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Route 66

Route 66

Prenez vos bécanes pour aller au cinéma, voir des pièces de théâtre, admirer des expositions...

Publié le par Hélène
Publié dans : #cinéma

Le titre original du premier long métrage d'Ilya Povolotsky est Blazh, qui, selon le réalisateur russe, est un mot complexe qui n'a pas d'équivalent en français.

Difficile en tout cas de qualifier de gracieux ce road movie de 5000 km désenchanté, entre les steppes arides du Caucase et la froideur métallique de la mer de Barents...

Un père et sa fille à bord d'un van déglingué qui contient toute leur vie... et l'urne enfermant les cendres de la mère... sillonnent des routes défoncées et des pistes poussiéreuses dans des paysages désertiques et des friches industrielles, n'échangeant que quelques rares mots...

Après de longs plans panoramiques, nous découvrons la raison de leur itinérance : père et fille tiennent un cinéma ambulant et projettent des films en plein air aux habitants des villages traversés...  

Le père est taciturne, la fille boude (elle a quinze ans) et les rares personnes qu'ils rencontrent sont au mieux bourrus quand ils ne sont pas agressifs...

La grâce est dans le visage de la jeune fille, magnifiquement interprétée par Maria Lukyanova : orpheline de figure féminine, l'adolescente dessine peu à peu la femme qu'elle veut être et sa lente métamorphose est passionnante !

A voir pour les amoureux du cinéma russe !

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Publié le par Hélène
Publié dans : #séries

. Ma préférée du moment c'est Dark Winds sur Canal+ Séries

Créée et interprétée par des amérindiens, cette adaptation des romans de Tony Hillerman s'inscrit dans les codes de la fiction policière tout en se réappropriant un territoire et une culture - et en offrant un contrepoint à la vision de la conquête de l'Ouest, délivrée par les américains dans les westerns...

L'action se situe dans le magnifique décor naturel de Monument Valley, lieu sacré des navajos, et nous fait partager le quotidien d'un poste de police tribale, aux côtés du lieutenant Joe Leaphorn (formidable Zahn McClarnon au profil d'aigle) et de son adjointe Bernadette Manuelito (la belle Jessica Matten)...

La série en deux saisons s'ouvre sur un spectaculaire hold-up dans les rues de Gallup (Nouveau-Mexique), suivi d’une fuite en hélicoptère qui fait atterrir les braqueurs au cœur de la réserve navajo. L’agent du FBI Whitover (Noah Emmerich), chargé de l’enquête, s’est adjoint les services d’un débutant doué, Jim Chee (Kiowa Gordon), qui présente l’avantage d’être lui-même navajo.

Nous sommes au début de la décennie 1970, les modes de vie et de pensée des navajos sont impactés par les dérives du capitalisme, l'ombre de la guerre au Vietnam et la renaissance du militantisme amérindien...

Quelques longueurs et digressions mais un vrai plaisir à (re)découvrir cette culture et à plonger dans cette intrigue mêlant vie personnelle et vie professionnelle de personnages aussi authentiques qu'attachants !

. Arte nous offre un cocktail varié de séries ;

- Polar Park : une courte et savoureuse série en 6  épisodes, mélange entre thriller et comédie, avec un formidable duo composé de Jean-Paul Rouve et Guillaume Gouix... sans oublier la délicieuse India Hair !

De retour dans son village natal dans le Jura, un célèbre auteur de polars se retrouve embarqué sur les traces d’un serial killer à l’imagination retorse. Un gendarme cartésien qui se rêve agent du FBI l’accompagne dans son enquête. Mon conseil : ne pas s'arrêter au premier épisode mais poursuivre la lecture pour entrer dans la subtilité du second degré dont nous délecte le réalisateur Gérald Hustache-Mathieu !

