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Route 66

Route 66

Prenez vos bécanes pour aller au cinéma, voir des pièces de théâtre, admirer des expositions...

Publié le par Hélène
Publié dans : #expos

Placé sous la tutelle de la Commission des Monuments historiques, le musée, dont les collections couvrent l’histoire des arts depuis l’Antiquité jusqu’à la Renaissance, a rouvert ses portes en mai 2022 après sept années de travaux.

L’histoire de l’hôtel de Cluny et la fondation du musée au 19e siècle sont intimement liées à la famille du Sommerard. Conseiller-maître à la Cour des comptes, Alexandre du Sommerard (1779-1842) a réuni une vaste collection consacrée aux arts du Moyen Âge et s'est installé en 1832 dans une partie de l’hôtel. Après sa mort, l’État acquiert en 1843 l’hôtel de Cluny et ses collections, riches de près de 1 500 objets. La même année, la Ville de Paris cède à l’État les thermes gallo-romains et le dépôt lapidaire qu'il contenait, dont le Pilier des nautes.

Edmond du Sommerard, fils d'Alexandre, enrichit considérablement la collection et fait plusieurs acquisitions majeures comme la rose d'or et l'antependium du trésor de la cathédrale de Bâle, la tenture de La dame à la licorne, ou encore les couronnes wisigothiques de Guarrazar.

Après la Seconde Guerre mondiale, le parcours du musée est entièrement repensé. Tandis que les œuvres antiques sont présentées dans le frigidarium des thermes, les objets médiévaux sont exposés selon un fil thématique ; la découverte fortuite des têtes de la galerie des rois de Notre-Dame de Paris en 1977 donne lieu à l'aménagement d'une nouvelle salle pour les accueillir.

Entièrement repensé, le musée de Cluny réunit aujourd'hui deux bâtiments exceptionnels : les thermes antiques de Lutèce (fin du Ier siècle) et l'hôtel des abbés de Cluny (fin du XVe siècle).

La visite s'articule autour d'un parcours chronologique en progressant d'une salle à l'autre (22 salles) : un voyage à travers 1500 ans d'art et d’histoire pour découvrir une diversité de collections : sculptures, objets d'orfèvrerie, vitraux, peintures, tapisseries, enluminures et objets de la vie quotidienne...

N'hésitez pas à prévoir 2 heures de visite pour admirer la multiplicité des chefs d’œuvre exposés !

 

 

Antiquité et premier Moyen Age (Ier-XIe siècle) : frigidarium, baignoire, pilier des nautes, orfèvrerie des celtes, trésor de Guarrazar, dyptique ivoire
Antiquité et premier Moyen Age (Ier-XIe siècle) : frigidarium, baignoire, pilier des nautes, orfèvrerie des celtes, trésor de Guarrazar, dyptique ivoire
Antiquité et premier Moyen Age (Ier-XIe siècle) : frigidarium, baignoire, pilier des nautes, orfèvrerie des celtes, trésor de Guarrazar, dyptique ivoire
Antiquité et premier Moyen Age (Ier-XIe siècle) : frigidarium, baignoire, pilier des nautes, orfèvrerie des celtes, trésor de Guarrazar, dyptique ivoire
Antiquité et premier Moyen Age (Ier-XIe siècle) : frigidarium, baignoire, pilier des nautes, orfèvrerie des celtes, trésor de Guarrazar, dyptique ivoire
Antiquité et premier Moyen Age (Ier-XIe siècle) : frigidarium, baignoire, pilier des nautes, orfèvrerie des celtes, trésor de Guarrazar, dyptique ivoire
Antiquité et premier Moyen Age (Ier-XIe siècle) : frigidarium, baignoire, pilier des nautes, orfèvrerie des celtes, trésor de Guarrazar, dyptique ivoire
Antiquité et premier Moyen Age (Ier-XIe siècle) : frigidarium, baignoire, pilier des nautes, orfèvrerie des celtes, trésor de Guarrazar, dyptique ivoire
Antiquité et premier Moyen Age (Ier-XIe siècle) : frigidarium, baignoire, pilier des nautes, orfèvrerie des celtes, trésor de Guarrazar, dyptique ivoire
Antiquité et premier Moyen Age (Ier-XIe siècle) : frigidarium, baignoire, pilier des nautes, orfèvrerie des celtes, trésor de Guarrazar, dyptique ivoire
Antiquité et premier Moyen Age (Ier-XIe siècle) : frigidarium, baignoire, pilier des nautes, orfèvrerie des celtes, trésor de Guarrazar, dyptique ivoire
Antiquité et premier Moyen Age (Ier-XIe siècle) : frigidarium, baignoire, pilier des nautes, orfèvrerie des celtes, trésor de Guarrazar, dyptique ivoire

