à part la présence d'un camping car un peu déglingué qui est resté stationné quelque temps dans la rue, non loin de la maison où les deux fillettes se sont volatilisées...

Le conducteur est vite localisé par la police et arrêté pour délit de fuite... Alex (troublant Paul Dano), un faible d'esprit aux lunettes de hibou qui vit chez sa tante, entre en scène...

Le film bascule dans la violence, quand Keller, rendu fou furieux par la relaxe du suspect, décide d'agir dans son coin en père justicier d'une noble cause... et pour ce faire enlève Alex, le séquestre et le torture... S'ensuivent des scènes insupportables à regarder et qui ne rajoutent rien à ce drame qui embourbe tous les protagonistes : parents, voisins et forces de l'ordre...

Le film avance de rebondissement en rebondissement jusqu'à une fin étonnamment heureuse... mais si... qui laisse néanmoins pas mal de zones d'ombre face aux différentes pistes ouvertes dans le scénario...

Je crois que j'aurais préféré lire cette histoire et me construire moi-même les images dans la tête : le film aurait été plus court et moins teinté de nauséabonde bondieuserie !

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Publié le par Hélène
Publié dans : #cinéma
"Le coeur des hommes 3" : un film pour les vacances de Toussaint

Il était une fois 4 copains Alex (Marc Lavoine), Antoine (Bernard Campan), Manu (Jean Pierre Darroussin) et Jeff (Gérard Darmon)... mais Jeff est parti aux USA...

Dans l'opus n°3 de Marc Esposito, le quatuor se reconstitue avec Jean (Eric Elmosnino), patron d'Antoine passé de la cour de récréation au ministère de la jeunesse et des sports...

La saga s'embourgeoise un peu : les qiuatre nouveaux copains font du jogging au parc Monceau, Jean les impressionne au départ car il est polytechnicien et énarque... mais sympa quand même...

Le scénario, un peu décousu, nous parle de ces quatre quadras si actuels dans les hauts et les bas de leur vie privée : Manu, à la tête d'une famille recomposée est très amoureux de sa nouvelle compagne atteinte d'un cancer, Antoine, tout juste séparé de sa femme, passe d'une aventure à l'autre avant de retomber amoureux d'une collègue de bureau (elle aussi énarque), Alex découvre qu'il a fils de 10 ans, fruit d'une liaison avec son assistante, Jean essaie de gérer la dépression de la mère de sa fille...

Le film gentillet, flirte un peu trop avec l'esprit potache qui siège en dessous de la ceinture mais se laisse regarder... en espérant que la suite soit un peu plus qu'un épisode de série franchouillarde !

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Publié le par Hélène
Publié dans : #théâtre
"La dame de la mer"  : un joli moment de théâtre

Eric Emmanuel Schmitt met en scène le drame d'Ibsen au théâtre Montparnasse !

Le décor donne le ton de l'histoire qui nous est contée : nous sommes dans une maison bourgeoise dont l'immense baie vitrée donne sur un ciel de fjord nordique... deux jeunes filles lianes décorent le séjour de blanches orchidées et attendent le retour de leur père, le docteur Wangel (puissant et délicieux Jacques Weber), pour souhaiter l'anniversaire de leur mère... dont on apprendra un peu plus tard qu'elle est décédée...

Derrière la vitre, un peintre donne la touche finale à son tableau de fjord dans lequel doit figurer une sirène... un jeune homme poitrinaire venu soigner son mal dans la région, le complimente sur son tableau et jette un coup d’œil aux jeunes filles affairées... Le ton est donné... nous sommes dans le pays du soleil de minuit !

Le docteur qui s'inquiète pour sa seconde épouse Ellida (fragile et lumineuse Anne Brochet), a fait venir un des anciens amis de sa femme (Jean Claude Durand) en espérant qu'elle lui parlera ?!

Car Ellida "la dame de la mer", fille du gardien de phare, a la nostalgie de la mer... elle se baigne tous les jours dans le fjord mais depuis la mort de leur enfant, rien ne semble la soustraire au mal profond qui l'habite...

