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Route 66

Route 66

Prenez vos bécanes pour aller au cinéma, voir des pièces de théâtre, admirer des expositions...

Publié le par Hélène
Publié dans : #cinéma

La réalisatrice Héléna Klotz réussit avec La Vénus d'argent, un superbe film d'apprentissage au féminin...

Jeanne Francoeur, magistralement interprétée par Claire Pommet (plus connue sous son nom de chanteuse Pomme, dont c'est le premier rôle au cinéma), vit dans une caserne en banlieue parisienne avec son père gendarme, son frère et sa petite sœur...

La jeune femme  a démarré ses études à Saint-Cyr puis a abandonné la carrière militaire pour faire SupdeCo Paris : nous la découvrons à la nuit tombée en blouson de cuir sur sa moto...

Décidée à conquérir sa liberté, Jeanne a décidé à 24 ans de se faire une place dans le monde des traders... et pour ce faire, n'hésite pas à fracasser une vitrine pour s'emparer d'un sobre costume gris d'homme pour son entretien d'embauche...

Jeanne n'a pas d'argent mais veut réussir : volontairement androgyne, se déclarant non binaire, surdouée en maths, figure blessée mais dotée d'un aplomb sans failles, elle s'impose dans ce monde normé, les renvoyant à leur conformisme !

Mais cette femme du XXIe siècle ne renie pas pour autant ses responsabilités familiales qu'elle assume courageusement depuis le départ de sa mère...

Pleinement consciente d'être propriétaire de son corps, elle renoue avec son petit ami Augustin (Niels Schneider excellent dans un rôle de faux dur profondément tendre), en posant les conditions de la relation  qu'elle souhaite avoir avec lui et c'est passionnant...

Un film moderne, une bande son originale, une comédienne au jeu magnétique, des acteurs secondaires parfaits dont la toujours aussi formidable Anna Mouglalis dans un rôle sulfureux...

A voir absolument même si malheureusement le film est très peu diffusé (5 salles à Paris) !

 

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Publié le par Hélène
Publié dans : #théâtre

Zabou Breitman, cette artiste aux talents multiples, a écrit, mis en scène ce spectacle spirituel où elle nous invite chez Dorothy Parker...

Seule sur la scène du Petit Saint Martin, dans un décor qu'elle anime et éclaire elle-même, dans une ambiance années folles, l'actrice nous fait partager la vie de Dorothy Parker, née Rothschild, cette grande plume du New Yorker, décédée à New York en 1967...

Résistante, romancière, critique de théâtre, scénariste et journaliste, Dorothy avait également tous les talents et surtout un humour redoutable qui la caractérisa jusqu'après sa mort, puisque ses cendres ne trouvèrent leur sépulture qu'en 2020 !

S'appuyant sur cinq de ses plus célèbres nouvelles, Zabou Breitman interprète avec brio tous les personnages, nous faisant sourire avec ce couple s'enivrant dans un speakeasy ou nous émouvant avec cette jeune femme qui attend l'appel téléphonique de son amant...

Un grand moment de théâtre, un spectacle intimiste, une pièce drôle et touchante !

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Publié le par Hélène
Publié dans : #cinéma

La documentariste Delphine Deloget réalise son premier long métrage sur un sujet douloureux : le placement des enfants en famille d'accueil...

Sylvie, mère célibataire d'un adolescent Jean-Jacques (formidable Félix Lefebvre déjà repéré dans Eté 85) et d'un petit garçon Sofiane, se voit retirer la garde de ce dernier suite à un accident domestique advenu en son absence qui aurait pu être fatal...

Choquée par cet arrachement qu'elle trouve injuste, Sylvie va se battre contre l'administration incarnée par Mademoiselle Henry (India Hair)... refusant de se soumettre aux injonctions de la Justice et se livrant à des actes de rébellion de plus en plus insensés...

Durant près de deux heures, nous assistons cloués à notre fauteuil, à la descente aux enfers de cette femme solaire, amoureuse de la fête dans les bars de nuit...