Antiquité et premier Moyen Age (Ier-XIe siècle) : frigidarium, baignoire, pilier des nautes, orfèvrerie des celtes, trésor de Guarrazar, dyptique ivoire

Moyen Age central (XIe-XIIIe siècle) : sculptures extérieures de Notre Dame, fresque, chasse des rois mages, retable, crosseron, trésor de la cathédrale de Bâle
Moyen Age central (XIe-XIIIe siècle) : sculptures extérieures de Notre Dame, fresque, chasse des rois mages, retable, crosseron, trésor de la cathédrale de Bâle
Moyen Age central (XIe-XIIIe siècle) : sculptures extérieures de Notre Dame, fresque, chasse des rois mages, retable, crosseron, trésor de la cathédrale de Bâle
Moyen Age central (XIe-XIIIe siècle) : sculptures extérieures de Notre Dame, fresque, chasse des rois mages, retable, crosseron, trésor de la cathédrale de Bâle
Moyen Age central (XIe-XIIIe siècle) : sculptures extérieures de Notre Dame, fresque, chasse des rois mages, retable, crosseron, trésor de la cathédrale de Bâle
Moyen Age central (XIe-XIIIe siècle) : sculptures extérieures de Notre Dame, fresque, chasse des rois mages, retable, crosseron, trésor de la cathédrale de Bâle
Moyen Age central (XIe-XIIIe siècle) : sculptures extérieures de Notre Dame, fresque, chasse des rois mages, retable, crosseron, trésor de la cathédrale de Bâle
Moyen Age central (XIe-XIIIe siècle) : sculptures extérieures de Notre Dame, fresque, chasse des rois mages, retable, crosseron, trésor de la cathédrale de Bâle

Moyen Age central (XIe-XIIIe siècle) : sculptures extérieures de Notre Dame, fresque, chasse des rois mages, retable, crosseron, trésor de la cathédrale de Bâle

Moyen Age tardif (XIV-XVe siècles) : rose d'or, tapisseries Dame à la licorne, retable enfance du Christ, scènes de la vie du Christ, vitrail, encensoir, mesure pour la dîme
Moyen Age tardif (XIV-XVe siècles) : rose d'or, tapisseries Dame à la licorne, retable enfance du Christ, scènes de la vie du Christ, vitrail, encensoir, mesure pour la dîme
Moyen Age tardif (XIV-XVe siècles) : rose d'or, tapisseries Dame à la licorne, retable enfance du Christ, scènes de la vie du Christ, vitrail, encensoir, mesure pour la dîme
Moyen Age tardif (XIV-XVe siècles) : rose d'or, tapisseries Dame à la licorne, retable enfance du Christ, scènes de la vie du Christ, vitrail, encensoir, mesure pour la dîme
Moyen Age tardif (XIV-XVe siècles) : rose d'or, tapisseries Dame à la licorne, retable enfance du Christ, scènes de la vie du Christ, vitrail, encensoir, mesure pour la dîme
Moyen Age tardif (XIV-XVe siècles) : rose d'or, tapisseries Dame à la licorne, retable enfance du Christ, scènes de la vie du Christ, vitrail, encensoir, mesure pour la dîme
Moyen Age tardif (XIV-XVe siècles) : rose d'or, tapisseries Dame à la licorne, retable enfance du Christ, scènes de la vie du Christ, vitrail, encensoir, mesure pour la dîme
Moyen Age tardif (XIV-XVe siècles) : rose d'or, tapisseries Dame à la licorne, retable enfance du Christ, scènes de la vie du Christ, vitrail, encensoir, mesure pour la dîme
Moyen Age tardif (XIV-XVe siècles) : rose d'or, tapisseries Dame à la licorne, retable enfance du Christ, scènes de la vie du Christ, vitrail, encensoir, mesure pour la dîme
Moyen Age tardif (XIV-XVe siècles) : rose d'or, tapisseries Dame à la licorne, retable enfance du Christ, scènes de la vie du Christ, vitrail, encensoir, mesure pour la dîme
Moyen Age tardif (XIV-XVe siècles) : rose d'or, tapisseries Dame à la licorne, retable enfance du Christ, scènes de la vie du Christ, vitrail, encensoir, mesure pour la dîme