De confidence en hallucination, Ellida apprendra à son mari qu'elle se sent toujours liée à un marin (Laurent Fernandez) à qui elle s'est promise jeune fille... tout le monde croyait ce dernier mort mais elle sent qu'il est là, tout près d'elle et qu'il va venir la chercher pour qu'elle honore sa promesse...

Les deux époux vont réussir à se parler à nouveau et le docteur, très amoureux de sa femme, fera tout le chemin pour redonner à Ellida sa liberté afin qu'elle se sente autonome dans sa prise de décision : doit-elle rester auprès de son mari si tendre ou doit-elle partir avec cet homme surgi de la mer qui lui fait peur mais qui l'attire dangereusement ?!

Jolie réflexion sur la difficile égalité dans le couple face à la naturelle ?! soumission de la femme... Le texte d'Ibsen parait résolument très moderne pour l'époque (XIXe siècle) !

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Publié le par Hélène
Publié dans : #cinéma
"La vie d'Adèle" : l'initiation sexuelle d'une jeune fille d'aujourd'hui

Le film d'Abdellatif Kechiche a tellement fait parler de lui, depuis sa palme d'or à Cannes jusqu'aux polémiques qui ont précédé sa sortie, que je ne savais plus si je devais aller le voir ou non ?!

Le réalisateur filme en gros plan durant 2h59 "son" actrice Adèle Exarchopoulos !

Adèle se dit épuisée du tournage et on peut la comprendre car elle ne s'économise pas !

Adèle est une nature avant d'être une actrice et la caméra la mange des yeux !

L’œil de la caméra zoome avant tout sur sa bouche, toujours à moitié ouverte sur ses deux incisives de lapin ; la bouche d'Adèle avale avec voracité tout ce qui passe à sa portée : les pâtes à la bolognaise de sa maman tout comme les lèvres d'Emma...

La vie d'Adèle Chapitres 1 et 2, c'est l'histoire d'une jeune fille de 17 ans sans histoire ; en 1ère L à Lille, elle adore lire et a un faible pour Marivaux qu'elle étudie en classe..

Pour être comme les autres, elle fait l'amour avec un garçon de terminale mais le corps n'y est pas... elle est obnubilée par une fille aux cheveux bleus qu'elle a croisée un jour dans la rue...

Adèle est troublée par une de ses amies qui lui avoue un jour que pour elle, elle est la plus jolie fille de la classe... et qui s'empresse de lui prouver en l'embrassant sur la bouche...

Le lendemain, l'amie qui a tout oublié, s'excuse devant le désir manifeste d'Adèle de poursuivre l'expérience...

Adèle décide alors de plaquer son petit ami et suit son ami et confident gay dans des bars spécialisés où elle rencontre la fille aux cheveux bleus (Léa Seydoux) qui, on l'apprend, est en 4ème année aux Beaux Arts...

Les deux jeunes femmes vont commencer à se voir en "camarades" mais les amies de classe d'Adèle ne sont pas dupes et lui reprochent très vite d'être une gouinasse sic !

Mais rien n'arrête l'attirance de ces deux jeunes femmes et Adèle va faire le premier pas lors d'un pique-nique au soleil !

S'ensuit la fameuse scène de sexe qui a fait couler tant d'encre journalistique, scène dans laquelle Adèle se donne à fond à son amante plus expérimentée !

Amoureuses l'une de l'autre, Adèle et Emma vont vivre pendant quelques années une liaison torride sur le plan sexuel mais inégale : Emma, claire avec elle -même, présente son amante à ses parents et ses amis ! Pour Adèle, c'est plus difficile... elle va mettre ses propres parents et ses amis en parenthèse pour vivre pleinement sa passion...

Adèle et Emma vivent dans deux milieux sociaux très différents... Adèle, la pragmatique devient institutrice en maternelle... Emma l'artiste, fréquente des philosophes et compte vivre de sa peinture...

Le film est intéressant par son analyse sociale : en effet, le spectateur voit Emma prendre petit à petit ses distances "intellectuelles" face à Adèle alors qu'Adèle est toujours farouchement et charnellement liée à Emma...