- Le restaurant : 4 saisons, 32 épisodes...  mais on se laisse très vite prendre par l'histoire de la famille Löwander qui, au sortir de la seconde guerre mondiale, se démène pour sauver son restaurant, un établissement huppé de Stockholm. Une nouvelle ère s’ouvre pour le personnel comme pour la propriétaire et ses 3 enfants (deux fils, une fille) ... Suivant sur trois décennies les destins de ses personnages, cette ébouriffante saga familiale nous plonge à leurs côtés dans les chamboulements de l'Histoire suédoise et internationale. 

Une intrigue sans cesse renouvelée, des personnages fouillés, d'excellents interprètes, que demander de plus

- Mystery Road : 3 saisons, 12 épisodes pour plonger dans l'Outback australien et accompagner l'inspecteur de police, Jay Swan (Aaron Pedersen) qui enquête, avec l’aide de la chef de la police locale, sur la disparition mystérieuse de deux jeunes ouvriers agricoles en plein désert.

Un peu le pendant de Dark Winds, pour ce qui est de la prise en compte de la réalité et du point de vue des peuples premiers, dans le décor aride et infini du bush !

. Netflix nous offre la suite de La Casa de Papel avec une série espagnole Berlin dont le héros est toujours le génial Pedro Alonso (1 saison, 8 épisodes)

En pleine gloire, Berlin réunit une équipe à Paris pour réaliser l'un de ses projets les plus ambitieux : dérober 44 millions d'euros de bijoux, en une nuit. Mais Berlin, au grand dam de son équipe, va tomber éperdument amoureux de la femme de celui qu'il est censé braquer...

 

 

 

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Publié le par Hélène
Publié dans : #cinéma

Le dernier film d'Yvan Attal est tiré d’un texte d'Eric Assous : Ball trap, une comédie sur deux copains dont l’un tue accidentellement sa maîtresse. Ayant trouvé l’idée intéressante, il a obtenu de l'auteur de le laisser traiter ce sujet à la manière d'un thriller, genre que le réalisateur n'avait jamais abordé jusqu'alors...

Et malheureusement, cela se sent...

Effectivement, malgré un casting de stars pour interpréter les deux couples d'amis : Guillaume Canet dans le rôle de Vincent et Maïwenn dans celui de sa femme Delphine, Yvan Attal dans le rôle de Mathieu et Marie-Josée Croze dans celui de sa femme Juliette, le scénario manque étonnamment de tension !

En réalité, le spectateur se fiche un peu de ce qui va arriver à ces nouveaux riches qui ont fait fortune à Nice dans la promotion immobilière : faussement "busy", les deux hommes trouvent le temps de boire du champagne à toutes les occasions et de jouer au golf...

Le "désinvolte" Vincent à qui tout sourit, les affaires comme les femmes, tombe raide amoureux de la belle Elsa (Alma Jodorowsky), mais la quitte sur la pression de sa femme, redoutable tigresse...

Le "sérieux" Mathieu qui doit sa réussite à Vincent, est un homme fidèle et lâche qui envie secrètement son ami... jusqu'à accepter de "consoler" Elsa...

Quand cette dernière est retrouvée morte, tous les indices laissent à penser que c'est Juliette la coupable...

Aucun suspens pour le spectateur qui sait comment Elsa est morte... et au cas où on ne comprendrait pas le raisonnement des policiers, une voix off commente ce qu'on a déjà compris...

Dommage !

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Publié le par Hélène
Publié dans : #cinéma

Le réalisateur Noé Debré a maintenu, malgré son sujet, la sortie de son film, tourné avant les événements du 7 octobre dernier...

Il nous raconte l'histoire de Giselle (Agnès Jaoui) et de son fils Bellischa (Michael Zindel) qui vivent dans un appartement surchargé de meubles et d'objets d'une cité du 93... dont ils sont désormais les deux derniers juifs...

Giselle est malade et ne sort plus que rarement de chez elle... quant à Bellisha (27 ans), il s'occupe de sa mère et lui fait croire qu'il est parfaitement intégré dans la vie active...