Moyen Age tardif (XIV-XVe siècles) : rose d'or, tapisseries Dame à la licorne, retable enfance du Christ, scènes de la vie du Christ, vitrail, encensoir, mesure pour la dîme

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Publié le par Hélène
Publié dans : #cinéma

Et pour cela préfère la direction d'orchestre !

Zahia (formidable Oulaya Amamra), 17 ans, ne vit que pour la musique symphonique...

Bercée depuis l'enfance par les disques classiques que lui a fait écouter son père (Zinedine Soualem très touchant), la jeune fille vit la musique et s'inspire des sons de la vie quotidienne pour nourrir son inspiration...

Comme la plupart des films de la réalisatrice Marie-Castille Mention-Schaar, le film est inspiré d'une histoire vraie, celle de Zahia Ziouani, une jeune fille de Stains qui a réussi à s'imposer dans le monde masculin des chefs d'orchestre (en France seuls 4% des chefs sont des femmes) et surtout qui a réussi à créer son propre orchestre symphonique Divertimento (OSD*) composé de soixante-dix instrumentistes...

Soutenue par sa sœur jumelle Fettouma (Lina El Arabi violoniste virtuose dans la vie, qui a appris le violoncelle pour le film), encouragée par ses parents qui à aucun moment ne doutent d'elle, soutenue par ses professeurs, élue par un chef d'orchestre iconique (interprété avec brio par Niels Arestrup), Zahia va fédérer autour d'elle des musiciens élitistes de sa classe de Terminale au lycée Racine et des élèves du Conservatoire de Stains en leur communiquant son amour de la musique et en leur faisant partager des œuvres transcendant les barrières de classe...

A leurs côtés des personnages secondaires dont le parcours intéresse et/ou émeut et des moments magiques comme un concert organisé dans une prison pour réconcilier un père et un fils ou comme la découverte d'un instrument par une jeune handicapée qui se l'appropriera grâce à des gommettes...

Un film good movie certes mais qui nous attache au combat de cette battante qui va tutoyer ses rêves les plus fous grâce à son travail acharné et une détermination chevillée au corps !

A voir absolument dans les salles où le film (sorti fin janvier) est encore distribué (à l'UGC Danton, la salle était pleine à craquer)...

-/-

* L'OSD propose des concerts mêlant diverses esthétiques (grand répertoire du XIXème et XXème siècles, musique française, musique de films, musique traditionnelle, jazz, création contemporaine...). Composé de soixante-dix instrumentistes, il se produit chaque année devant plus de 50 000 spectateurs. En marge de ces concerts, l’OSD impulse à travers un engagement pédagogique fort la rencontre entre les publics, les artistes et l’univers symphonique en proposant des actions de sensibilisation (concert éducatif, concert famille, concert-lecture, session de Diverticlasse, rencontres, atelier participatif, conférence illustrée, plume symphonique ...). En 2008, l'orchestre a créé l’Académie Divertimento afin d’encourager la pratique musicale collective à destination du jeune public (débutants, élèves de conservatoires et jeunes musiciens confirmés) et la rencontre avec le répertoire de l’orchestre en leur permettant de se produire aux côtés de musiciens professionnels, sous la baguette de Zahia Ziouani.

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Publié le par Hélène
Publié dans : #théâtre

Raphaëlle Lémann met en scène avec talent Légitime Défense, le roman à succès de Stanislas André-Steeman et interprète le rôle de Belle Martin, autour de laquelle l'intrigue se joue.

Dans un très joli décor d'atelier d'artiste baigné de lumière, l'amour et la jalousie font le sel de l'enquête menée par le faussement débonnaire commissaire Maria.

