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Route 66

Route 66

Prenez vos bécanes pour aller au cinéma, voir des pièces de théâtre, admirer des expositions...

Publié le par Hélène
Publié dans : #expos
"Fashion Mix : mode d'ici, créateurs d'ailleurs"

A voir avant le 28 juin au musée de l'histoire et de l'immigration à la Porte Dorée

Si possible avec un guide car au-delà des modèles proposés, Fashion Mix nous raconte le parcours d'hommes et de femmes, créateurs russes, arméniens, italiens, espagnols, japonais et belges de nos jours qui ont contribué et continuent à faire de Paris la capitale internationale de la mode...

Olivier Saillard, commissaire général de l'exposition et directeur du Palais Galliera a réussi l'alliance du textile à travers une centaine de pièces emblématiques conservées et prêtées par le musée : robes, manteaux, chapeaux et accessoires... et du texte par le biais d'archives inédites (actes de création de maison de couture, dossiers de naturalisation, dossiers de l'Office français de protection des réfugiés et apatrides...), retraçant l'activité de ces stylistes et directeurs artistiques étrangers qui ont co-écrit la légende de la haute couture française : Charles Frédéric Worth, Azzedine Alaïa, Mariano Fortuny, Issey Miyake, Yohji Yamamoto, Elsa Schiaparelli, Martin Margiela, Cristobal Balenciaga, Robert Piguet, Paco Rabanne, Raf Simons....

Profitez-en pour découvrir le palais de la Porte Dorée, résultat d'un projet en germe depuis 1990 qui a été lancé par Jean Pierre Raffarin en 2004 : un musée largement ouvert au grand public et aux scolaires, conçu comme un point de repère national, un lieu fédérateur d'initiatives déjà existantes, une vitrine de la culture vivante de l'immigration d'aujourd'hui !

L'exposition permanente Repères présente deux siècles d'histoire de l'immigration depuis le XIXe siècle !

Et aussi l'Aquarium tropical, le café Mosaïque et la librairie !

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Publié le par Hélène
Publié dans : #cinéma
"Broadway Therapy" : un film allègre sur une petite musique à la Woody

Peter Bogdanovich s'est visiblement beaucoup amusé à réaliser ce film distrayant, sans aucune prétention intellectuelle...

Un pur moment de divertissement comme dans les films de l'âge d'or hollywoodien !

Lorsque Isabella ou Izzy (mutine Imogen Poots) rencontre Arnold Albertson (délicieux Owen Wilson), sa vie bascule !

Arnold ou Derek, riche metteur en scène de Broadway, marié et père de famille... est amateur de call girls dont il transforme la vie en leur offrant un pactole généreux pour se "reconvertir" !

Isabella n'est pas la première et quand Delta ((excellente Kathryn Hahn), l'épouse d'Arnold, comédienne de son état, arrive à New York, les quiproquos vont s'enchaîner dans une joyeuse sarabande...

On y croise Jane une psychanalyste brute de fonderie (Jennifer Aniston) qui remplace sa mère alcoolique au pied levé, un vieux détective privé (George Morfogen) qui multiplie les déguisements impossibles, un juge polisson (Austin Pendleton) qui fait une fixette sur Isabella, un dramaturge dépressif Joshua (Will Forte) dont le cœur balance, un comédien so british (Rhys Ifans) qui est amoureux de Delta...

On se croirait un peu chez Feydeau ou chez Woody Allen...

En tout cas on ne s'ennuie pas un moment pour ne pas perdre le fil de cette comédie endiablée aux scènes plus cocasses les unes que les autres ... dont ce chauffeur de taxi qui lassé d'entendre le couple de Delta et d'Arnold se disputer dans sa voiture les plante en pleine circulation et hèle un autre taxi pour les fuir !

Un "feel good movie" comme dit très justement Télérama !

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Publié le par Hélène
Publié dans : #cinéma
Pas de caprice pour "Caprice"

Emmanuel Mouret signe ici un film énamouré avec Emmanuel Mouret dans le rôle principal !

Ce marivaudage a un goût suranné de déjà vu ! N'est pas Rohmer qui veut !

Clément, instituteur lunaire et amateur de théâtre séduit, bien malgré lui, toutes les belles femmes qui l'approchent !

Alicia, une comédienne dont le visage s'affiche sur les colonnes Morris, interprétée par la blonde Virginie Efira, lui tombe dans les bras...Et Caprice, starlette envahissante sous les traits d'Anaïs Demoustier le poursuit de ses assiduités...

Clément s'empêtre dans les demi mensonges faute de s'engager pour de bon !

Qu'il est mou ce héros maladroit et gaffeur ! Pas viril pour un sou !

Un film un peu OVNI... en tout cas tout à fait contournable !

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Publié le par Hélène
Publié dans : #théâtre
"Un dîner d'adieu" à Edouard VII ?

Matthieu Delaporte et Alexandre de la Patellière nous avaient séduits avec "Le prénom" où ils se moquaient joliment de nos certitudes de petits bourgeois...

Ils rebattent les cartes avec cette seconde comédie de mœurs, très vite encensée par les critiques et le public..

C'est l'histoire d'un couple de quadras Pierre et Clotilde qui décident d'organiser des dîners d'adieu pour se "débarrasser" de vieux amis qui ont fini par raser tout le monde avec leurs niaiseries bobos...

Comme dans "Le dîner de cons", les principaux intéressés ne sont bien évidemment pas au courant...