Giselle, qui n'en a guère envie, tente de convaincre son fils qu'il faut partir... puisque le boucher casher a fermé sa boutique... mais pour aller où ?

Construit autour de saynètes savoureuses et amusantes, le scénario est aussi "cool" que Bellisha...

Agnès Jaoui est comme d'habitude excellente dans ce rôle de mère juive même si le film la "vieillit"...

Michael Zindel, dont c'est le premier rôle, est une véritable révélation, mi Charlot, mi Droopy...

Un film touchant, attachant qui se déguste comme un « soufganiyot » (beignet dodu gonflé à la crème de lait, à la compote de pomme, à la confiture ou au chocolat) !

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Publié le par Hélène
Publié dans : #cinéma

Le pitch promettait un film dans le film : pour préparer son nouveau rôle, Elizabeth (Natalie Portman), une actrice célèbre vient rencontrer celle qu’elle va incarner à l’écran, Gracie (Julianne Moore), dont la vie sentimentale a enflammé la presse à scandale et passionné le pays 20 ans plus tôt... mais le scénario construit autour d'interviews des protagonistes de l'époque, induit une impression de flottement...

Le film est inspiré d'une histoire vraie : l'affaire Mary Kay Letourneau, survenue en 1997 aux Etats-Unis. Professeure de 34 ans, elle est tombée enceinte d'un de ses élèves Vili Fualaau (12 ans) et a été condamnée à six mois de prison et trois ans de traitement pour délinquance sexuelle. Elle a ensuite violé sa probation et est retombée enceinte de Fualaau, ce qui lui a valu sept ans et demi de prison en 1998. Elle a épousé Fualaau en 2005 et a élevé avec lui leurs deux enfants... mais le choix du couple d'acteurs n'est pas convaincant (Julianne Moore et Charles Melton dans le rôle du mari, Joe dans le film)

Les deux actrices sont excellentes mais jouent chacune leur partition : le duo ne fonctionne pas... sauf dans de trop rares scènes de "révélation"...

Seul Joe est intéressant : dolent (un peu trop dans plus de la moitié du film), il finit par révéler toutes les facettes de son personnage, facettes imaginées puisque le réalisateur n'a pas pris la peine de rencontrer Vili Fualaau, aujourd'hui âgé de 40 ans...

Sous-tendu par un arrangement de la musique de Michel Legrand dans Le Messager, le film peine à trouver son rythme...

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Publié le par Hélène
Publié dans : #cinéma

Séance de rattrapage car je n'avais pas "trouvé le temps" d'aller voir le dernier opus de Nuri Bilge Ceylan : le film dure 3h17 ! 

Le réalisateur dit avoir voulu construire un récit basé sur les expériences d’un professeur en poste dans un village de l’Anatolie orientale pour pouvoir mettre en scène des situations invitant à une réflexion sur certains concepts fondamentaux. Parmi eux : le bien et le mal, ainsi que l’individualisme et le collectivisme qui, en Turquie, ont toujours constitué des dichotomies selon le réalisateur.

Dès les premières images, nous sommes submergés par la neige qui ne cesse de tomber sur ce village loin d'Istanbul (capitale où les professeurs rêvent tous d'enseigner)

Samet (Deniz Celiloglu, excellent), jeune professeur d'arts plastiques, rentre chez lui après quelques jours de vacances...

Accueilli par les élèves à coups de boules de neige, il tente d'imposer le silence à sa classe et trouve du "réconfort" auprès de Sevim, une élève brillante avec laquelle il a noué une relation privilégiée (prêt de livres et petits cadeaux)...

Quand il se fait convoquer, avec son colocataire et collègue Kenan, par le rectorat, il tombe des nues : Sevim et une de ses amies les accusent de gestes déplacés (bras autour des épaules, pincements de joues...)

Rien de grave pense-t-il... et pourtant...

A partir de cet instant, à l'ennui qui le détruisait à petit feu, vient s'installer le sentiment d'injustice...