Le spectateur ne sait plus qui condamner : cette mère qui sombre dans la folie et y entraîne ses enfants ou cette administration qui ne veut rien entendre et ne fait pas la différence entre des parents bourreaux et des parents dépassés...

Le film est long, trop long, noir trop noir, bruyant trop bruyant... mais on ne peut qu'admirer le jeu de cette actrice qui décidément sait tout interpréter : Virginie Efira !

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Publié le par Jean Louis
Publié dans : #cinéma

Henri Grouès a eu très tôt la révélation de sa vocation au service des autres.

D'abord novice au couvent des Capucins de Crest, ordre contemplatif qu'il quitte pour raisons de santé, il est ensuite ordonné prêtre en 1938 et participe, outre sa mission pastorale en tant qu'aumônier, à la Résistance.

il trouve ensuite son chemin dans la défense des sans-logements et des exclus sous le nom d'abbé Pierre.

Devenu député de Meurthe-et-Moselle à la Libération, son traitement lui permet d'abord de financer son action, avant de décider à la fin de son mandat, la création des chiffonniers d'Emmaüs grâce à l'élan des premiers compagnons qui l'entourent, incarnés en particulier par l'épatant Michel Vuillermoz.

Le développement sera ensuite continu sous l’impulsion constante de l'abbé, qui est partout pour sensibiliser et alerter les décideurs, politiques et financiers, qu'il interpelle sans filtre afin de ne laisser personne en marge de la reconstruction du pays.

L'appel de l'hiver 1954 et le grand élan de solidarité populaire qui en résulte, ainsi que la réaction politique en faveur de la construction de logements, marque une étape essentielle dans la prise de conscience générale et fait de l'abbé Pierre une "icône" médiatique

Ce film, long de 2h18, est interprété par Benjamin Lavernhe, dont l'appropriation du rôle de l'abbé Pierre est magistrale, et par Emmanuelle Bercot, en Lucie Coutaz, sa compagne de route pendant 40 ans.

Tout à fait intéressant dans le récit de toute la phase de reconstitution historique, le scénario est beaucoup moins convaincant dans sa seconde partie où l'on voit l'abbé Pierre vieillir et décliner, ce qui aurait pu être traité de manière plus digne et sobre.

A voir pour se souvenir de cette épopée d'une vie qui entre en résonance avec le contexte actuel en termes de difficultés de logement du nombre grandissant de sans-abris.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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Publié le par Hélène
Publié dans : #cinéma

En 2003, Alexandre Arcady publiait un roman : Le Petit blond de la Casbah, qui revenait sur son enfance algéroise.

Il n'imaginait pas en faire un film, car ce récit était trop intime mais en 2023, il saute le pas et réunit une pléiade d'acteurs autour de lui pour incarner les figures marquantes de sa entourage...

Ainé d'une famille nombreuse de confession juive vivant dans la Casbah, il a pris conscience de sa différence dans le regard de touristes qui s'étonnait de sa blondeur qui tranchait sur les chevelures brunes de tous les autres enfants...

Quand il revient à Alger, des années après son départ pour la France au début des années 60, ses pas le guident vers les lieux de son enfance : la casbah et la rue du Lézard, le cinéma où il a découvert la magie de l'écran, le lycée où il poursuivait ses études...

Le scénario retrace la vie d'un immeuble phalanstère où se côtoyaient toutes les communautés mais également les années noires des attentats à tous les coins de rue et en ceci il sonne vrai...

N'étant pas "pied noir", j'ai regardé le film de l'extérieur mais avec intérêt ; par contre j'ai été choquée de l'attitude violente des gardes du corps, qui l'accompagnent à Alger, à l'encontre des arabes qui souhaitent entrer en contact avec lui : pourquoi présenter les relations entre les français et les locaux de cette façon-là alors que parallèlement, le film souvenir qu'il vient présenter fait l'unanimité parmi les spectateurs algérois ?

A part ce bémol, je recommande ce film à tous ceux qui se sentent concernés par  cette épisode terrible de notre Histoire !

