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Route 66

Route 66

Prenez vos bécanes pour aller au cinéma, voir des pièces de théâtre, admirer des expositions...

Publié le par Hélène
Publié dans : #expos

Nichée sur les coteaux de Passy, la Maison de Balzac est la seule des demeures parisiennes du romancier qui subsiste aujourd'hui. C'est dans le cabinet de travail que Balzac a corrigé, de1840 à 1847, l'ensemble de La Comédie humaine. À travers la présentation de portraits de l'artiste ou de ses personnages, de peintures, gravures, dessins, et à l'aide d'une scénographie originale, le musée incite le visiteur à s'interroger sur Balzac et suggère des chemins originaux pour conduire à la découverte comme à la relecture de La Comédie humaine.

La maison de Balzac offre aujourd'hui le dernier témoignage des coteaux de Passy, tels qu'ils se présentaient sous l'Ancien Régime et au XIXe siècle. En 1908, un homme de lettres, Louis Baudier de Royaumont sauve la maison en y installant un musée dédié à l'écrivain, devenu musée municipal en 1949.

La Maison de Balzac s'étend aujourd'hui sur trois niveaux entre la rue Raynouard et la rue Berton ; elle englobe l'appartement en rez-de-jardin ainsi que diverses pièces et dépendances occupées à l'origine par d'autres locataires.

D’abord conçu comme lieu de pèlerinage, le musée acquiert éditions originales, portraits de l’écrivain et illustrations de ses œuvres. L’intérêt pour la biographie conduit à rechercher des objets personnels, et des portraits des membres de la famille de Balzac et de ses connaissances.
À partir des années 1980, la priorité donnée à l’écriture se traduit par la constitution d’un fonds de manuscrits puis d’œuvres graphiques de très grande qualité relatives à la société française entre 1820 et 1850 : Daumier, Gavarni, Grandville, Monnier, etc.

La Maison de Balzac a également mis l’accent sur le regard porté sur La Comédie humaine par les artistes des 20ème et 21ème siècles, et conserve des œuvres originales de Pierre Alechinsky, Eduardo Arroyo, Enrico Baj, Olivier Blanckart, Louise Bourgeois, Pol Bury, André Derain, Paul Jouve, Albert Marquet, André Masson, Pablo Picasso...

Doté d'une vue sur la tour Eiffel, le jardin de la maison a été entièrement refait et s'étend sur 650 mètres carrés

Un café, une gourmandise et un peu de lecture grâce à la mise à disposition d’ouvrages de Balzac, avec la possibilité de s’installer en terrasse quand le temps s’y prête : telle est l'expérience que nous propose le café Rose Bakery, qui s'est installé dans le jardin de la Maison de Balzac.

La prochaine fois, je privilégierai une visite aux beaux jours pour profiter du jardin et du café !

Maison et jardin côté rue Rynouard - côté rue Berton
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Publié le par Hélène
Publié dans : #cinéma

Clémence (Isabelle Hubert), maire de Seine Saint Denis va-t-elle honorer la promesse qu'elle s'est faite à elle même et à ses administrés : décrocher un accord verbal à "Monsieur Grand Paris" pour dégager 63 millions d'euros en vue de réhabiliter la cité insalubre des Bernardins, tombée aux mains d'un marchand de sommeil - à condition que les copropriétaires excédés paient enfin leurs charges  dont le montant cumulé atteint 100 000 euros...

Reste à convaincre les habitants du sérieux de cette énième promesse...

Le réalisateur Thomas Kruithof, fort de son précédent succès La mécanique de l'ombre, s'empare à nouveau du sujet des tractations politiques et s'est rapproché de Jean-Baptiste Delafon, co-créateur de Baron noir, pour interroger le courage politique au niveau local... et c'est une réussite...

Isabelle Huppert est impressionnante dans ce rôle qui la change de ses interprétations habituelles : franche ou rouée, fidèle à ses amitiés ou centrée sur son désir de puissance, décidée à ne pas se représenter mais tentée par un poste de ministre qu'on lui fait miroiter, elle oscille sous nos yeux au gré des retournements du film qui se déroule comme un véritable thriller....