Le scénario nous invite à partager le quotidien de Samet, les relations complexes avec les pairs et surtout avec le principal, le difficile dialogue avec les enfants et plus particulièrement les deux dénonciatrices...

Tantôt maladroit voire brutal, tantôt magnanime, Samet tente de retrouver un semblant d'équilibre... qu'il imagine possible avec Nuray (formidable Merve Dizdar, prix d'interprétation féminine à Cannes en 2023), une collègue d'une école voisine, professeur d'anglais, handicapée lors d'un attentat suicide...

Las, c'est un triangle amoureux qui s'installe avec Kenan, Samet n'ayant pas toujours le beau rôle tant son attitude est ambigüe...

Ce n'est que dans la toute dernière partie du film que l'on voit enfin les herbes sèches de l'été (car il n'y a que deux saisons en Anatolie orientale : l'hiver et l'été) et l'on se prend à respirer un peu mieux...

Car l'atmosphère du film comme la neige qui croule sur les toits, est lourde... lourde de mots (le film est très bavard) et lourde de sens (voir plus haut)...

Pour ma part, j'ai préféré les précédents films de Ceylan : Winter sleep (Palme d'Or 2014) et Le poirier sauvage, dont les messages me paraissaient plus lisibles et mieux construits !

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Publié le par Hélène
Publié dans : #livres

Dans un phrasé suave et singulier, la romancière mauricienne évoque avec pudeur l'histoire de sa famille, les Pathareddy-Appanah, des engagés indiens de la fin du XIXe siècle...

Née le 24 mai 1973 à Mahébourg, elle passe les cinq premières années de son enfance dans le Nord de l'île Maurice, à Piton.

Après de premiers essais littéraires à l'île Maurice, elle vient s'installer en France fin 1998,  où elle écrit son premier roman, "Les Rochers de Poudre d'Or".

Dans "La Mémoire délavée", le récit s'ouvre sur un vol d'étourneaux dont le murmure dans une langue secrète fait écho à toutes les migrations et surtout à celle d'aïeux, partis d'un village d'Inde en 1872 pour rejoindre l'île Maurice.

Ces coolies venaient remplacer les esclaves noirs et étaient affublés d'un numéro en arrivant à Port-Louis, premier signe d'une terrible déshumanisation dont l'auteur décrit avec précision chaque détail.

Pour sauver la mémoire de ses ancêtres, laboureurs analphabètes dans des domaines sucriers, pour qu'elle cesse de se délaver de génération en génération, elle interroge les vivants et tente de retisser la trame de leurs vies...

Et s'attarde sur le portrait de ses grands parents : son grand-père à la taille altière qui n'hésite pas à se battre contre l'injustice, sa grand-mère toute menue qui aurait eu 13 ou 15 enfants et dont la détermination a sauvé son fils (le père de Nathacha) de la terrible épidémie de poliomyélite qui a touché l'île en 1948...

Dans une langue française délicate et goûteuse comme une mangue cueillie sur l'arbre, Nathacha Appanah se confie et nous émeut jusqu'aux dernières lignes de son roman !


 

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Publié le par Hélène
Publié dans : #cinéma

Le réalisateur Pascal Thomas (78 ans) s'est fait plaisir en se réincarnant dans le physique pas déplaisant d'un professeur de lettres quadragénaire, Paul-Emile dit Victor, (Alexandre Lafaurie), qui fait craquer toutes les femmes...

Les jeunes et les moins jeunes, les ex, les hétéros et les homosexuelles... aucune ne résiste au sourire charmeur de cet éternel adolescent qui manie la langue française avec élégance et se laisse porter par son indolence... sauf sa femme qui le quitte...

Un concours de circonstances amène Victor à enfourcher son vélo en pyjama pour retourner sur les chemins de sa jeunesse ; dans le décor idyllique d'une France éternelle, le long de riants chemins de halage, notre héros va renouer avec son passé de séducteur et surtout tenter de se bâtir un futur...

