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Route 66

Route 66

Prenez vos bécanes pour aller au cinéma, voir des pièces de théâtre, admirer des expositions...

cinema

Publié le par Hélène
Publié dans : #cinéma

En 2003, Alexandre Arcady publiait un roman : Le Petit blond de la Casbah, qui revenait sur son enfance algéroise.

Il n'imaginait pas en faire un film, car ce récit était trop intime mais en 2023, il saute le pas et réunit une pléiade d'acteurs autour de lui pour incarner les figures marquantes de sa entourage...

Ainé d'une famille nombreuse de confession juive vivant dans la Casbah, il a pris conscience de sa différence dans le regard de touristes qui s'étonnait de sa blondeur qui tranchait sur les chevelures brunes de tous les autres enfants...

Quand il revient à Alger, des années après son départ pour la France au début des années 60, ses pas le guident vers les lieux de son enfance : la casbah et la rue du Lézard, le cinéma où il a découvert la magie de l'écran, le lycée où il poursuivait ses études...

Le scénario retrace la vie d'un immeuble phalanstère où se côtoyaient toutes les communautés mais également les années noires des attentats à tous les coins de rue et en ceci il sonne vrai...

N'étant pas "pied noir", j'ai regardé le film de l'extérieur mais avec intérêt ; par contre j'ai été choquée de l'attitude violente des gardes du corps, qui l'accompagnent à Alger, à l'encontre des arabes qui souhaitent entrer en contact avec lui : pourquoi présenter les relations entre les français et les locaux de cette façon-là alors que parallèlement, le film souvenir qu'il vient présenter fait l'unanimité parmi les spectateurs algérois ?

A part ce bémol, je recommande ce film à tous ceux qui se sentent concernés par  cette épisode terrible de notre Histoire !

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Publié le par Hélène
Publié dans : #cinéma

À la mort de sa mère Carole (romancière et photographe de plateau), Mona Achache découvre 25 caisses en plastique contenant des milliers de photos, de lettres et d’enregistrements, mais ces secrets enfouis résistent à l’énigme de son suicide en 2016...

Elle décide alors de réaliser un film pour tenter de renouer le dialogue avec sa mère post mortem et fait appel à Marion Cotillard pour l'incarner à l'écran...

Les premières images du film nous captivent immédiatement : Marion Cotillard en jean et casquette s'avance dans une pièce vide uniquement meublée d'un vieux bureau : à la demande de Mona, elle se déshabille pour revêtir le jean, le tee-shirt, le pull, les bijoux, les lunettes et le parfum de Carole Achache, que la réalisatrice a conservés dans un tiroir...

Sous nos yeux, l'actrice se transforme jusqu'à offrir, grâce à des lentilles brunes et un perruque bouclée le look et surtout le regard de la mère de Mona...

Fascinés par cette reconstitution, nous assistons à la réincarnation de la personne de Carole, Marion Cotillard réussissant à calquer sa voix en la synchronisant sur celle qu'elle interprète...

Au-delà de la performance de l'actrice, c'est toute une époque qui renait sous nos yeux : celle de 68, de la révolution sexuelle, de la libération de l'homosexualité, de la permissivité et de la désillusion qui s'en est ensuivi...

Remontant dans le flot des documents et des ouvrages, Mona Achache s'attarde également sur l'histoire de sa grand-mère Monique Lange, romancière, scénariste, éditrice et grande amie de Genet dont le destin parallèle avec sa mère, l'interroge...

Une quête passionnante, éminemment féministe dont le propos s'inscrit dans la philosophie du mouvement MeToo !

 

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Publié le par Hélène
Publié dans : #cinéma

Pour son 23e film, Robert Guédiguian a retrouvé sa bande d'acteurs amis à Marseille pour nous parler d'humanisme, de culture, de solidarité et de lutte sociale...

Ariane Ascaride, dont le regard et la voix nous enchantent, est Rosa, une infirmière de 60 ans proche de la retraite, militante au sein du parti écologiste...

Elle se bat sur tous les fronts : l'hôpital, l'école, le scandale de la rue d'Aubagne et la reconstruction de l'union de la gauche...

Pivot de la famille, formidable mère arménienne, elle est attentive à tous : ses fils, Minas le médecin (Grégoire Leprince Ringuet) et Sarkis le patron de bar (Robinson Stévenin), Alice sa future belle fille (délicieuse Lola Naymark) avec laquelle son père Henri (Jean-Pierre Darroussin) tente de renouer, son frère Tonio éternel amoureux (Gérard Meylan), sa collègue Laëtitia au bord de la démission (Alicia Da Luz Gomes)...