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Publié le par Hélène
Publié dans : #cinéma

À la mort de sa mère Carole (romancière et photographe de plateau), Mona Achache découvre 25 caisses en plastique contenant des milliers de photos, de lettres et d’enregistrements, mais ces secrets enfouis résistent à l’énigme de son suicide en 2016...

Elle décide alors de réaliser un film pour tenter de renouer le dialogue avec sa mère post mortem et fait appel à Marion Cotillard pour l'incarner à l'écran...

Les premières images du film nous captivent immédiatement : Marion Cotillard en jean et casquette s'avance dans une pièce vide uniquement meublée d'un vieux bureau : à la demande de Mona, elle se déshabille pour revêtir le jean, le tee-shirt, le pull, les bijoux, les lunettes et le parfum de Carole Achache, que la réalisatrice a conservés dans un tiroir...

Sous nos yeux, l'actrice se transforme jusqu'à offrir, grâce à des lentilles brunes et un perruque bouclée le look et surtout le regard de la mère de Mona...

Fascinés par cette reconstitution, nous assistons à la réincarnation de la personne de Carole, Marion Cotillard réussissant à calquer sa voix en la synchronisant sur celle qu'elle interprète...

Au-delà de la performance de l'actrice, c'est toute une époque qui renait sous nos yeux : celle de 68, de la révolution sexuelle, de la libération de l'homosexualité, de la permissivité et de la désillusion qui s'en est ensuivi...

Remontant dans le flot des documents et des ouvrages, Mona Achache s'attarde également sur l'histoire de sa grand-mère Monique Lange, romancière, scénariste, éditrice et grande amie de Genet dont le destin parallèle avec sa mère, l'interroge...

Une quête passionnante, éminemment féministe dont le propos s'inscrit dans la philosophie du mouvement MeToo !

 

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Publié le par Hélène
Publié dans : #théâtre

Exigeant en tout cas !

Didier Long avoue sa fascination pour Paul Claudel dont il met en scène "L'échange" dans sa seconde version (réécrite en 1951, 25 ans après la première), au Théâtre de Poche !

Le pitch pourrait faire croire à un vaudeville : "Sur la côte Est des États-Unis, Louis, l’indien rebelle fraîchement marié à Marthe, la française soumise, gardent la propriété du riche homme d’affaires Thomas Pollock Nageoire, et de sa femme Lechy, comédienne aux mœurs émancipées. Tensions et désirs écartèlent les membres de ce quatuor mal assorti jusqu’à les conduire à un marché provocateur : l’un propose d’acheter l’épouse de l’autre"…

Mais il n'en est rien !

Tout à la fois poétique et dramatique, la langue de Claudel est complexe, imagée, sensorielle, métaphorique, émaillée de quelques mots d'anglais... au point que le texte touffu devient presque inaudible à nos oreilles du XXIe siècle habituées à plus de linéarité ou d'univocité...

Le texte multiplie les entrées : origine, âge, niveau d'éducation et niveau social des protagonistes, réflexion sur l'amour, la religion, la morale, la quête d'absolu, la liberté, la réussite professionnelle, la place des femmes et des hommes...  et parle également des éléments : air, mer, feu, vent... au risque de nous perdre...

Comme dit Claudel dans une lettre à Marguerite Moreno en 1900 : "Je me suis peint sous les traits d’un jeune gaillard qui vend sa femme pour retrouver sa liberté. J’ai fait du désir perfide et multiforme de la liberté une actrice américaine, en lui opposant l’épouse légitime en qui j’ai voulu incarner “la passion
de servir”. En résumé, c’est moi-même qui suis tous les personnages, l’actrice, l’épouse délaissée, le jeune sauvage et le négociant calculateur. »

Les acteurs sont excellents (et plus particulièrement Pauline Belle dans le rôle de Marthe), le décor est inventif, la musique est présente mais pas trop...

Mais le texte est, de mon point de vue, plus fait pour être lu qu'écouté... pour en apprécier toute l'originalité, la force et la modernité !