Un casting cinq étoiles : Barbara Schulz, Hippolyte Girardot, Constance Labbé, Pierre Arditi, Louis-Do de Lencquesaing, Lolita Chammah (fille d'Isabelle Huppert), Anouchka Delon (fille d'Alain Delon), Christian Vadim, Anny Duperey...  pour cet aimable marivaudage totalement improbable mais pas désagréable...

Pour un avant-goût d'été au soleil !

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Publié le par Adeline L
Publié dans : #théâtre

Cela fait plus de cinquante ans que les Tréteaux Lyriques, plus ancienne troupe d'amateurs en activité, enchantent les spectateurs par leurs créations d’œuvres d'Offenbach

Les "Brigands" s'installent au Gymnase pour 12 représentations exceptionnelles du 12 janvier au 4 février.

Au cœur d’un paysage sauvage et montagneux règnent les terribles Brigands de la bande de Falsacappa, qui n’ont rien à craindre des carabiniers dont la principale qualité est d’arriver « toujours trop tard ». Mais les affaires vont mal et il est urgent que Falsacappa et son fidèle mentor Pietro trouvent une idée pour renflouer leurs caisses. Les "Brigands" , présenté pour la première fois en septembre 1869, est le dernier grand succès d'Offenbach avant la guerre franco-prussienne de 1870, dont le « bruit de bottes » résonne déjà dans le fameux chœur des carabiniers. C'est un véritable monde à l’envers, qui malmène autant la géographie que les convenances, où le brigandage fait loi et l’armée de la figuration, et où l’argent ne fait même plus le bonheur !

Yves Coudray, grand connaisseur d'Offenbach, met en scène le spectacle en trois actes avec une troupe composée de jeunes chanteurs amateurs passionnés, encadrés par des professionnels (chorégraphe, costumier, orchestre, chef de chœur... )

Un spectacle vif, enlevé, coloré, drôle, chatoyant qui nous emporte dans son enthousiasme contagieux !

Il faut aller applaudir ces brigands bénévoles bien sympathiques, d'autant qu'au lieu de détrousser les spectateurs, ils reversent tous leurs bénéfices à des associations caritatives (cette année Les Papillons blancs de Paris, La salle à manger et La Ressourcerie)

Prochaines représentations : les 20, 21, 26, 27, 28 janvier et les 1er, 3 et 4 février 2024 à 20h30 (sauf dimanches à 17h00)

 

 

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Publié le par Hélène
Publié dans : #cinéma

Le réalisateur allemand Kilian Riedhof s'est inspiré de la vie de Stella Goldschlag, une juive allemande qui collabora avec le régime nazi, pour nous raconter cette histoire poignante...

Le scénario nous happe dès les premières images et ne nous lâche plus, nous faisant partager le destin de cette jeune femme juive, tout à la fois victime et coupable du régime nazi...

Interprétée par la magnétique Paula Beer, Stella crève l'écran : chanteuse de jazz au talent fou, elle anime avec exigence sa petite bande de chanteurs et de musiciens... mais nous sommes à Berlin au début des années 40 et Stella est juive...

Arrêtée par la Gestapo en 1944, elle est battue à mort...

Décidée à sauver sa peau et celle de ses parents par tous les moyens, elle finit par accepter de dénoncer des juifs...

Des scènes d'une extrême violence, scandées comme des battements de cœur affolés, nous font toucher du doigt le piège infernal dans lequel les juifs se retrouvent, quelle que soit leur attitude vis-à-vis du régime criminel qui a détruit l'Allemagne durant la seconde guerre mondiale...

Survivre à n'importe quel prix, telle pourrait être la devise de cette femme dont le regard bleu nous transperce... au prix de 600 à 3000 vies de juifs dénoncés...

Deux heures d'images à peine soutenables pour se poser presque physiquement la question : qu'aurais-je fait à sa place ?

 

 

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