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Route 66

Route 66

Prenez vos bécanes pour aller au cinéma, voir des pièces de théâtre, admirer des expositions...

Publié le par Hélène
Publié dans : #cinéma

Le réalisateur italien Luca Guadagnino qui s'était fait remarquer en 2017 dans Call me by your name avec Thimothée Chalamet dans le rôle star (oscar du meilleur acteur), continue à explorer le passage de l'adolescence à l'âge adulte en nous racontant l'histoire de 2 collégiens, rivaux sur les courts de tennis et amoureux de la même jeune joueuse Zendaya (merveilleuse Tashi Duncan, star féminine de Dune)...

Aucun doute, la jeune championne est exceptionnelle : un physique parfait, une maturité précoce mais encore teintée de l'insensibilité féroce à l'enfance et surtout un jeu de raquette ravageur...

Le scénario nous fait voyager habilement à coups de flash backs entre la première rencontre, le duel amoureux entre l’exubérant Patrick (fiévreux Josh O'Connor révélé dans le rôle du jeune prince Charles dans The Crown) et l'introverti Art (Mike Faist touchant) - et le nouveau face à face dix années plus tard, des deux hommes dans un match de finale, sous les yeux de la même femme, devenue entretemps l'épouse et le coach de Art...

Filmés comme des conflits où chaque échange est un enjeu personnel, les matchs nous scotchent à nos fauteuils de spectateurs tant la tension physique mais également sensuelle entre les trois protagonistes fait durer le suspens jusqu'aux toutes dernières images !

A voir pour les fans de tennis mais pas que !

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Publié le par Hélène

Récompensée par 5 nominations aux Molières 2023, la dernière création de Mélody Mourey nous immerge dans un thriller journalistique sur la manipulation de masse à l'heure du big data...
 
Six comédiens survitaminés interprètent une dizaine de rôles pour nous raconter une histoire pleine de bruits et de coups fourrés : sur fond de campagne électorale américaine, nous sommes "unboarded" dans la rédaction du New York Investigation, un quotidien américain à la recherche de scoops comme ses concurrents mais dont Owen Green (David Marchal très british), le rédacteur en chef charismatique, est soucieux de conserver une certaine éthique...
Entouré d'une équipe de trois journalistes : l'ambitieuse Julia Robinson (délicieuse Laetitia Vercken) transfuge de classe, Alex Cook (Benoit Cauden), le fils du patron et Kate Blackwell (Karin Marimon), rédactrice adjointe qui est amoureuse de lui, Owen Green hésite à dénoncer un scandale impliquant un candidat à sa réélection... et s'inquiète des dérives possibles des prises de position du directeur débridé (Guillaume Ducreux) de la société de communication dans laquelle sa fille Rose travaille...
Quant à Julia, bouleversée par la réapparition de son amant disparu depuis 4 ans, elle bouscule toutes les règles de déontologie pour découvrir qui est qui et qui fait quoi dans le parti "Démocratie totale" qui explose dans les sondages et dont la porte-parole est découverte assassinée...
Fake news, lanceurs d'alerte, faux prophètes, manipulation des internautes... tous les ingrédients sont réunis dans une mise en scène trépidante, qui ne nous laisse pas un moment pour reprendre nos esprits et tenter de démêler le vrai du faux...
Le spectacle fait salle comble et les jeunes générations sont au premier rang pour applaudir cette réflexion alerte mais implacable sur les dangers qui guettent les démocraties occidentales !
 
 

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Publié le par Hélène
Publié dans : #théâtre

Quel bonheur d'assister à un spectacle qui réunit tous les talents :

- de l'écriture (nouvelle création du talentueux Benoit Solès auteur de la pièce "La machine de Turing" récompensée par 4 Molières en 2019),

- de l'interprétation avec un Benoit Solès magistral qui interprète Ed un mystérieux repris de justice appelé au secours par l'épouse de Jack London, une Anne Plantey audacieuse et sans filtre qui campe Charmian la partenaire de l'écrivain et le non moins charismatique Amaury de Crayencour qui incarne le célèbre auteur de "L'appel de la forêt" etc...