Une idée originale, des bons comédiens : Eric Elmosnino (superbe dans "Gainsbourg, vie héroïque) et Guillaume de Tronquedec qui jouait le rôle de l'éternel ami dans "Le Prénom"... Audrey Fleurot a hélas quitté la distribution, remplacée par Lysiane Meys qui ne laissera pas un souvenir inoubliable... l'écrin d'un magnifique théâtre...

Mais j'avoue être restée sur le bord de la route devant la mise en scène de Bernard Murat qui est décidément très sollicité sur les scènes parisiennes...

En effet si le début est assez enlevé grâce aux trois acteurs qui ne ménagent pas leur peine, la pièce tourne très vite en rond et les rires s'étranglent lorsque le texte flirte avec le racisme, la misogynie et la vulgarité ordinaires...

Un grand merci quand même à nos filles grâce auxquelles nous avons pu voir ce spectacle qui se joue à guichets fermés !

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Publié le par Hélène
Publié dans : #cinéma
Très déçue également par "Taxi Téhéran"...

Installé au volant de son taxi, Jafar Panahi sillonne les rues animées de Téhéran...

Une caméra cachée filme les passagers qui se succèdent...

L'idée est bonne et on ne peut que saluer le courage du réalisateur qui brave la censure de son pays depuis sa mise à l'index en 2010 mais... autant les premières scènes sont amusantes et dépaysantes, autant la suite se révèle décevante à partir du moment où il embarque sa petite peste de nièce préado qui doit réaliser un court métrage tout en respectant la loi de la charia...

Dommage, dommage...

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Publié le par Hélène
Publié dans : #cinéma
Très déçue par "Jamais de la vie"...

J'avais beaucoup aimé le ton et le scénario de "Ma petite entreprise" réalisé par Pierre Jolivet en 1999 avec la bande son éponyme d'Alain Bashung !

Dans "Jamais de la vie", la vision de notre monde est carrément sombre sans l'ombre d'une sortie de secours...

Franck (excellent Olivier Gourmet), 52 ans, est gardien de nuit d'une grande surface de banlieue...

Il a été autrefois un syndicaliste talentueux et teigneux et l'a payé très cher...

Ici il s'ennuie ferme, flirte avec la boisson dont il s'est sorti, essaie de tempérer sa sœur au tempérament adultère... mais ne peut s'empêcher de se porter au secours de son malheureux collègue Ketu (Marc Zinga) ...

Malgré quelques jolies scènes avec son patron interprété par Bénabar et son assistante sociale (excellente Valérie Bonneton), tout est noir, noir, noir...

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Publié le par Hélène
Publié dans : #cinéma
"Indian palace, Suite royale" : hélas !

J'avais adoré le premier opus de John Madden, sorti en mai 2012, qui racontait les aventures d'une bande de jeunes retraités britanniques qui partent s'établir à Jaïpur dans l'hôtel Marigold, palace délabré au charme fou...

La suite n'est malheureusement pas à la hauteur du premier film même si le spectateur est ravi de retrouver ses héros en les personnes de Judi Dench, Maggie Smith, Bill Nighy et Dev Patel le jeune gérant de l'établissement...

Le récit s'étire un peu en longueur et les difficultés rencontrées par chacun peinent à retenir notre attention...

Quant à Richard Gere, nouveau protagoniste qui remplace Tom Wilkinson décédé à la fin du premier épisode, il est tout bonnement ridicule dans le rôle d'un soi-disant écrivain sexagénaire... identité qui cache celle d'un inspecteur style Guide Michelin...

Dommage, dommage car l'Inde est belle, les couleurs safranées sont magnifiques, les acteurs sont excellents mais le scénario est trop faible ?!

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Publié le par Hélène
Publié dans : #cinéma
"La maison au toit rouge" : un bijou de cinéphile

Il faut absolument aller voir le film de Yoji Yamada, réalisateur de 83 ans qui nous raconte l'histoire du Japon des années 30 à nos jours à travers les yeux d'une petite paysanne montée à la ville...

Taki (diaphane Haru Kuroki) arrive émerveillée à Tokyo où elle trouve à s'employer comme bonne dans une famille bourgeoise qui habite une ravissante et moderne maison au toit rouge...

Taki s'épanouit au contact bienveillant de sa ravissante patronne Tokiko (délicieuse Takako Matsu) de son mari Masaki et de leur fils de 6 ans...

La vie des habitants de la maison est discrètement mais sûrement bouleversée quand Ikatura (délicat Hidetaka Yoshioka), le nouveau collègue de Masaki, entre dans leur vie...

En effet Ikatura, peintre et illustrateur de talent, se démarque des autres hommes qui parlent de la guerre, boivent et mangent beaucoup... Il s'intéresse à la vie des femmes, lit des histoires au petit garçon et séduit Tokiko et Taki par sa douceur et son empathie...

Taki assiste impuissante de par sa condition de bonne, au délicat amour naissant entre Ikatura et Tokiko...

Le film nous est raconté par Takeshi, le petit neveu de Taki qui a encouragé sa grand tante à écrire son autobiographie, document qu'il retrouve dans ses affaires lorsque, 60 ans après les faits, il vide sa maison après son décès...

Difficile de décrire l'atmosphère du récit - tout en élégance bien que traversé par la grande Histoire qui bouleverse le Japon de 1936 à 1945 (guerre sino-japonaise, sac de Nankin, déclaration de guerre aux Etats-Unis, bombardements de Tokyo, bombe nucléaire à Hiroshima, reddition du Japon...)

Chaque scène est un tableau où la pointe du pinceau nous fait entrer dans l'intimité de la maison et de ses occupants... Un conte ordinaire enchanté par un regard d'artiste !

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