Dans le jeu de dupes qui oppose Noël le mari, Belle l'épouse, Renée l'amie de Belle secrètement éprise de Noël, toutes les hypothèses sont ouvertes pour découvrir lequel de ces trois personnages a tué Paul Weybelrg, célèbre collectionneur d'art et séducteur invétéré...

Noël était-il au cinéma comme il l'affirme, Belle était-elle au chevet de sa mère et Renée était-elle seule chez elle sans pouvoir le prouver ?

Le commissaire soupçonne tout le monde et pousse à bout Noël qui se défend de plus en plus maladroitement...

Le concierge de l'immeuble Monsieur Elias ajoute son grain de sel et détourne l'attention pour notre plus grande confusion...

Des rôles assez subtils avec une mention particulière pour Renée, femme blessée qui porte le même parfum que Belle, cinq excellents acteurs qui entrent et sortent par la porte vitrée dans un savant ballet, un suspens bien mené jusqu'au bout de l'heure 1/2 que dure le spectacle...

Que demander de plus à un divertissement de qualité qui aurait sans doute mérité d'être un peu moins bavard et un peu moins classique pour complètement nous séduire...

 

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Publié le par Hélène
Publié dans : #expos

Des œuvres d’art ancestrales provenant de toutes les régions du monde témoignent du pouvoir de l’imagination et de la créativité humaine, depuis la nuit des temps.

Cette exposition du Musée de l'Homme présente 97 pièces préhistoriques, issues de différentes collections européennes, dont certaines comptent parmi les plus anciennes (- 40 000 à - 35 000 ans) retrouvées à ce jour - et des centaines d’images numériques de peintures et de gravures.

On y découvre les Vénus paléolithiques, les outils décorés, les animaux sculptés (en ivoire, roche, os, bois de renne ou de cerf)… qui accompagnaient nos ancêtres dans leur vie de nomades.

Un deuxième espace propose une immersion dans l’art pariétal et rupestre du monde entier. Un espace numérique invite à contempler le foisonnement des œuvres qui ornent les parois et les roches de tous les continents. Des étroites grottes de Dordogne aux vertigineuses falaises chinoises, des îles indonésiennes aux canyons de l’Utah, des cavernes espagnoles aux abris sous-roche présents en Australie, sans oublier le site de la vallée Foz Côa au Portugal où les gravures rupestres dont déployées sur plus de 20 kilomètres.

Pour compléter le parcours, une seconde exposition Picasso et la Préhistoire permet de découvrir à quel point les artistes modernes et contemporains ont été inspirés par les œuvres des homo sapiens.

En 1922, la célèbre Vénus de Lespugue est découverte dans une grotte du Sud-ouest de la France. Le monde de l'art et le public se prend alors de passion pour l'art pariétal. 

Captivé par ces premières formes d'expression et de créativité, Picasso étudie ces œuvres et s'en imprègne, notamment durant l'entre-deux-guerres. Une quarantaine d'œuvres exposées (sculptures, gravures, tableaux et dessins) en témoignent.

A voir respectivement jusqu'au 22 mai et 12 juin 2023

Exposition Arts et préhistoire : peintures, gravures, Vénus dont Vénus de Lespugue et propulseur
Exposition Arts et préhistoire : peintures, gravures, Vénus dont Vénus de Lespugue et propulseur
Exposition Arts et préhistoire : peintures, gravures, Vénus dont Vénus de Lespugue et propulseur
Exposition Arts et préhistoire : peintures, gravures, Vénus dont Vénus de Lespugue et propulseur
Exposition Arts et préhistoire : peintures, gravures, Vénus dont Vénus de Lespugue et propulseur
Exposition Arts et préhistoire : peintures, gravures, Vénus dont Vénus de Lespugue et propulseur
Exposition Arts et préhistoire : peintures, gravures, Vénus dont Vénus de Lespugue et propulseur
Exposition Arts et préhistoire : peintures, gravures, Vénus dont Vénus de Lespugue et propulseur

Exposition Arts et préhistoire : peintures, gravures, Vénus dont Vénus de Lespugue et propulseur

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Publié le par Hélène
Publié dans : #cinéma

Steven Spielberg aurait été encouragé par un ami coscénariste à écrire ce biopic personnel... il aurait mieux fait de s'abstenir...