 

 

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Publié le par Hélène
Publié dans : #cinéma

Pour son 23e film, Robert Guédiguian a retrouvé sa bande d'acteurs amis à Marseille pour nous parler d'humanisme, de culture, de solidarité et de lutte sociale...

Ariane Ascaride, dont le regard et la voix nous enchantent, est Rosa, une infirmière de 60 ans proche de la retraite, militante au sein du parti écologiste...

Elle se bat sur tous les fronts : l'hôpital, l'école, le scandale de la rue d'Aubagne et la reconstruction de l'union de la gauche...

Pivot de la famille, formidable mère arménienne, elle est attentive à tous : ses fils, Minas le médecin (Grégoire Leprince Ringuet) et Sarkis le patron de bar (Robinson Stévenin), Alice sa future belle fille (délicieuse Lola Naymark) avec laquelle son père Henri (Jean-Pierre Darroussin) tente de renouer, son frère Tonio éternel amoureux (Gérard Meylan), sa collègue Laëtitia au bord de la démission (Alicia Da Luz Gomes)...

Repas, journée à la plage, agitprop, campagne électorale... tout est prétexte à l'échange, à l'entraide, à l'engagement, à la débrouillardise, à la générosité... et cela fait un bien fou de voir ces excellents acteurs interpréter une histoire tout à la fois banale et universelle qui mêle habilement parcours intimes et vie de la cité...

Un joli film qui séduira les fans du réalisateur mais pas que...

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Publié le par Hélène
Publié dans : #expos

L'exposition (construite en collaboration avec le Van Gogh Museum d’Amsterdam), retrace la création artistique foisonnante des  derniers mois de la vie de Vincent van Gogh (1853-1890).

En mai 1890, Vincent van Gogh s’installe, sur la recommandation de son frère Théo, à Auvers-sur-Oise, petite ville située à environ 30 kilomètres au nord-ouest de Paris. Installé au centre du village, au café de la mairie tenu par le couple Ravoux, il est laissé aux bons soins du Docteur Gachet, un médecin spécialisé dans la mélancolie recommandé par Camille Pissarro. 

En deux mois, le peintre produit 74 tableaux et 33 dessins, parmi lesquels des œuvres iconiques telles que Le Docteur Paul Gachet, L’église d’Auvers-sur-Oise ou encore Champ de blé aux corbeaux.

Riche d’une quarantaine de tableaux et d’une vingtaine de dessins, l’exposition met en lumière cette période prolifique selon un parcours thématique : le village avec ses maisons, ses chaumières et ses fermes, les portraits, les natures mortes... et rassemble pour la première fois  11 des 13 tableaux au format « double carré »  qui révèlent des explorations plastiques d’une grande liberté.

À Auvers-sur-Oise, la touche du peintre, épaisse et nerveuse, si expressive, reste la même. En revanche, la palette change : la lumière du Nord, plus douce, offre d’infinis camaïeux de vert, de bleus, de jaunes et de violets.

Une exposition exceptionnelle , hélas trop fréquentée, à voir jusqu'au 4 février 2024 !