Leur histoire se termine dans le drame et il est impossible de ne pas s'interroger sur ce que va devenir Adèle qui reste fortement marquée par son initiation sexuelle : suite dans les prochains chapitres ?

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Publié le par Hélène
Publié dans : #cinéma
"Malavita" : un non film de Luc Besson

J'y allais en toute confiance ! Un film de Luc Besson adapté du roman éponyme de Tonino Benacquista avec trois immenses vedettes Robert de Niro, Michele Pfeiffer et Tommy Lee Jones !

Hélas, trois fois hélas !!!

C'est l'histoire d'un repenti de la mafia : Giovanni Manzoni alias Fred Blake qui trouve refuge en France avec sa famille, dans un petit village normand, sous la protection du FBI...

Dès le départ les clichés gratuits s'accumulent : la maison n'a pas de numéro de rue (nous ne sommes pas à New York !), il n'y a pas la télé, il n'y a pas de beurre de cacahuètes dans le supermarché du coin (et donc Maggie Blake met le feu au magasin), l'eau du robinet est marron (et donc Fred Blake tabasse le plombier et fait sauter la turbine qui alimente la ville)...

Les deux enfants, dignes héritiers de leurs parents, à peine arrivés au lycée, mettent en place rackets et autres trafics...

Au grand étonnement du spectateur, tous les français de ce village, grands et petits parlent couramment anglais avec un accent frenchie à couper au couteau !

Et il ne se passe rien... jusqu'à la fin grand guignolesque où la famille Blake massacre la bande de mafieux qui bien sûr les a retrouvés... avant de repartir pour de nouvelles aventures sous un autre nom...

Ah ! j'oubliais, Malavita c'est le nom du chien de la famille Blake, passionnant non ?!

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Publié le par Hélène
Publié dans : #théâtre
"Mensonges d'Etats" : une pièce magistrale au théâtre de La Madeleine

Londres 1944, quelques hommes vont faire chuter Hitler en orchestrant le plus grand mensonge de l'histoire de l'humanité : l'opération Fortitude !

Son but : faire croire à Hitler que l'attaque du 6 juin ne sera qu'une diversion et que le véritable débarquement aura lieu un mois plus tard dans le Pas-de-Calais et qu'il sera mené par une armée d'un million d'hommes commandée par le général Patton !

Dans le bureau du colonel Bannerman (excellent Samuel Le Bihan), une petite équipe anglo-américaine jette les bases du plus grand leurre de l'histoire contemporaine en lien direct avec Winston Churchill et Dwight Eisenhower : le général Patton (Jean-Pierre Malo), le commandeur britannique (Eric Prat), un major américain (Michael Cohen) et une espionne hongroise (Marie Josée Croze)... qui est un agent double !

Et le cuisinier (Aurélien Wik) qui fait d'excellents sandwichs et n'aura de cesse que d'être parachuté en France !

Du côté allemand, un colonel de la Whermacht (Bernard Malaka) et son aide de camp le lieutenant colonel Fitch (Pierre Alain Leleu) : le colonel qui redoute les nazis, écoute l'espionne avec de plus en plus de méfiance car tous les renseignements qu'elle leur a apportés ont été démentis par la réalité... Il la pousse dans ses retranchements et force les alliés à sacrifier des hommes pour appuyer la partie de poker menteur ! C'est ce qu'on appelle les dégâts collatéraux (les aviateurs anglais qui ont pilonné Nüremberg, les résistants français...) !

Le jeu des acteurs, tous excellents, et les projections d'images d'archive replongent le spectateur dans cette année charnière où s'est jouée l'avenir du monde libre !

Les personnages sont écartelés entre leur histoire personnelle, leur morale, leurs sentiments (le major est amoureux de la belle espionne) et la cruauté sans scrupule de la guerre !

Un grand moment de notre histoire... comme si on y était !

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Publié le par Hélène
Publié dans : #cinéma
"Ma vie avec Liberace" : Narcisse s'invite chez les people

Je ne voulais pas aller voir ce film dont le scénario : la liaison secrète entre un pianiste virtuose et un jeune dresseur de chiens, ne me passionnait pas a priori...

