Emballée par le premier long métrage de la réalisatrice mongole Zoljargal Purevdash "Si seulement je pouvais hiberner" (voir ma critique du 10/01/24) - et très intéressée par le chamanisme, je me suis précipitée pour voir ce second opus d'une autre réalisatrice mongole Lkhagvadulam Purev-Ochir...
Le pitch était séduisant : Zé, jeune chaman de 17 ans, prend ses études au sérieux pour réussir sa vie, tout en communiant avec l’esprit de ses ancêtres pour aider les membres de sa communauté à Oulan-Bator.
Mais lorsqu'il rencontre la jeune Maralaa dont il tombe amoureux, son pouvoir vacille...
J'ai personnellement trouvé que rien ne fonctionnait dans le scénario : les premières scènes de chamanisme m'ont paru "folkloriques" (et en tout cas pas du tout suivies d'effets par la suite), l'idylle est téléphonée, on ne comprend pas bien les figures du père et de la mère présents dans quelques séquences, on s'interroge sur le rôle de la sœur qui se tient à ses côtés dans les cérémonies, on est perplexe devant la définition de la figure chamanique développée dans le film censée "créer le chaos pour mieux retrouver l'harmonie ?", et surtout on ne voit pas du tout l'évolution promise de la puissance chamanique de Zé qui devenu adulte à la fin du film, ne semble plus du tout être en phase avec les esprits ???
Dommage !