Nous n'apprenons rien sur ce grand cinéaste si ce n'est comment il est tombé dans la réalisation et ses révélations s'inscrivent dans le registre de l'évidence...

Spielberg nous parle de lui et de ses parents mais surtout de lui, de son père génie de l'informatique mais surtout de lui, de sa mère pianiste contrariée mais surtout de lui, de sa fratrie (trois sœurs) avec laquelle il partage repas et vacances mais surtout de lui...

Et de ses premiers films amateurs dont il nous projette l'intégralité en insistant sur l'enthousiasme de ses proches à son égard...

Et de sa douloureuse découverte de l'anti-sémitisme quand il arrive en Californie...

Mais sa caméra à chaque fois le sauve et c'est très bien...

Son récit s'apparente aux bonnes histoires de l'oncle Paul dans un illustré des années 50... et dure 2 heures 30...

Steven, tu te fais vieux ! Tu aurais du t'inspirer d'Armageddon Time de James Gray !

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Publié le par Hélène
Publié dans : #cinéma

Aftersun est le premier long métrage de l'écossaise Charlotte Wells qu'elle a entrepris en retrouvant une photo d'elle à 5 ans alors qu'elle passait des vacances en Espagne avec son père...

Dans le film, la petite fille Sophie (délicieuse Frankie Corio) a 11 ans et le regard malicieux de l'enfant qui pose plein de questions et attend des réponses...

Elle et son père Calum (Paul Mescal touchant) passent une semaine de vacances dans un complexe hôtelier de la côte turque...

Père et fille font tout ce que font les vacanciers dans ce genre d'endroit : repas, natation, plongée sous-marine, billard, karaoké...

Sophie filme son père et 20 ans après cet été-là, tente de comprendre qui était cet homme qu'elle aimait mais ne connaissait pas vraiment...

Sur cette trame ultra mince, la réalisatrice filme le vide des vacances et ne nous donne guère de réponses.

Le spectateur comprend vite que le père a du vague à l'âme et que la présence de son enfant lui fait du bien mais c'est à peu près tout...

Pour ma part, je me suis beaucoup ennuyée devant certains plans qui n'en finissaient plus et j'ai été agacée par la répétition d'images stroboscopiques censées nous ramener au passé de Calum...

Le film a été présenté à la Semaine Internationale de la Critique au Festival de Cannes 2022, où il a obtenu le Prix French Touch du jury mais à mon avis il ne le mérite pas !

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Publié le par Hélène
Publié dans : #cinéma

Le réalisateur coréen Hong Sang-Soo nous avait habitués à son marivaudage...

Faudra-t-il désormais s'accoutumer à son bavardage ou plutôt à celui des personnages de son dernier film, que le hasard fait se rencontrer pour mieux trouver ensemble un remède à la perte de sens, à la panne d'inspiration...

Le scénario réunit une romancière, une libraire, une actrice, un réalisateur, un poète, un étudiant... qui sont tous plus ou moins en échec dans leur carrière et sans doute dans leur vie personnelle également...

La caméra va de l'un à l'autre dans un ballet qui les réunit à deux, trois, quatre ou plus selon les scènes tournées en noir et blanc dans un périmètre restreint autour d'une tour d'une ville proche de Séoul...

Les dialogues sont libres mais répétitifs, chacun s'étonnant du propos de l'autre et lui faisant répéter : "c'est vrai ?" demandent-ils chaque fois que l'un avance une remarque ou affirme un jugement...

Un film étrange, une fin elliptique, une curiosité ?!

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Publié le par Hélène
Publié dans : #cinéma

Vincent Mottez et la société de production Puy du Fou Films nous racontent l'épopée du général royaliste François-Athanase Charette de La Contrie, chef de guerre vendéen durant les premières heures de la Révolution française.

Après avoir démissionné en 1790 de la Marine, Charette s'est retiré dans son château de Fonteclose et a épousé Marie-Angélique Josnet de la Doussetière dont il eu un fils.

Mais son destin a basculé en 1793, lorsque la Convention nationale, qui avait aboli la royauté, a décidé en urgence la levée en masse de 300 000 hommes pour lutter contre la coalition monarchique qui menaçait la toute nouvelle république.

De nombreux paysans se sont révoltés et sont allés chercher Charette pour en faire leur chef.