- de la mise en scène ingénieuse de Tristan Petitgirard qui joue à merveille des effets de lumière et des impressions aquatiques...

On suit sans en perdre une miette le combat oratoire de ces trois "fauves" qui tour à tour s'imposent et prennent le dessus dans le combat engagé par Charmian qui ne recule devant rien pour que celui qu'elle aime retrouve son inspiration et surtout son esprit de révolte !

Comme dit mon ami Philippe, un spectacle exceptionnel à voir de toute urgence puisqu'il se termine le 19 mai après une ultime prolongation !

"La maison du loup" : la magie du théâtre au Théâtre Rive Gauche !

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Publié le par Hélène
Publié dans : #livres

Dans son magnifique et poignant roman qui a été récompensé par le Grand Prix RTL Lire 2023, Gaëlle Nohant nous raconte l'histoire d'Irène, une française, jeune mariée à un allemand, trouve en 1990 un emploi dans un obscur bureau où elle est accueillie par une femme sévère à l'accent polonais et au regard intimidant...

Quand elle comprend la vocation de ce bureau : créé en 1948 dans la ville hessoise de Bad Arolsen en Allemagne, l’International Tracing Service, renommé Arolsen Archives en 2019, est le plus grand centre de documentation, d’information et de recherche sur la persécution national-socialiste, le travail forcé et la Shoah... elle n'ose pas en parler à son mari...

Rapidement passionnée par son travail d'investigation, elle a du mal à trouver du temps pour elle et pour son fils... qu'elle élève seule après un rapide divorce...
A l'automne 2016, Irène se voit confier une mission inédite : restituer les milliers d’objets dont le centre a hérité à la libération des camps : un Pierrot de tissu terni, un médaillon, un mouchoir brodé… Pour chaque objet même modeste, il lui incombe de retrouver la trace de son propriétaire déporté, afin de remettre à ses descendants le souvenir de leur parent.
Au fil de ses enquêtes qui la mènent de Varsovie à Paris et Berlin, en passant par Thessalonique et l'Argentine, Irène multiplie les rencontres, se heurte à son propre passé et perce le mystère des errements du bureau.

Véritable page turner, le livre ne nous lâche plus, nous livrant au fil des pages le récit d'exactions quasiment insoutenables perpétrées par le régime nazi à l'encontre d'individus qui ont eu le malheur d'être happés par la "logique" infernale de la solution finale - et nous faisant témoins de moments magiques perlés d'humanité qui ignorent les frontières et constituent la mémoire collective de l'Europe...

"Le Bureau d'éclaircissement des destins" vient compléter la fresque du "récit de l'indicible" qu'ont tenté d'écrire les grands témoins comme Anne Franck, Primo Levi, Robert Antelme, Elie Wiesel, Simone Veil... ou plus littérairement le romancier Jonathan Littell... et c'est passionnant !

 

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Publié le par Hélène
Publié dans : #théâtre

Nicole Garcia occupe la scène du Théâtre de Paris pour 10 représentations exceptionnelles et se "confie" sur un texte incandescent écrit par Marie Ndiaye, mis en scène par Frédéric Bélier-Garcia !

Dans un décor sobre et élégant, la célèbre comédienne et réalisatrice incarne avec humilité et panache, une professeur de français qui n'a pas su ?, pas voulu ? empêcher le suicide de Daniella, une de ses élèves harcelée par ses camarades de classe...

Tétanisée à la perspective de se confronter aux parents de la jeune fille dont elle pressent la présence sur le palier de son appartement, cette femme fière et belle, emmitouflée dans son imperméable, ramasse son courrier et hésite à emprunter l'escalier...