Reda Kateb est excellent dans ce rôle de directeur cabinet issu à la force de son intelligence à ce poste envié, alors que lui-même est originaire de cette cité...

Les seconds rôles : les hommes politiques et leurs porte serviettes, les caïds locaux et leurs obligés... sont criants de vérité... sans caricature ni regard ironique...

Un très bon film servi par deux excellents interprètes qui se complètent et se cherchent du regard tout au long du film !

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Publié le par Hélène
Publié dans : #cinéma

Le réalisateur allemand Christian Schwochow s'est inspiré du livre de Robert Harris, Munich paru en 2017, pour nous replonger dans les coulisses de l'accord de Munich...

Le film britannique, présenté en avant première au festival du film de Londres 2022, est diffusé uniquement sur Netflix...

L'histoire se tisse autour de trois jeunes gens qui se sont connus à Oxford :  Hugh Legat (George MacKay) qui travaille auprès du premier ministre Neville Chamberlain (formidable Jeremy Irons), Paul van Hartmann (Jannis Niewhöner), ambassadeur allemand au consulat britannique à Berlin et Joan dont ils sont tous deux amoureux...

En 1938, alors qu'Adolf Hitler se prépare à annexer les Sudètes, région de Tchécoslovaquie peuplée principalement de germanophones, le premier ministre Neville Chamberlain veut encore croire à une solution pacifique et s'apprête à signer les accords de Munich pour tenter d'éviter un second conflit mondial...

Les deux amis, un moment séparés par l'ascension d'Hitler au pouvoir, vont se retrouver face à face à Munich, au cœur même de la négociation !

Un thriller haletant pour une belle reconstitution historique, servie par d'excellents acteurs : seul Hitler, mais c'est certainement volontaire, est caricatural et l'acteur qui l'interprète difficilement crédible...

Un grand moment de cinéma !

 

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Publié le par Hélène
Publié dans : #cinéma

Sandrine Kiberlain passe derrière la caméra et nous offre un premier long métrage qui, dans sa simplicité et son authenticité, n'est pas sans évoquer le tempérament de l'actrice...

Irène (délicieuse Rebecca Marder, pensionnaire de la Comédie Française), a 19 ans en 1942 ; elle vit à Paris dans une famille juive et découvre la vie, l'amour et la passion pour le théâtre...

Focalisé sur la personnalité solaire d'Irène, le scénario nous fait partager son quotidien dans sa famille : auprès de son père André (André Marcon), son frère Igor (Anthony Bajon) et sa grand mère Marceline (Françoise Widhoff, productrice et monteuse dont c'est le premier rôle au cinéma) - et surtout lors de ses répétitions au Conservatoire dont elle prépare le concours avec assiduité...

Gaie, charmante, primesautière, taquine... en un mot vivante, Irène est une jeune fille qui va bien... dans un univers qui peu à peu s'obscurcit : Marceline refuse d'obéir aux demandes du régime de Vichy mais finit par capituler devant l'intransigeance d'André qui est certain qu'il ne peut rien leur arriver puisqu'ils sont français...

Mêlant souvenirs autobiographiques (les quatre grands parents de Sandrine Kiberlain sont juifs polonais et ses parents ont préparé le Conservatoire) - et lectures (Le Journal d’Hélène Berr, journal tenu par une étudiante juive parisienne, d'avril 1942 à février 1944), Sandrine Kiberlain réinterprète dans ce film la période de l'Occupation...

Dommage que les scènes se succèdent sans grande logique ni pour certaines sans grand intérêt et que le fil de l'intrigue soit si ténu...

J'aurais tant voulu aimer ce premier film d'une actrice que j'adore !

 

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Publié le par Hélène
Publié dans : #théâtre

Toutes les élections présidentielles réservent des surprises...

En mai 1981, François Mitterrand est élu en battant Giscard d'Estaing...