Repas, journée à la plage, agitprop, campagne électorale... tout est prétexte à l'échange, à l'entraide, à l'engagement, à la débrouillardise, à la générosité... et cela fait un bien fou de voir ces excellents acteurs interpréter une histoire tout à la fois banale et universelle qui mêle habilement parcours intimes et vie de la cité...

Un joli film qui séduira les fans du réalisateur mais pas que...

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Publié le par Hélène
Publié dans : #cinéma

Après La femme de mon frère que j'avais trouvé sympathiquement brouillon (voir ma critique de juin 2019), la réalisatrice québécoise Monia Chokri poursuit son étude de la société montréalaise...

Le pitch tient en quelques mots : quand Sophia (Magalie Lépine-Blondeau), professeur de philosophie en couple avec Xavier (Francis-William Rhéaume) depuis 10 ans, rencontre Sylvain (Pierre Yves Cardinal), charpentier menuisier de son état qui a été embauché pour rénover leur chalet... c'est le coup de foudre !

De scène de sexe en repas de famille, la caméra nous invite à partager cette histoire d'amour impossible entre une intellectuelle et un manuel : rien de très nouveau sous le soleil...

Quelques moments bien troussés mais beaucoup de clichés...

La réalisatrice ne sachant visiblement pas comment enchainer les différents chapitres du film, choisit des fondus enchainés et de la musique pour nous faire comprendre que le scénario avance...

Les acteurs sont sympathiques mais contrairement à ce que dit Télérama, je n'ai pas trouvé que le film faisait mouche, d'autant qu'une fois de plus il est trop long (1h50) !?

Vous me direz !

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Publié le par Hélène
Publié dans : #cinéma

Tran Anh Hung, le réalisateur franco-vietnamien du chef d’œuvre L'odeur de la papaye verte (Caméra d'or au Festival de Cannes 1993), cherchait un sujet pour reparler de l'art de la gastronomie...

Il a jeté son dévolu sur le personnage de Dodin Bouffant, gastronome inventé en 1924 par l'écrivain suisse Marcel Rouff : La Vie et la passion de Dodin-Bouffant (en partie inspiré par le célèbre Brillat-Savarin)...

Récompensé par le Prix de la mise en scène à Cannes en 2023, le dernier opus de Tran Anh Hung doit représenter la France aux Oscars 2024, en lieu et place de l'excellente Palme d'Or : Anatomie d'une chute (+1 million d'entrées à ce jour)...

Le film réunit Benoit Magimel dans le rôle de Dodin Bouffant, un  châtelain amoureux de la cuisine... et de sa cuisinière Eugénie (Juliette Binoche très juste)...

Durant 2h14, le réalisateur nous invite à la table d'Eugénie qui régale Dodin et son quatuor d'amis, vieux notables de province compassés qui ont un sacré coup de fourchette et une conversation des plus réduites...

Après un début plutôt réussi : la préparation d'un savoureux premier repas (dont toutes les recettes sont signées Pierre Gagnaire), le film se répète et se perd dans de petites anecdotes sans grand intérêt autour de personnages secondaires tous plus mutiques les uns que les autres...

En résumé, une vision de la France totalement surannée où les journées de messieurs les bourgeois s'articulent autour des repas tandis que les femmes s'agitent en cuisine : une image d'Epinal pour les Américains !? 

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Publié le par Hélène
Publié dans : #cinéma

C'est l'année Sandra Hüller : après avoir brillamment incarné l'héroïne de "Anatomie d'une chute", l'actrice allemande interprète ici le "moi" du film, c'est-à-dire la comtesse Irma Sztáray que l'impératrice Sissi (ravissante Susanne Wolff), choisit comme dame d'honneur pour l'accompagner dans son séjour à Corfou...

Rejetée par sa mère Maria, qui désespère que sa grande godiche de fille ne soit pas encore mariée à près de 40 ans, Irma s'épanouit auprès de la fantasque impératrice qui la libère de ses robes engoncées et l'initie au sport et au jeûne...

Après l'autrichienne Marie Kreutzer et son film "Corsage" sorti fin 2022, c'est au tour de l'allemande Frauke Finsterwalder de revisiter le mythe de l'impératrice d'Autriche loin de l'image traditionnelle qui a marqué les débuts de Romy Schneider...

Car dans "Sissi et moi" comme dans "Corsage", Sissi est dépeinte comme une femme moderne, intelligente, qui s'entoure d'une cour de femmes et fuit les hommes qui "s'accrochent"...

Entre les deux femmes nait une certaine amitié qui se transforme rapidement en un amour exclusif et jaloux pour Irma...

Inspiré par la réalité historique, le film n'en est pas moins une fiction dans ses partis pris, mais une fiction réjouissante et résolument féministe... bien qu'un peu longuette (2h12)

Dommage que les hommes soient tous ridiculisés...