C'est dans l'entrée déserte de cet immeuble bourgeois de Royan, qu'elle va peu à peu délivrer "sa" vérité sur le drame, "sa" vision de Daniella, "son" idée des relations entre Daniella et son environnement tant familial que scolaire - tout en se regardant dans le "miroir" que lui renvoie Daniella de sa propre enfance, de sa relation avec sa mère, de son arrivée en France après son départ d'Oran, de son parcours personnel et professionnel pour ressembler à la femme qu'elle a toujours souhaité montrer aux autres...

C'est poignant, fascinant, terriblement dérangeant... en un mot magnifique !

A voir de toute urgence jusqu'au 28 avril !

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Publié le par Hélène
Publié dans : #expos

La Cité de l'architecture et du patrimoine, en association avec la Société du Grand Paris, consacre une exposition inédite à l'histoire du métro parisien !

En effet, le projet du Grand Paris Express qui va permettre de faire circuler chaque jour entre deux et trois millions de voyageurs, impacte la vie de toute l'Ile de France en créant  de nouveaux pôles, en remodelant les territoires autour des nouveaux axes de communication... pour notamment améliorer les déplacements de banlieue à banlieue.

A travers plus de 200 documents (archives, cartes, photos, illustrations, tableaux, manuscrits, maquettes, objets de collection...), cette très riche exposition nous fait remonter le temps jusqu'en 1900, date de la naissance du métropolitain à Paris, avec l'inauguration de la ligne 1 entre Porte Maillot et Porte de Vincennes

Scénarisé autour d'un parcours chronologique, le parcours nous permet de découvrir l'histoire du métropolitain à Paris à travers :

- ses aspects techniques, avec par exemple la méthode de cheminement par bouclier ou bien le premier passage du métro sous la Seine ou encore la construction complexe de certaines stations (Abbesses,  Opéra, Danube...)

- son esthétique avec notamment l’arrivée du style d'Hector Guimard, maître de l'Art nouveau...

Jusqu'à son extension, en banlieue : approuvée en 1928, elle devient une réalité en 1934, tandis que le Réseau Express Régional (RER) se concrétise en 1965. 

Puis arrive la découverte de ce que sera le métro de demain dont les chiffres à l'horizon 2030 donnent le vertige : une vitesse de 55 à 65 km/h, une rame toutes les 2 à 3 minutes, l'ouverture de 68 nouvelles gares avec 90% en souterrain et 4 nouvelles lignes de métro... La maquette d'un tunnelier de la boucle du Grand Paris Express nous permet de mieux appréhender le savoir-faire de l'ingénierie française !

Place ensuite à l'art, très présent, au même titre que l'urbanisme, dans ce projet du Grand Paris Express.  avec pas moins de 34 tandems désignés (architectes et artistes) pour embellir ces futures gares.

Ainsi, plusieurs illustrateurs et artistes contemporains ont créé des œuvres spécialement pour cette exposition, inspirées directement des toutes nouvelles stations de métro, attendues avec impatience par les millions de Franciliens. On découvre alors dans une version réduite, ce que sera la gare de Clichy-Montfermeil imaginée par le tandem formé par JR et Benedetta Tagliabue, celle de Saint-Maur-Créteil (future gare la plus profonde de France) avec le duo Susanna Fritscher et Cyril Tretout, celle de l'aéroport d'Orly (futur terminus de la ligne 14) avec Vhils et François Tamisier, celle de l'Hôpital Bicêtre avec Eva Jospin et Jean Paul Viguier, ou encore celle de Saint-Denis Pleyel avec Prune Nourry et Kengo Kuma...

Enfin, l'exposition se termine par le couloir des illustrateurs avec les œuvres d'Enki Bilal à la gare d'Issy, d'Alice Saey à la gare de la Courneuve Six-Routes ou encore d'Edmond Baudoin en gare de l'Aéroport d’Orly. A noter que ces œuvres prendront place des deux côtés de la voie et seront montées sur des plaques de métal.