Hervé Bentégeat nous plonge dans les coulisses des relations complexes entre Chirac et Mitterrand pour évoquer une possible alliance entre les deux fauves politiques...

Hypothèse souvent évoquée, histoire vraie... ?

Les deux hommes incarnés par Christophe Barbier (Mitterrand), et Adrien Melin (Chirac), échangent, se jaugent, s'opposent, se jugent, se confrontent, se mentent, se menacent, cherchent leur intérêt à court et moyen terme, imaginent un possible terrain d'entente...

Emmanuel Dechartre joue le rôle de l'homme politique Philippe Dechartre, son père dans la vraie vie -ministre du Général de Gaulle, qui a organisé chez lui la rencontre entre Chirac et Mitterrand...

Une pièce à voir pour ses dialogues qui relèvent le faible niveau des débats politiques actuels !

Dommage que le jeu des interprètes soit un peu plat (à l'exception de celui de Christophe Barbier) - et que la présence de Carmen (la bonne de Dechartre) nous détourne du sujet, en ajoutant une dimension ancillaire qui fleure bon l'ancien régime (avant me-too) !

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Publié le par Hélène
Publié dans : #expos

Toute sa vie, Paul Signac (1863 - 1935), a collectionné les œuvres, jusqu’à réunir un ensemble de près de 300 peintures et dessins, sans compter les estampes japonaises, les céramiques et les livres rares.

Sa collection, dans laquelle se côtoient néo-impressionnistes, Nabis et fauves, reflète le regard et les partis-pris d’un artiste très actif sur la scène artistique de son temps.

L’exposition retrace les goûts et les amitiés d’un des plus grands artistes de son temps.

Autodidacte, Signac apprend son métier en regardant les œuvres des impressionnistes, en particulier celles de Claude Monet, d'Edgar Degas, de Gustave Caillebotte ou d'Armand Guillaumin qui, pour la plupart, figurent dans sa collection. Sa première acquisition est un paysage de Paul Cézanne.

Issu d'une famille aisée sans être riche, Signac peut envisager de réunir des œuvres importantes, mais se doit d'être réfléchi dans ses choix. D'emblée, le rôle qu'il joue dans la fondation puis l'organisation du Salon des artistes indépendants, dont il devient président en 1908, le place au carrefour des différentes tendances de l'avant-garde.

Au-delà de son regard avisé, la dimension affective des choix de Signac est flagrante : il doit apprécier l'homme autant que l'artiste...

La rencontre avec Seurat, chef de file des néo-impressionnistes, est décisive (sa collection compte 80 de ses œuvres) : quand Seurat achève sa grande toile Un dimanche après midi à l'île de la Grande Jatte en la ponctuant de petites touches régulières de couleur pure, Signac adopte immédiatement cette technique du mélange d'optique qui amène l’œil du spectateur à composer lui-même une teinte à partir des points de couleur posés sur la toile.

Si Signac privilégie souvent par la suite les œuvres néo-impressionnistes (Camille Pissarro, Maximilien Luce ou Henri-Edmond Cross en particulier), il s'intéresse aussi à celles des Nabis, Pierre Bonnard, Edouard Vuillard, Ker-Xavier Roussel, Maurice Denis et Félix Vallotton.

Parmi la génération suivante, sa passion de la couleur le conduit à aimer les fauves, en particulier Kees Van Dongen, Henri Matisse, Charles Camoin et Louis Valtat.

Préoccupé par l'avenir de sa fille, le peintre lui lègue sa collection : Ginette Signac vivra de la vente des tableaux tout en ayant le souci d'en faire entrer un grand nombre dans les musées.

Les collections du musée d'Orsay et de l'Annonciade à Saint Tropez doivent beaucoup à ses dons, ainsi qu'à ceux de sa fille, Françoise Cachin, historienne de l'art qui fut le premier directeur du musée d'Orsay.