Van Gogh  : champs, maisons, fermes et chaumières, bords de l'Oise, Eglise d'Auvers, portraits et nature morte
Van Gogh  : champs, maisons, fermes et chaumières, bords de l'Oise, Eglise d'Auvers, portraits et nature morte
Van Gogh  : champs, maisons, fermes et chaumières, bords de l'Oise, Eglise d'Auvers, portraits et nature morte
Van Gogh  : champs, maisons, fermes et chaumières, bords de l'Oise, Eglise d'Auvers, portraits et nature morte
Van Gogh  : champs, maisons, fermes et chaumières, bords de l'Oise, Eglise d'Auvers, portraits et nature morte
Van Gogh  : champs, maisons, fermes et chaumières, bords de l'Oise, Eglise d'Auvers, portraits et nature morte
Van Gogh  : champs, maisons, fermes et chaumières, bords de l'Oise, Eglise d'Auvers, portraits et nature morte
Van Gogh  : champs, maisons, fermes et chaumières, bords de l'Oise, Eglise d'Auvers, portraits et nature morte
Van Gogh  : champs, maisons, fermes et chaumières, bords de l'Oise, Eglise d'Auvers, portraits et nature morte
Van Gogh  : champs, maisons, fermes et chaumières, bords de l'Oise, Eglise d'Auvers, portraits et nature morte
Van Gogh  : champs, maisons, fermes et chaumières, bords de l'Oise, Eglise d'Auvers, portraits et nature morte
Van Gogh  : champs, maisons, fermes et chaumières, bords de l'Oise, Eglise d'Auvers, portraits et nature morte
Van Gogh  : champs, maisons, fermes et chaumières, bords de l'Oise, Eglise d'Auvers, portraits et nature morte
Van Gogh  : champs, maisons, fermes et chaumières, bords de l'Oise, Eglise d'Auvers, portraits et nature morte
Van Gogh  : champs, maisons, fermes et chaumières, bords de l'Oise, Eglise d'Auvers, portraits et nature morte
Van Gogh  : champs, maisons, fermes et chaumières, bords de l'Oise, Eglise d'Auvers, portraits et nature morte
Van Gogh  : champs, maisons, fermes et chaumières, bords de l'Oise, Eglise d'Auvers, portraits et nature morte
Van Gogh  : champs, maisons, fermes et chaumières, bords de l'Oise, Eglise d'Auvers, portraits et nature morte
Van Gogh  : champs, maisons, fermes et chaumières, bords de l'Oise, Eglise d'Auvers, portraits et nature morte
Van Gogh  : champs, maisons, fermes et chaumières, bords de l'Oise, Eglise d'Auvers, portraits et nature morte
Van Gogh  : champs, maisons, fermes et chaumières, bords de l'Oise, Eglise d'Auvers, portraits et nature morte
Van Gogh  : champs, maisons, fermes et chaumières, bords de l'Oise, Eglise d'Auvers, portraits et nature morte
Van Gogh  : champs, maisons, fermes et chaumières, bords de l'Oise, Eglise d'Auvers, portraits et nature morte
Van Gogh  : champs, maisons, fermes et chaumières, bords de l'Oise, Eglise d'Auvers, portraits et nature morte
Van Gogh  : champs, maisons, fermes et chaumières, bords de l'Oise, Eglise d'Auvers, portraits et nature morte
Van Gogh  : champs, maisons, fermes et chaumières, bords de l'Oise, Eglise d'Auvers, portraits et nature morte
Van Gogh  : champs, maisons, fermes et chaumières, bords de l'Oise, Eglise d'Auvers, portraits et nature morte
Van Gogh  : champs, maisons, fermes et chaumières, bords de l'Oise, Eglise d'Auvers, portraits et nature morte

Van Gogh : champs, maisons, fermes et chaumières, bords de l'Oise, Eglise d'Auvers, portraits et nature morte

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Publié le par Hélène
Publié dans : #cinéma

Après La femme de mon frère que j'avais trouvé sympathiquement brouillon (voir ma critique de juin 2019), la réalisatrice québécoise Monia Chokri poursuit son étude de la société montréalaise...

Le pitch tient en quelques mots : quand Sophia (Magalie Lépine-Blondeau), professeur de philosophie en couple avec Xavier (Francis-William Rhéaume) depuis 10 ans, rencontre Sylvain (Pierre Yves Cardinal), charpentier menuisier de son état qui a été embauché pour rénover leur chalet... c'est le coup de foudre !

De scène de sexe en repas de famille, la caméra nous invite à partager cette histoire d'amour impossible entre une intellectuelle et un manuel : rien de très nouveau sous le soleil...

Quelques moments bien troussés mais beaucoup de clichés...

La réalisatrice ne sachant visiblement pas comment enchainer les différents chapitres du film, choisit des fondus enchainés et de la musique pour nous faire comprendre que le scénario avance...

Les acteurs sont sympathiques mais contrairement à ce que dit Télérama, je n'ai pas trouvé que le film faisait mouche, d'autant qu'une fois de plus il est trop long (1h50) !?

Vous me direz !

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