Un voyage enrichissant (nous y avons passé 3 heures et nous n'avons pas tout vu), à découvrir jusqu'au 2 juin 2024 !

"Métro, le grand Paris en mouvement" : une exposition fascinante, foisonnante et prospective !
"Métro, le grand Paris en mouvement" : une exposition fascinante, foisonnante et prospective !
"Métro, le grand Paris en mouvement" : une exposition fascinante, foisonnante et prospective !
"Métro, le grand Paris en mouvement" : une exposition fascinante, foisonnante et prospective !
"Métro, le grand Paris en mouvement" : une exposition fascinante, foisonnante et prospective !
"Métro, le grand Paris en mouvement" : une exposition fascinante, foisonnante et prospective !
"Métro, le grand Paris en mouvement" : une exposition fascinante, foisonnante et prospective !
"Métro, le grand Paris en mouvement" : une exposition fascinante, foisonnante et prospective !

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Publié le par Hélène
Publié dans : #cinéma
 
Le film de Shane Atkinson (dont c'est un premier long métrage), a obtenu trois prix au Festival de Deauville 2023 : le Grand Prix, le Prix du Public et le Prix de la Critique.
 
Comment qualifier cet objet de cinéma non identifié : un western ? (oui le "détective" Skip porte un chapeau de cowboy), une histoire de chantage ? (oui il y a beaucoup d'argent qui circule dans une mallette), un thriller ? (oui, il y plusieurs meurtres tous plus absurdes les uns que les autres), une histoire d'amitié ? (oui, celle de Skip et du héros Ray qui ne lui a pas demandé de l'aider), une histoire d'amour ? (oui celle de Ray pour sa femme volage, ancienne reine de beauté)...
 
Inutile de chercher à comprendre ce film au-delà du pitch en lui-même assez savoureux : le réalisateur nous raconte la vie de Ray (formidable John Magaro), la trentaine fatiguée, trompé par sa femme, méprisé par son frère avec qui il partage la gérance d'un magasin d'outillage au milieu de nulle part,  qui,  après une tentative de suicide raté, se transforme en tueur pour trouver l'argent dont sa femme a besoin pour monter son magasin...
 
Il faut se laisser porter par la musique country, embarquer dans des voitures déglinguées qui traversent des no mans' lands, rire des gags nuls des policiers qui se croient plus malins, réconforter Ray qui passe de déconvenues en désenchantements...
 
 

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Publié le par Hélène
Publié dans : #théâtre

Anne Plumet interprète avec virtuosité l'enfant Nathalie Sarraute, née Natalia Tcherniak le 18 juillet 1900 près de Moscou dans une famille bourgeoise, juive assimilée, aisée et cultivée...

Dans une mise en scène minimaliste orchestrée par Tristan Le Doze avec deux simples chaises et quelques marches menant à une estrade, la comédienne raconte son enfance ballotée dès l'âge de deux ans, entre son père et sa mère, entre la France et la Russie...

Dialoguant avec Marie-Madeleine Burguet qui interprète les autres rôles féminins de sa vie dont sa mère et sa belle-mère, la petite fille se souvient, s'émeut, analyse "ses réactions physiques spontanées imperceptibles, très ténues, en réponse à une stimulation" qu'elle qualifiera dans son premier ouvrage Tropismes publié en 1939 de "mouvements indéfinissables qui glissent très rapidement aux limites de la conscience ; ils sont à l'origine de nos gestes, de nos paroles, des sentiments que nous manifestons, que nous croyons éprouver et qu'il est possible de définir ».

Le spectateur d'aujourd'hui est stupéfait de l'attitude de ses parents face à cette sensibilité enfantine : inimaginable aujourd'hui, en tout cas dans un milieu social de même nature, d'être rejetée tour à tour par une mère froide et distante qui à deux reprises, refusera de venir la voir durant trois ans et un père aimant, pudique et déchiré entre sa fille, sa seconde épouse et sa seconde fille jusqu'au point de rupture où Natalia comprend qu'elle ne sera nulle part chez elle...