L'exposition est culturellement intéressante et présente quelques très belles œuvres : j'aurais apprécié qu'elle soit un peu plus fournie en tableaux et enrichie d'un audiovisuel !

Heureusement le musée d'Orsay est riche en collections impressionnistes et Art nouveau !

Signac (5), Signac portrait de Seurat, Seurat (2), Henri Edmond Cross (2), Camille Pissaro (2), Lucie Cousturier (1), Matisse (1), Maurice Denis (2), Louis Valtat (1), Kees Van Dongen (1)
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Publié le par Hélène
Publié dans : #expos

Le musée Nissim-de-Camondo, inauguré en décembre 1936, est situé dans le 8ᵉ arrondissement de Paris, dans l'hôtel Moïse de Camondo, construit par René Sergent entre 1911 et 1914 en bordure du parc Monceau.

Tout au long de sa vie, Moïse de Camondo (Istanbul, 1860-Paris, 1935), amateur d'art éclairé, a collectionné boiseries, tapisseries, tapis, mobilier et objets d'art, créés par les manufactures royales et les plus talentueux artisans du XVIIIe siècle

En mémoire de son fils Nissim tué à 28 ans durant la première guerre mondiale, il a légué au musée des Arts Décoratifs l’œuvre d'une vie, témoignage du Paris élégant de la Belle Epoque

Inspiré du Petit Trianon mais parfaitement adapté aux exigences modernes de confort d’une maison du début de XXe siècle, l'hôtel particulier reste le seul témoignage conservé dans son intégrité qui permette de comprendre le fonctionnement d’une maison particulière de la plaine Monceau.

Y sont présentés quelques-uns des plus beaux meubles et objets du temps de Louis XV et Louis XVI : chaises du salon turc de Madame Élisabeth, sœur de Louis XVI (dans le grand salon), tapis de la Savonnerie commandé pour la Grande Galerie du Louvre, pièces du service d’argenterie offert par la Grande Catherine à son favori Orloff, secrétaire à rideau d’Œben (dans le salon bleu)...

Cinquante ans après leur ouverture au public, le cadre de ces prestigieuses collections et dans une moindre mesure, les collections elles-mêmes, nécessitaient d’importants travaux de restauration. Une première étape a concerné les principales pièces des appartements de réception de l’hôtel. Boiseries, textiles, mobilier et objets d’art conservés dans ces pièces ont été restaurés à cette occasion. Cette opération a pu être menée à bien de 1985 à 1995 grâce au soutien du Comité pour Camondo, constitué principalement d’antiquaires, de décorateurs et de collectionneurs.

Ces dernières années, la revalorisation de l’hôtel particulier a été entreprise : de nouvelles donations ont permis d’ouvrir aux visiteurs des espaces jusqu’alors inaccessibles : cuisine, office, laverie et salle à manger des gens au rez de chaussée.

Au premier étage, les trois appartements occupés par Moïse de Camondo et ses enfants, Nissim et Béatrice, étaient constitués d’une chambre, d’un bureau, d’un habillage (dressing) et d’une salle de bain. Témoignages exceptionnels du confort et de l’hygiène, ces dispositions ont été restaurées, à l’exception de l’appartement de Béatrice dont la chambre et le boudoir ont, par ailleurs, été réunis en 1924 par Moïse de Camondo pour former le Salon Bleu.

L’appartement Nissim de Camondo est maintenant visible dans son intégralité. La pièce voisine aux murs tendus de pékin de soie rouge était à l’origine la chambre de Nissim. Elle est maintenant utilisée pour présenter des expositions renouvelées régulièrement. La salle de bains carrelée de carreaux hexagonaux vert et blanc a été restituée dans son état d’origine.

Dans les communs, la remise des automobiles - vaste salle à l’architecture de poutres et piliers métalliques - a également été restaurée et accueille un délicieux restaurant Le Camondo !

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Publié le par Hélène
Publié dans : #livres

Avec ce nouveau roman, Karine Tuil nous fait partager le quotidien de juges d'instruction antiterroristes...