Ce dernier a finalement accepté de prendre le commandement de la rébellion et a constitué une "Armée catholique et royale", composée de paysans et d'artisans (armés de fourches et de faux) - et même de femmes, que l'on surnommera les "Amazones de Charette".

Le film nous raconte cette guerre, une des plus sanglantes de l'histoire de France, qui a duré trois ans et a provoqué la mort de 200 000 hommes (dont 170 000 vendéens et 30 000 soldats républicains).

Du bel ouvrage : une reconstitution fidèle, un formidable acteur en la personne de Hugo Becker pour incarner cette figure de résistance, un scénario très bien articulé entre de brillantes scènes de batailles et des moments plus intimistes... mais il faut aimer ce genre de film traditionnel qui nous donne à voir une leçon d'Histoire...

 

 
 

 

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Publié le par Hélène
Publié dans : #cinéma

La Chine rurale est misérable mais le gouvernement chinois, qui déclare avoir éradiqué la pauvreté, a censuré puis interdit le film de Li Ruijun quelques mois après de très bons chiffres d'exploitation dans le pays - et a assigné à résidence le réalisateur !

Li Ruijin voulait filmer la province du Gansu où il est né avant qu'elle ne disparaisse au profit de l'urbanisation galopante et il le fait avec authenticité et tendresse tant envers les gens de la terre que les animaux...

Ma Youtie, interprété par le formidable Wu Renlin, vrai fermier et oncle du réalisateur, est exploité par son frère ainé et le propriétaire des terres qu'il cultive.

Cao Guiying, incarnée par l'actrice Hai Quing, est devenue lourdement handicapée à la suite de maltraitances répétées.

Lorsque leurs deux familles décident de marier ces deux réprouvés, il nait entre eux une délicate complicité que le scénario nous fait vivre au rythme des saisons, des semis et des récoltes...

L'âne de Ma Youtie qui est de tous les plans, constitue un personnage à part entière, fidèle et dévoué, travailleur acharné comme son maître qu'il suivra jusque dans sa nouvelle vie.

De très jolies scènes entre le mari et la femme comme la dégustation impromptue d'un poisson cuit dans la cendre ou une immersion dans les flots vifs d'une rivière pour combattre l'eczéma du blé, des moments forts comme la construction d'une maison de briques traditionnelles à mains nues, la poésie de la vie de tous les jours qui use les corps mais laisse les esprits libres de rêver à leur avenir...

Un film lent et somptueux (2h13) pour célébrer la noblesse des déshérités et dénoncer en filigrane la corruption rampante des autorités locales qui, contraste inouï avec la précaire charrette de Ma Youtie, roulent en BMW !

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Publié le par Hélène
Publié dans : #cinéma

Kirill Serebrennikov qui s'intéresse depuis longtemps à Tchaïkovski, s'est inspiré pour réaliser son film, de la biographie en deux tomes du célèbre compositeur écrite par d'Alexander Poznansky  et des mémoires et des lettres d'Antonina Tchaïkovskaïa...

Il nous raconte "l'histoire d'amour" tragique entre Piotr Illitch interprété par Odin Lund Biron (un comédien américain qui a longtemps vécu en Russie) et Antonina incarnée par une jeune actrice russe Alyona Mikhailova.

En effet pour tenter de « guérir » son homosexualité, mettre un terme aux rumeurs et s'assurer une position sociale, Tchaïkovski a épousé en 1877 Antonina Tchaïkovskaïa, une élève du Conservatoire qui lui avait écrit une longue lettre enflammée : tout d'abord effrayé par la passion affichée de la jeune fille à son égard, il avait fini par se laisser convaincre, alléché par la dot promise de 10 000 roubles...

Durant 2 heures et 23 minutes,  Kirill Serebrennikov tente de nous intéresser à cette histoire à mes yeux sans intérêt : la vie d'Antonina avant le mariage dans une famille terrorisée par une mère toxique, la frustration d'Antonina durant les deux mois que dura le mariage et la descente aux enfers d'Antonina après que son musicien de mari l'ait abandonnée...

Je n'ai pas du tout réussi à entrer dans le film ni à ressentir la moindre compassion pour cette femme complètement névrosée qui s'attache aux basques de cet homme cynique qui, très ouvertement ne veut pas d'elle...

 

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