J'ai pour ma part regretté la posture beaucoup trop raide de Marie-Madeleine Burguet qui aurait gagné à montrer plus de complexité dans un rôle certes ingrat et je pense que la pièce aurait gagné en puissance si le récit narratif avait pris plus de place dès les premiers instants de la représentation (un peu trop intellectuelle pour les non connaisseurs de l’œuvre de l'écrivain) 

A voir au Poche Montparnasse jusqu'au 20 avril !

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Publié le par Hélène
Publié dans : #cinéma

Un magnifique portrait d'Apolonia Sokol, une figure montante de la peinture figurative...

Filmé durant 13 années par la réalisatrice danoise Lea Glob, le documentaire qui ne devait être qu'un exercice d'école s'est transformé en une biographie intime, vibrante et engagée d'une jeune femme artiste, aujourd'hui âgée de 36 ans...

Nous la découvrons en 2013 au cœur du théâtre du Lavoir Moderne (18e arrondissement de Paris) que dirigent ses parents (son père est français, sa mère polonaise) - et nous la suivons jusqu’à son ascension dans le milieu de l’art contemporain, en passant par ses études aux Beaux-Arts de Paris.

Traversée par les doutes mais véritable combattante, elle avance sans se perdre, avec la fièvre qui la caractérise pour imposer son talent libre dans un marché où la création artistique est une marchandise comme une autre...

Durant deux heures passionnantes, nous suivons cette jeune femme dont le look et le destin n'est pas sans rappeler celui de Frida Kahlo, mais qui choisit la vie en acceptant sa féminité tout en refusant la maternité...

Le portrait d'Apolonia est d'autant plus passionnant qu'il s'inscrit dans une sororité de fertilisation croisée : avec son âme sœur Oksana, militante des Femen, apatride réfugiée en France à qui Apolonia tente d'offrir une terre d'accueil - et surtout avec la cinéaste Lea dont le désir d'enfant se mue en drame alors qu'Apolonia ne souhaite accoucher que de peinture...

Un documentaire à voir absolument pour mieux tenter de comprendre les règles arbitraires d'un monde artistique encore fortement régi par un mécénat masculin, dans lequel cette femme puissante et sans concession réussit à trouver sa place !

Apolonia Sokol
Apolonia Sokol
Apolonia Sokol
Apolonia Sokol
Apolonia Sokol
Apolonia Sokol

Apolonia Sokol

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Publié le par Hélène
Publié dans : #cinéma

Pour son premier long métrage, le réalisateur Florent Bernard s'est inspiré de sa douloureuse expérience personnelle lors de la séparation de ses parents,  pour écrire son film en donnant la part belle au point de vue des enfants...

C'était une bonne idée et c'est dommage que le scénario n'insiste pas plus sur le ressenti de Lorelei et Bastien, les deux enfants du couple Sandrine (Charlotte Gainbourg) et  Christophe (José Garcia)...

Car ce qu'il nous donne à voir, c'est la profonde tristesse de Sandrine qui se sent invisibilisée dans son couple et les émotions éruptives de Christophe qui essaie maladroitement de recoller les morceaux de leur histoire...

Le spectateur ressent bien le mal-être des deux adolescents face à la crise que traversent leurs parents mais il doit supporter des scènes ridicules à la limite de la vulgarité et des dialogues simplistes voire souvent exagérément conflictuels, pour arriver enfin au cœur du sujet...

Charlotte Gainsbourg est excellente comme à son habitude (quoiqu'un peu toujours sur le même registre), mais José Garcia occupe trop de place, comme à son habitude également - et on voudrait qu'il arrête de s'agiter, de proposer des plans foireux, de s'emporter pour un oui, pour un non...

Un vrai sujet trahi par une mauvaise mise en scène !

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