Et a posteriori....

Steven Soderbergh signe un film parfait tant au niveau du scénario, de la mise en scène, des décors, des costumes, de la musique... un vrai régal !

Nous sommes en 1977, Liberace (Michael Douglas) artiste exubérant rencontre dans sa suite au Las Vegas Hilton le jeune protégé d'un de ses amis : Scott Thorson (Matt Damon)

Tout sépare les deux hommes : la différence d'âge et le milieu social et pourtant ces deux là vont vivre ensemble durant 5 ans...

Impossible de savoir lequel fascine le plus l'autre, la jeunesse pour l'un, la gloire et l'argent pour l'autre... L'acmé du film se situe au moment où Liberace non content de se faire faire un énième lifting, exige de Scott qu'il subisse une intervention de chirurgie esthétique pour modifier les traits de son visage à son image !

Mise en abîme du miroir réfléchissant de l'autre, Narcisse va précipiter la séparation publique et tumultueuse des deux hommes !

Le film vaut surtout par le jeu des deux acteurs : Michael Douglas est troublant dans son personnage de bête de scène homosexuel ; quant à Matt Damon, il se transforme petit à petit sous nos yeux pour muer d'un timide éphèbe méconnaissable ... en Matt Damon !

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Publié le par Hélène
Publié dans : #cinéma
"9 mois ferme" un film jubilatoire

Albert Dupontel réalise son meilleur film avec cette caricature de la justice !

C'est l'histoire d'une jeune juge Ariane Felder (magnifique Sandrine Kiberlain césarisée) qui se retrouve enceinte alors que cette célibataire solitaire consacre toute sa vie au travail !

Ariane tente de se remémorer ce qui a bien pu se passer au moment de la conception... et remonte jusqu'au dernier réveillon mémorable au palais de justice de Paris ! Elle ne voulait pas y aller mais ses collègues sont venus la chercher et elle les a suivis en décidant de boire plus que de raison pour se mettre dans l'ambiance !

Elle se rappelle qu'elle a beaucoup dansé avec le juge de Bernard (excellent Philippe Uchan) qui d'ailleurs lui sourit bizarrement depuis quelques mois... Ariane va donc demander une recherche en paternité à un de ses amis médecin légiste (scène d'anthologie)... S'ensuivent des quiproquos rocambolesques qui vont l'amener à la conclusion que le père ne peut être que Bob, un dangereux repris de justice condamné pour globophagie (inquiétant Albert Dupontel) !!!

Le film a beau être déjanté, loufoque et parfois trash, il n'en est pas moins efficace dans sa dénonciation des hypocrisies judiciaires ! Les personnages secondaires sont tous parfaits et plus particulièrement Nicolas Marié dans le rôle d'un avocat bègue et Christian Hecq dans le rôle du lieutenant Edouard !

La tendresse n'est pas loin non plus et si les personnages paraissent manichéens, ils n'en sont pas moins complexes et attachants !

A voir pour sourire, rire et vous détendre les zygomatiques !

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Publié le par Hélène
Publié dans : #théâtre
"Moi, Caravage" au théâtre Marigny pour les amoureux du Caravage

Cesare Capitani s'est inspiré de la "Course à l'abîme" de Dominique Fernandez (Grasset) pour nous interpréter ce fascinant autoportrait de Michelangelo Merisi dit Caravage.

Partageant le plateau avec une jeune femme (Laetitia Favart et Manon Leroy en alternance) qui interprète avec justesse et économie de moyens les différents personnages hommes et femmes qui ont accompagné le Caravage tout au long de sa courte vie, l'acteur nous raconte l'histoire tourmentée de ce peintre du XVIe siècle qui a inventé le clair obscur.

La puissance d'évocation de Cesare Capitani est telle que les principaux tableaux du Caravage s'imposent à nous : nous sommes associés au choix des modèles et à la réalisation du tableau et nous voyons le tableau ! L'éclairage : fond noir et lumignons qui éclairent les visages et les rendent mystérieux et profonds est tout simplement magique !

A voir donc avant la fin de l'année après avoir révisé l'oeuvre du Caravage !

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