Personnellement j'avais préféré "Corsage" et l'interprétation  de Vicky Krieps, même si je n'avais pas été complètement convaincue (voir ma critique en décembre 2022)...

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Publié le par Hélène
Publié dans : #cinéma

Les mathématiques ont la cote !

Après "Voie royale" de Frédéric Mermoud  qui nous racontait la réussite d'une jeune femme en classe prépa scientifique (voir ma critique du 31 août dernier), la réalisatrice Anna Nouvion nous invite à partager la passion de Marguerite pour les mathématiques...

Elève en dernière année de doctorat à l'ENS (Ecole Normale Supérieure), Marguerite (formidable Ella Rumpf), qui prépare sa thèse avec Laurent Werner, un maître terriblement exigeant (excellent Jean Pierre Daroussin dans un rôle à contremploi pour lui), a pour ambition de démontrer la conjecture de Goldbach, sur laquelle tous les mathématiciens se sont cassés les dents...

Doublement désavouée par Laurent Werner qui a décidé de superviser en parallèle et sur le même sujet qu'elle, Lucas (séduisant Julien Frison)  un thésard diplômé d'Oxford - et qui la lâche brutalement lors d'une démonstration, Marguerite décide de tout abandonner...

Colocataire d'une jeune danseuse rencontrée par hasard, elle s'installe dans un appartement du quartier chinois du XIIIe arrondissement où elle découvre rapidement que son don pour les chiffres va lui permettre de gagner sa vie dans des parties de mah-jong clandestines...

Obsédée toutefois par ses recherches, elle va replonger dans ses équations, seule puis avec l'aide de Lucas, qu'elle réussit à associer à son travail...

Le film, si l'on oublie son côté romance qui n'est toutefois pas sans charme, présente un double intérêt : dans le portrait de cette jeune femme, fille d'une professeur de mathématiques, corticale obsessionnelle jusqu'à tutoyer la folie, qui va peu à peu s'ouvrir aux autres - et dans la description du milieu quasiment exclusivement masculin de la recherche en mathématiques, pour lequel Marguerite, en tant que femme, représente une menace...

 A voir pour ses acteurs et pour encourager l'excellence française en mathématiques !

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Publié le par Hélène
Publié dans : #cinéma

Dans ce dernier opus présenté au festival de Cannes 2023 mais non récompensé, Marco Bellocchio, 83 ans, traumatisé par l'éducation rigide de parents aux opinions conservatrices voire réactionnaires, poursuit son œuvre de dénonciation des "forfaits" de L'Eglise catholique...

Il nous raconte l'histoire vraie du petit Edgardo Mortara qui, en 1857, fut, sur mandat du Saint-Office de l’Inquisition, arraché à l'âge de 6 ans, à sa famille juive par les brigades du pape-roi Pie IX...

Ondoyé en secret à l'âge d'un an par Anna Morisi, une jeune servante catholique au service de la famille qui, l'estimant en danger de mort, s'inquiétait du salut de son âme, l'enfant est devenu à l'insu des siens "chrétien pour l'éternité"...

C’est ainsi qu’Edgardo est élevé dans la “Maison des catéchumènes et des néophytes” (“Domus Catecumenorum”), un séminaire créé pour la conversion, entre autres, des Juifs et des Musulmans où il reçoit une éducation catholique rigoureuse. Brisés par cet enlèvement, les époux Mortara n’hésiteront pas à employer toutes leurs ressources, y compris financières, pour obtenir justice. Les diverses communautés juives, en Italie et à l’étranger, se mobiliseront pour les soutenir dans ce qui deviendra rapidement un véritable scandale international.

Ne quittant pas le visage de cet enfant au regard angélique, la caméra nous fait partager son quotidien studieux au milieu de ses camarades, choyé par ce pape puissant (dont le pontificat de 31 ans est le plus long de l'histoire de la papauté), habité par des cauchemars de circoncision forcée...

Car, après quelques mois difficiles où il réclame de retourner dans sa famille, Edgardo, victime dirait-on aujourd'hui du syndrome de Stockholm, non seulement accepte sa conversion forcée mais s'engage sur le chemin de la prêtrise, ne désespérant jamais de faire renoncer sa mère et ses frères et sœurs à la religion juive...

Souligné par des envolées musicales et tourné dans de magnifiques décors magnifiés par la pourpre romaine, le film nous replonge dans le contexte historique de cette époque où le pape à la tête des Etats Pontificaux (jusqu'en 1870), pouvait décider du sort d'un enfant mineur (il y en eut plusieurs) et le kidnapper pour l'élever dans la religion catholique contre l'avis de ses parents...