Mai 2016 : la juge Alma Revel est confrontée à une décision à nulle autre semblable en termes de responsabilité : comment se prononcer sur le sort d'un jeune homme de 23 ans suspecté d'avoir rejoint l'Etat islamique en Syrie ?

Doit-elle le libérer puisqu'il jure être parti pour des motifs humanitaires et être rentré en France dès qu'il a pris conscience de la terrible réalité des combattants de Daech ?

Doit-elle l'emprisonner alors qu'il n'a rien "fait" et qu'il n'a plus qu'un souhait : s'insérer dans la société et s'occuper de sa femme et de son fils qui l'attendent avec impatience ?

Confrontée à l'indicible, prise dans un tourbillon personnel émotionnel qui la fait se réfugier dans les bras d'un avocat qui représente le mis en examen, Alma tente de se raccrocher à la raison, à la recherche d'objectivité qui l'a menée jusqu'ici aux plus hautes fonctions de la magistrature...

Le roman se lit comme un thriller et nous interroge : les victimes, leurs parents et plus largement la société contemporaine réclament et à juste titre la condamnation de la violence terroriste mais où mettre la barre du curseur face à un présumé terroriste ?

Que ferions-nous à la place d'Alma Revel ?

Pour ceux qui ont des certitudes... et pour ceux qui n'en ont pas, je vous conseille la lecture de ce livre,  témoignage romancé sur un métier largement méconnu dont les décisions sont lourdes de conséquences !

 

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Publié le par Hélène
Publié dans : #cinéma

Emmanuel Carrère nous séduit avec sa libre adaptation du livre de Florence Aubenas Quai de Ouistreham paru en 2010...

La journaliste avait infiltré un groupe de femmes de ménages travaillant sur les ferries pour témoigner sur ces "invisibles"...

Juliette Binoche est époustouflante dans ce rôle de romancière "infiltrée", anonyme parmi les anonymes qui réussit à se faire adopter par ses collègues... et pourtant figure solaire et séduisante malgré son absence totale de maquillage et la fatigue qui cerne son visage et son corps...

Pas de clichés dans ce film qui porte une réflexion authentique sur le sort de ces femmes vouées à rester femmes de ménage toute leur vie ; Marianne (Juliette Binoche) partage leur quotidien mais aussi leurs rêves grands et petits...

Aux côtés de Juliette Binoche, deux personnages du livre ont joué leur propre rôle : Nadège, la contremaître du ferry, et Justine, qui fête son pot de départ... Les autres femmes sont interprétées par des actrices non professionnelles qui comme Christèle (Hélène Lambert) et Marilou (Léa Carne), sont formidables de vérité...

De très jolis moments d'amitiés féminines, une vraie réflexion sur le métier de journaliste romancier, un délicieux personnage masculin en la personne de Cédric (Didier Pupin), un témoignage poignant... en un mot un très beau film !

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Publié le par hélène
Publié dans : #cinéma

L'actrice Maggie Gyllenhaal révèle son talent de réalisatrice dans ce premier film très maîtrisé...

Inspiré de Poupée volée d'Elena Ferrante, le scénario nous plonge dans un questionnement très féminin : comment vivre une double maternité précoce quand on est une jeune femme talentueuse et douée pour le bonheur ?

Leda (Olivia Colman) a décidé de venir se reposer en Grèce pour oublier qu'à 48 ans, elle se retrouve seule...

Très vite l'atmosphère idyllique de la petite station balnéaire devient étrange... comme cette famille nombreuse vaguement inquiétante qui squatte la plage et les chaises longues...

Fascinée par Nina (Dakota Johnson), une jeune mère accaparée par sa petite fille, Leda va revivre sous les traits de Jessie Buckley (Leda jeune), les bonheurs et les affres de la relation ambivalente qu'elle a elle-même vécue avec ses deux filles...

 Filmé comme un thriller, le film magnifiquement incarné par ces trois profils de mères, inquiète, fait réfléchir et séduit par son originalité et son audace narrative...

 

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