Personnellement je trouve que le film aurait été encore plus puissant s'il s'était inscrit dans notre monde contemporain car, si le souvenir de ces "crimes" mérite d'être rappelé, ces enlèvements n'en paraissent pas moins anecdotiques voire archaïques au regard du scandale enfin dénoncé de la pédocriminalité de certains membres de l'Eglise catholique...

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Publié le par Hélène
Publié dans : #cinéma

Les deux réalisateurs Karine Blanc et Michel Tavares, tous deux issus de milieux ruraux, ont voulu dans ce film dénoncer les problèmes de  désertification des campagnes...

Partant de l'initiative du maire de L'Hospitalet près d'Andorre qui a revivifié son village en ouvrant un foyer pour femmes en difficulté, ils ont transposé l'histoire à Cordon en Haute Savoie et confié le rôle principal à Clovis Cornillac...

Désespéré par la menace de fermeture de l'école du village, Paul Barral qui a passé une annonce pour louer des logements municipaux créés dans l'ancienne gendarmerie, se voit contraint, faute d'autres candidatures, d'accepter la demande de Joe-Lynn (formidable Eye Haïdara), une chanteuse de country black qui vit du RSA, seule avec ses deux enfants...

La population, tout d'abord opposée à cette venue, finit par tomber sous le charme de l'énergie déployée par Joe-Lynn pour s'intégrer et faire revivre le village en ouvrant une école de danse...

Toujours sur la réserve, Monsieur le Maire finit par comprendre que l'arrivée de cette femme chassée du foyer pour femmes battues du fait de l'âge trop avancé de ses enfants, était une chance pour son village...

Encouragé et soutenu par sa fidèle secrétaire Véronique (Laurence Côte), il décide de transformer le bâtiment municipal en CHRS (Centre d'hébergement et de réinsertion sociale), mais se heurte à l'opposition de son adjoint et surtout au dédale administratif...

C'est passionnant de voir cet homme très engagé, sollicité de toutes parts mais désabusé depuis la mort de son fils et le départ de sa femme, se reconnecter à la vie et déplacer des montagnes (sans jeu de mots !), pour donner un toit à ces femmes malmenées par la vie et à leurs enfants !

Malgré le sérieux du sujet, le film est drôle, émouvant, vrai : à voir sur les écrans dès le 1er novembre !

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Publié le par Hélène
Publié dans : #cinéma

Après avoir tourné deux films (Moi, Daniel Blake en 2016 et Sorry We Missed You en 2019), dans le nord-est de l’Angleterre qui parlaient de gens pris au piège d’une société fragmentée et qui se terminaient tragiquement, le réalisateur de 87 ans a voulu témoigner de la générosité des gens rencontrés lors de ses précédents tournages...

Ken Loach s'explique : "Il nous semblait que nous devions tourner un troisième film qui s’en ferait l’écho, sans pour autant minimiser les difficultés auxquelles les habitants font face et les épreuves traversées par la région au cours des dernières décennies"

Le film se déroule dans le comté de Durham :  "Une région qui a été abandonnée où l’activité industrielle – construction navale, sidérurgie, industrie minière – a disparu et rien ou presque ne l’a remplacée. La plupart des villages miniers, autrefois prospères et fiers de leurs traditions de solidarité, ont été laissés à l’abandon par les politiques."

"Des communes de régions plus riches y ont transféré des habitants vulnérables et défavorisés – considérés comme « personnes à problèmes » et tributaires d’allocations de logement – vers des villages où le logement était bon marché."

Quand le gouvernement anglais a fini par accepter d’accueillir dans cet environnement paupérisé des réfugiés fuyant la guerre en Syrie, les tensions se sont accrues entre les déshérités et les déracinés...

Le film nous raconte l'arrivée d'un car de migrants, principalement des femmes et des enfants, dans un village où ne subsiste qu'un pub à l'enseigne bancale The old oak, tenu par TJ Ballantyne (formidable Dave Turner), un ancien mineur dépressif abandonné par sa femme et son fils, dont le père est mort dans un accident minier...

Et pourtant une petite flamme d'humanité subsiste chez cet homme qui adore la petite chienne qui l'a sauvé du désespoir et va se ranger aux côtés de Yara (touchante Ebla Mari), une jeune photographe syrienne qu'un ivrogne a agressé parce qu'elle le prenait en photo...

Entre ces deux-là, nait une complicité rare qui va faire bouger les lignes entre les différentes communautés et faire renaître la solidarité entre les "laissés-pour-compte", quelque soit leur origine...

Certainement "un peu trop joli pour être vrai", le film n'en distille pas moins une raison d'espérer qu'une fraternité puisse à nouveau se dessiner entre les "damnés" de notre monde contemporain, à l'instar de celle qui existait dans le secteur minier... 

A voir pour rester en éveil sur une réalité politique qui touche tous les pays occidentaux !

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